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dimanche 19 février 2012

Pour Reuters, Marine Le Pen est parfaite quand elle s'en prend à Sarkozy

Marine Le Pen met un "carton rouge" à Nicolas Sarkozy



La presse partisane trouve un intérêt à la candidature de Marine Le Pen


La candidate du Front national n'est pas toujours une extrémiste
Reuters se félicite en titre que l'extrême droite ait mis dimanche un "carton rouge" à Nicolas Sarkozy en appelant les Français à "expulser définitivement" le président-candidat dès le premier tour de la présidentielle.

Rien n'est plus fasciste


Dans un duel à distance avec le chef de l'Etat, qui tenait au même moment un meeting à Marseille, la chef de file du Front national a tenté de contrer l'entrée en campagne de "Nicolas Sarkozy, qui semble pour l'instant lui barrer la route du second tour", considèrent Gérard Bon et Patrick Vignal.

Les quelque 2.000 supporters présents, selon les organisateurs, sont sortis de leur assoupissement pour agiter à leur tour le carton rouge qui leur avait été distribué, en scandant "Dehors ! Dehors !" ou "Dégage !" dans une ambiance "survoltée" (?).

L'agence de presse aurait-elle la fibre front nationale ?


Elle rapporte avec satisfaction que Marine Le Pen cible plutôt Sarkozy


"A défaut de pouvoir rejeter les deux candidats du système" que sont le chef de l'Etat et le socialiste François Hollande, les Français doivent "au moins rejeter" le président sortant, a-t-elle estimé.

Reuters croit pouvoir se livrer objectivement à quelques observations


Lors d'une convention ce week-end à Lille, la chef de file du FN aurait eu le mérite de donner un nouvel élan à sa campagne pour refaire son retard sur Nicolas Sarkozy, qui la distance désormais de 6 à 8 points au premier tour selon les sondages.

Elle dénie en particulier à "celui qu'elle semble considérer comme son adversaire principal" le droit de se présenter comme le candidat du peuple.
Nicolas Sarkozy a annoncé vouloir "donner la parole au peuple" par le biais de référendums, notamment sur l'immigration et la formation des chômeurs.

Reuters se plaît à relever les remarques qui arrangent Hollande


Or, pour la présidente du FN, Nicolas Sarkozy est le pésident de la "petite minorité" qui s'enrichit de la crise, le "candidat des puissants devenu par un coup de baguette médiatique le candidat du peuple": du F. Hollande dans le texte !
"Je suis la voix du peuple", a affirmé Marine Le Pen, qui se refuse à croire que Nicolas Sarkozy puisse, en huit semaines, effacer "cinq ans de rupture avec le peuple" et des "échecs dramatiques".

Marine Le Pen chasse sur les terres abandonnées par le PS


Elle tente ainsi de se rapprocher des ouvriers et des employés, se présente désormais comme la "candidate de la révolte populaire".

Seulement quelques remarques à l'adresse du candidat PS



Reuters rapporte les attaques lancées à la fois contre Hollande -et ...Sarkozy encore


La présidente du FN a en effet réservé quelques flèches à François Hollande, en l'associant étroitement au chef de l'Etat. "Il n'y a plus ni droite, ni gauche mais deux candidats de la banque et de la finance", a-t-elle affirmé en rappelant les récents propos du candidat socialiste à la presse anglo-saxonne.

La dirigeante du FN, qui fait de nouveau de la lutte contre l'immigration l'un de ses leitmotivs, a répété à la tribune que toute la viande vendue en Ile-de-France est halal à l'insu des consommateurs.
Ce sujet, lancé samedi, lui a permis d'occuper le terrain médiatique grâce la confirmation de professionnels du secteur sur France Info que nie Reuters.

Grâce au "battage médiatique" (sic) mené par le FN pour "sensibiliser" (ou informer!) l'opinion, à la place des media partisans et auto-censeurs, Marine Le Pen "semble" désormais en mesure de recueillir les 500 parrainages lui permettant de se présenter, et d'envisager ainsi plus sereinement la bataille à venir. Ce "semble" de Reuters indique que l'agence de presse suppute encore, comme souvent.


Reuters envisage soudain le danger Front national


L'agence manipulatrice des salles de presse se recentre sur le candidat de la gauche


Selon elle et après avoir pourtant assuré qu'elle est assurée d'obtenir ses 500 ses parrainages, Marine Le Pen doit toutefois faire face à son "tassement" (sic) dans les sondages, où elle est créditée de 15% à toujours 20% des intentions de vote, avec une perte d'un à deux points selon les instituts.

Reuters fait cause commune avec le FN contre Sarkozy

"Mais pour la présidente du FN, la progression d'un à deux points de Nicolas Sarkozy dans les sondages après sa déclaration de candidature mercredi dernier est une simple 'séquence' de la campagne."
"Il bénéficie simplement de sa déclaration de candidature, comme François Hollande et François Bayrou", a-t-elle dit.


A aucun moment Reuters ne contredit Marine Le Pen !...

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