Les GAFA sont-ils déjà un contre-pouvoir qui nous gouverne ?
On connaissait les ONG, supranationales et illégitimes
Toutes ces années pendant lesquelles les politiques ont fui leurs responsabilités, laissant libre cours aux émotions, compassion, repentance, etc... aux dépens de la loi et de la démocratie, ont permis le développement des Organisations Non Gouvernementales qui n'avançaient pourtant pas masquées, mais se sont néanmoins imposées à eux, comme aux peuples souverains dont ils devaient servir les intérêts, sur fond de petite musique médiatique saint-sulpicienne laïque. Ce sont des associations de droit international, qui ne relèvent ni d'aucun Etat, ni d'aucune institution internationale et qui n'ont de comptes à rendre à personne et peuvent faire à leur guise. On pense à celles qui savent tout mieux que les parlements les plus démocratiques, ou le Conseil d'Etat en France, tels Human Rights Watch et les lobbies humanitaires, qu'elles soiet caritatives (Médecins sans frontières, Médecins du monde, CICR, Handicap International, Solidarités International, etc.) plus ou moins universalistes (Oxfam international, CARE, etc.) et internationalistes, ou de lutte, notamment en faveur des migrants, dont SOS Méditerranée.
A ces ONG et aux élus irresponsables, les Occidentaux doivent leur colonisation par le Sud, nostalgique de sa puissance perdue - Noirs esclavagistes au Maghreb ou Ottomans en Europe méditerranéenne - et déterminés à la reconquête.
Les islamistes ne s'en sont pas cachés et ont frappé fort. Ils peuvent encore terroriser les états faibles qui n'ont rien appris. A la compassion s'ajoute maintenant le repentance et, se laissant à nouveau circonvenir, les démocrates exemplaires laissent aujourd'hui libre cours aux récriminations racistes, mettant le genou à terre: ils ont déjà capitulé face à l'envahisseur.
Amazon interdit à la police américaine d’utiliser son logiciel de reconnaissance faciale
Le ver est dans la pomme: l'ennemi est à l'intérieur. Les géants du web imposent leur loi aux républicains, sans aucune crainte du retour de bâton. Ils sont plus de quinze (Amazon, Apple, Facebook, Google, Airbnb, Alibaba, LinkedIn, Netflix, Uber, Yahoo, Twitter, Microsoft, etc.) qui construisent notre vie futur sur les ruines du monde que nous avons construit et sur la base de nos données stockées.
Récemment Apple a donné du fil à retordre à Macron: la France ne leur paraissait pas offrir les garanties démocratiques suffisantes pour participer à l'élaboration de l'application StopCovid voulue par Macron, soupçonné de pouvoir porter atteinte aux libertés individuelles...
Amazon a exprimé son interdiction à la police d’utiliser son logiciel de reconnaissance faciale Rekognition, mercredi 10 juin, pour une année probatoire
<br>Depuis quelques années, et singulièrement dans le contexte actuel de manifestations anti-racistes racisées et anti-flics depuis deux semaines, les ONG et les employés militants d'Amazon exigent de la multinationale qu'elle cesse de vendre sa technologie aux gouvernements.
Masque avec slogan dénonçant la reconnaissance faciale, à Londres, le 16 mai |
"Nous prônons des régulations plus strictes des gouvernements sur le recours éthique aux technologies de reconnaissance faciale, et le Congrès semble prêt à relever le défi », a indiqué le géant du commerce en ligne dans le contexte de manifestations contre les violences policières et le racisme aux Etats-Unis depuis deux semaines.
L'annonce d’Amazon intervient au lendemain de l'annonce par IBM de son retrait du secteur de la reconnaissance faciale: cette entreprise se dit a priori préoccupée par la façon dont la technologie peut être utilisée à la surveillance de masse et le profilage racial.
Dictature des minorités qui se disent ciblées
Des groupes de défense des droits civiques et les propres employés d’Amazon ont poussé l’entreprise à cesser de vendre sa technologie aux agences gouvernementales, affirmant qu’elle pourrait être utilisée pour envahir la vie privée et cibler les minorités.
Lors d’un discours à Bruxelles en janvier, Sundar Pichai, le patron de Google, avait expliqué que sa société ne fournirait pas de service clé en main de reconnaissance faciale tant que des règles et garde-fous ne seraient pas mis en place par les autorités.
Les anti-racistes pavent la voie aux islamistes et autre malfaisants
La majorité démocrate à la Chambre des représentants - celle de Joe Biden qui s'agenouille devant BlackLivesMatter - a présenté lundi une loi qui vise à "changer la culture" dans les forces de l’ordre des Etats-Unis.
Elle entend notamment créer un registre national pour les policiers commettant des exactions, faciliter les poursuites judiciaires contre les agents et repenser leur recrutement et formation. <br>La multinationale a lancé un défi aux élus. "Nous espérons que ce moratoire d’un an donnera au Congrès suffisamment de temps pour mettre en place des règles appropriées", a déclaré Amazon mercredi.
Des organisations, comme la puissante American Civil Liberties Union (ACLU), appellent depuis deux ans Amazon à cesser de fournir sa technologie de reconnaissance faciale aux forces de l’ordre. Sa présidente, une universitaire de 73 ans, Susan N. Herman, qui occupe ce poste depuis 12 ans (octobre 2008) est une métisse, membre d'une communauté Afro-Américaine représentant 12,9 % de la population totale.
La pression est montée d’un cran mardi, quand des associations de la gauche radicale anti-raciste ont exhorté Amazon à cesser toute collaboration technologique avec la police américaine. Dans leur pétition mise en ligne, elles accusent le groupe de Seattle (Etat de Washington) "d’alimenter et de profiter de l’injustice systématique, des inégalités et des violences contre les communautés noires".
"Amazon a longtemps cherché à être la colonne vertébrale technologique de la police et de l’ICE [police de l’immigration] en promouvant activement Amazon Web Services [cloud], son logiciel de reconnaissance faciale [Rekognition] et ses caméras de surveillance [Ring]", a souligné Athena, un collectif d’associations qui interpelle le groupe sur les impacts négatifs de ses diverses activités.
L'accès de la police aux caméras des particuliers est aussi dans le collimateur. Supposées assurer la sécurité des particuliers, les caméras Ring peuvent en effet permettre à leurs propriétaires de donner à la police accès à cette surveillance vidéo, s’ils le souhaitent. "Il aura fallu deux ans à Amazon pour en arriver là, mais nous sommes heureux que l’entreprise ait enfin reconnu les dangers que pose la reconnaissance faciale pour les personnes de couleur, ainsi qu’en termes de droits civils en général", a réagi mercredi Nicole Ozer, directrice des technologies et libertés pour une branche californienne de l’ACLU.
Elle voudrait donc que la multinationale cesse aussi de vendre les caméras Ring "qui alimentent les interventions policières excessives contre les personnes de couleur".
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