Traité d’"homme aigri" par la tête de liste sexiste LREM aux européennes, Jean Arthuis (LREM rallié) lui répond sèchement
Loiseau, coucou LREM du parlement de Strasbourg
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La néo-eurodéputée s’en est prise à plusieurs membres de l’ALDE lors d'un point presse "off" à Bruxelles, alors même que la tête de linotte brigue la présidence du groupe des libéraux au Parlement européen. Preuve que les électeurs de LREM voteraient même pour un tabouret à un pied.
Pour la délégation LREM à Bruxelles, Loiseau est un caillou dans la chaussure.
Le 5 juin, Nathalie Loiseau, ex-tête de liste du mouvement présidentiel aux élections européennes, organisait un point presse en "off" pour quelques journalistes français. Durant son heure de prise de parole, l’eurodéputée fraîchement élue a vivement égratigné la plupart des dirigeants européens avec qui elle est pourtant censée s’allier au Parlement.
A entendre l’ancienne ministre des Affaires européennes du gouvernement Philippe, l’ancien premier ministre belge et actuel président de l’ALDE, Guy Verhofstadt, aurait des "frustrations rentrées depuis quinze ans".
Quant à sa collègue néerlandaise Sophie in ’t Veld (parti centriste Démocrates 66), elle aurait "perdu toutes les batailles qu’elle a menées".
Enfin, pour la "romanichelle" de l'ENA, Manfred Weber, PPE, est pour sa part un "ectoplasme" qui n’a "jamais rien réussi", mais est pourtant pressenti pour la présidence de la Commission.
La macronie essaie de faire taire Loiseau
Dans sa diatribe, Nathalie Loiseau a également attaqué l’eurodéputé LREM sortant Jean Arthuis, premier député européen à soutenir Emmanuel Macron. L’ancienne directrice de l’ENA présenta pourtant cet ancien ministre de l'Economie et des Finances comme un "homme totalement aigri".
A cette agression venue de son propre camp politique, Jean Arthuis - ancien soutien de Bayrou en 2007 - a répliqué à sa collègue avec ironie. "Je salue l’intelligence politique de Nathalie Loiseau et la sincérité de ses démentis. Entrée prometteuse au Parlement européen", a-t-il lâché sur Twitter lundi soir.
En langage non-diplomatique, une tourte faisandée...
Le comportement de cette protégée d'Alain Juppé - qui lui confia la direction générale de l'administration du ministère des Affaires étrangères en 2011 - jette le discrédit sur l'ensemble de ses affidés, de Fabienne Keller ou Gilles Boyer à Frédérique Lefebvre ou Jean-Pierre Raffarin, en passant par Edouard Philippe.
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