L'extrême gauche prépare des "bombes" à la mode anti-Maduro et zadiste
Un syndicat de police a dénoncé l'utilisation de "bombes à excréments" contre les forces de l'ordre
Lancés sur les forces de l'ordre, ces "bombes" les couvrent d'excréments, procédé utilisé par les zadistes de N-D-des-Landes |
Il a ainsi donné des idées aux très raffinés contestataires de Toulouse, ville de culture gauchiste. Sur les réseaux sociaux, des casseurs infiltrés parmi les Gilets jaunes annoncent la préparation de ce que l'on nomme des "Cacatov". La photo circule depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux : de petits ballons jaunes, a priori, remplis d'une mixture marronnâtre, accompagné de ce commentaire "Toulouse prépare ses bulletins de vote pour samedi. On souhaite un bon appétit aux CRS !"
Des coktails molotov au "caca"
Ces "bombes à excréments" appelées "Cacatov" sont la variante écologique des "cocktails molotov". Des projectiles que des opposants à la politique anti-sociale de Macron compteraient utiliser à nouveau pour la mobilisation du samedi 2 mars 2019 à Toulouse.
Un agent de police aurait été "la cible d'un jet d’excréments sous forme liquide en marge de la manifestation de l’acte 15," à Paris, selon Le Parisien.
Des méthodes dénoncées par le syndicat UNSA Police SDSS.
Des méthodes dénoncées par le syndicat UNSA Police SDSS.
Ce syndicat possède une sous-section catégorielle consacrée à la police de proximité parisienne de la Sous Direction des Services Spécialisés.
"Abjecte ! UNSA Police section SDSS dénonce des actes prémédités et… dégoûtants !", a tweeté le syndicat le soir du samedi 23 février au sujet du jet qui aurait eu lieu place du Trocadéro. Contacté dimanche soir, un délégué syndical précise que son "collègue a été visé par un bocal, de la taille d’une bouteille d’1 ou 2 litres, qui contenait de la crotte de chien mélangée à de l’eau". Les faits se sont déroulés, explique-t-il, alors que des collègues procédaient à l’interpellation de deux personnes. Ces derniers ne sont donc pas les auteurs du jet de matières fécales, comme pouvait le laisser penser le message Twitter de samedi soir.
#ActeXV #Acte15 Des bombes d’excréments envoyées par des manifestants #GiletsJaunes contre les forces de l’ordre aujourd’hui #Paris #Trocadero ! Abjecte ! @UNSAPOLICE section SDSS dénonce des actes prémédités et...dégoûtants! (2 interpellés)— UNSA POLICE SDSS (@UNSA_SDSS) 23 février 2019
Des antécédents historiques...
Ce type d’action a déjà été utilisé au printemps 2017 contre le président bolivarien Nicolás Maduro, successeur de Chavez, au Venezuela, et, en avril 2018, lors de l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
#NDDL Ateliers confection et lancement de #CacaTov & #PipiTov. #BombeBactériologique— TARANIS NEWS (@TaranisNews) 11 avril 2018
Aucun mouvement des GM depuis 11h ce matin. Situation gelée, barricades en construction. Arrivée massive de soutiens. pic.twitter.com/1xAt31Yb0i
Au bout de six semaines de mobilisation, les Vénézuéliens ont à leur tour troqué leurs cocktails Molotov contre cette arme artisanale et non létale, à la différence des LBD 40.
Aux yeux de la justice, ce geste dégradant constitue une violence et peut être puni de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):