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dimanche 10 mars 2019

Laurent Ruquier a une Elise Lucet aux fesses et c'est un homme

Laurent Ruquier, poursuivi par un "journaliste de rue : "Je vais te péter la gueule !"

Cet espèce d'ex-apôtre socialiste applaudissait quand une femme politique était harcelée par une journaliste du service public...




Laurent Ruquier a pris peur face à ce journaliste de rue qui le filmait à son insu pour la deuxième fois. "Je vais te péter la gueule. Tu te tires, tu te tires tout de suite," a menacé Laurent Ruquier, hystérique, en face à face avec Marc Rylewski qui se déclare "journaliste Gilet jaune". L'animateur qui agresse nombre de ses invités depuis treize ans (2006), dans l'émission que France 2 lui a confiée, On n'est pas couché, n'était pas préparé à ce retour de boomerang, puisqu'il est, plus sûrement qu'un internaute anonyme, à l'abri des ripostes, retranché derrière un important service d'ordre, une claque et une tribune de spectateurs acquis à son humour partisan.

C’est la deuxième confrontation entre Laurent Ruquier et Marc Rylewski, qui attire hors de leur zone de confort les célébrités qui combattent le mouvement social incarné par les Gilets jaunes. 

Le "journaliste des Gilets jaunes" n'apparaît brutal qu'à ceux qui le sont, tel Jean-Michel Aphatie, agressif, à la différence de Stéphane Guillon, qui a préféré la fuite, tandis que Laurent Ruquier, pris de panique, a proféré des menaces.

Mark Rylewski (alias Isadora Duncan sur YouTube) a tenté d'interroger l’animateur, sans fiches ni prompteur, mais, échaudé par une première expérience avec l’ex-paparazzo, Laurent Ruquier s’est emporté et a tenté de le frapper en le rattrapant par le bras : "Je vais te péter la gueule, tu te tires. Je vais appeler les flics" s’est-il écrié. Il a même demandé à deux hommes dans la rue de le protéger
Un troisième passant s’est interposé en se disant avocat : "Je suis avocat; vous n’avez pas le droit de filmer des gens à leur insu dans la rue", lui a-t-il lancé, alors que l’animateur poursuivait son chemin, visiblement encombré dans ses brailles.


Une récidive du faux journaliste, mais vrai homme de spectacle

Ce phénomène de contestation est une riposte adressée aux arrogants de la politique, de la presse et des media, connus, mais détestés.

L'entarteur qui s'en prenait aux acteurs politiques recueillait l'approbation des journalistes qui aujourd'hui soutiennent Ruquier, agitateur des media. 
Dans deux vidéos publiées le 18 février déjà, Marc Rylewski avait cueilli Laurent Ruquier à sa descente de taxi, le tutoyant [pensez donc : nous le payons à la télé depuis tant d'années  !] et le filmant avec son portable [cf. un précédent, ci-contre] sans son consentement, mais comme un vrai photo-reporter ou un journaliste d'investigation. 

Puisque, depuis juillet 2011, le co-producteur de ONPC est aussi propriétaire à 50 % des parts de la société de gestion du Théâtre Antoine-Simone-Berriau dans le 10e arrondissement de Paris, en partage avec Jean-Marc Dumontet, idolâtre de Macron et producteur de Canteloup, son interviewer lui avait notamment suggéré de faire des spectacles "à dix euros" pour les Gilets jaunes.

Ruquier s'était mis dans une colère folle : "Je connais très bien votre système, je vous ai vu avec Aphatie, tout ça… Je n’ai pas envie que vous me filmiez. […] Vous me virez ça, avait lancé le méprisant Ruquier. "vous n’avez pas le droit de me filmer [sans doute était-il déjà escorté du même pseudo-avocat !] et je n’ai pas à répondre à vos questions," avait-il encore expliqué, au bord de la crise de nerfs.

Un homme avait tenté de s’interposer lui demandant d’arrêter de "harceler" l’animateur de France 2, ce à quoi cet auteur de canulars 
avait répondu : "c’est mon amant". Et d’ajouter "pourquoi vous ne voulez pas reconnaître qu’on a couché ensemble il y a 20 ans ?". Des propos particulièrement décalés en ces temps de chasse aux homophobes, d'autant que l'humoriste  s’était rendu place de la République à Paris pour poser des questions dérangeantes lors d’un rassemblement anti-homophobie.

Très prolifique depuis quelque temps, puisqu’en moins d’une semaine, Marc Rylewski a publié 15 vidéos dans lesquels il aborde des personnalités médiatiques et politiques du moment, plus ou moins courtoisement.
"J’ai vécu pendant des années en Amérique et j’ai vu là-bas qu’ils peuvent pratiquer un journalisme autrement plus "in your face" [frontal, agressif], avait expliqué Marc Rylewski, en janvier dernier. Cette pratique, je pense, arrive à point nommé pour servir la cause des Gilets jaunes."

Le petit monde de la télé et de la presse se sert les coudes 


Au menu des vidéos de celui qui a notamment interpellé Jean-MIchel Aphatie: complotisme anti-élites, quenelle et "bétail goy qui se rebelle".



Ce qu'il trouvent acceptable de la part de la haineuse Elise Lucet, journaliste pro, est intolérable chez un humoriste s'improvisant "journaliste de rue".


Bien que les méthodes soient les mêmes, l'agresseur du sérail bénéficie de la solidarité de la profession, laquelle fait front, comme l'Elysée, dans un premier temps, autour de Benalla, ou les socialistes (tel le journaliste Jean-François Kahn) auprès de Dominique Strauss-Kahn dans son affaire d'agression sexuelle à l'hôtel Hilton de New-York, ou les islamistes au côté de Tariq Ramadan, leur prédicateur-violeur.

C'est déjà lui qui avait diffusé la vidéo dans laquelle le comédien Franck Dubosc prenait ses distances avec les gilets jaunes. Copieusement injuriée dans la foulée, la star populaire du film "Camping" avait dû revenir sur ses propos.

Sa vidéo consacrée à Jean-Michel Aphatie aurait eu "moins de succès", selon le HuffPost, beaucoup d'internautes saluant le calme et le sang-froid de l'éditorialiste - ce qui ne fait pas buzzer ! - face à un" interlocuteur ambigu et protégé par son anonymat" [la presse publie pourtant son nom plus volontiers que celui d'un terroriste islamiste]. Ce "journaliste en gilet jaune" serait, selon nos informations, un certain Marc Rylewski, inconnu du grand public et sans affiliation politique apparente. [On ne peut en dire autant des journalistes du Huffington Post...] 
Quant à vouloir tenter de discriminer les internautes [on les flatte ou on les salit en fonction de la thèse soutenue : le secret des sources de la presse ne s'applique pas à eux !], le HuffPost peut prendre l'exemple d'un confrère, pour faire utilement la différence. Olivier Truchot a réagi autrement plus calmement que Aphatie, pour dire la vérité.
Ce "journaliste de rue se présente sur le site Copains d'avant comme un photographe de 49 ans, divorcé mais "toujours vivant". En 2005, contrairement à ce qu'assure plus haut le méprisant Clavel, un article de presse américain de CBS décrit Marc Rylewski comme un "paparazzi bien connu" sur la place de Paris. Bien connu des Américains, déjà il y a 14 ans, quand Clavel assure le contraire, par mépris ?
Un autre article du Matin, il explique sa frustration. "J'aimerais créer un programme avec des gilets jaunes comme invités, une émission quotidienne un peu dans l'esprit de 'C dans l'air', avec une parole libre, mais autour du mouvement", expliquait-il alors. 
Sur sa chaîne Youtube, créée en mai 2018 avec pour mot d'ordre "Aller au coeur de la pensée du système" et sous le pseudonyme d'Isadora Duncan (du nom de la célèbre danseuse américaine), "l'individu" [c'est l'individu Clavel qui le dit, ce qu'il ne dirait pas d'Elise Lucet] s'est depuis un mois fait une spécialité d'interpeller des personnalités de tous bords, essentiellement des figures médiatiques et politiques, sur leur adhésion ou leur analyse du mouvement des gilets jaunes. Si on connaît les méthodes de Lucet, on n'a rien de plus à ajouter sur celles du cauchemar de Ruquier.

Dans la presse aux mains d'hommes d'affaires, l'argent est tabou.
Si on choisit de passer sur les accusations d'antisémitisme (l'antisionisme est en revanche de bon aloi) ou d'homophobie qui buzzent aujourd'hui très fort, on peut citer des répliques inconvenantes de Marc Rylewski ("Gilet jaune? J'en fréquente, ils sont moins cons que toi") ou l'humour de certaines victimes comme Enrico Macias qui, à la question "Vous êtes gilet jaune?", répliqua "Je suis déjà pied noir". Ruquier a des leçons à prendre.

Les salaires disproportionnés des haut fonctionnaire sont un sujet de colère chez les Gilets jaunes. On pourrait citer celui de Jacques Toubon, ou celui d'Alain Duhamel interpellé sur sa "grosse carrière au service du pouvoir"...mais c'est ce que touche Chantal Jouanno qui a suscité une question de Rylewski puisqu'il "représente celui de 176 gilets jaunes".

Bien que pris de haut et ciblé par la presse qui voit en lui une menace dans un contexte général de colère populaire envers la presse vendue aux puissants, cet empêcheur de tourner en rond autour de la gamelle n'a pas fini son action républicaine de salut public.  
Il reste encore à ce "journaliste de rue" d'interroger Clavel, Elkrief ou Aphatie sur leur abattement fiscal de 7.650 euros : que ces humanistes à la solde de patrons multi-millionnaires - au service du pouvoir, quelque soit l'alternance -lui disent donc si ils reversent cet avantage fiscal disproportionné à des oeuvres humanitaires...


L'entarteur qui s'en prenait aux acteurs politiques recueillait l'approbation des journalistes qui aujourd'hui soutiennent cet agitateur des media. 

Petit florilège d'entartrages célèbres, une pratique initiée par Noël Godin, un agitateur anarcho-humoristique belge:
Lorsqu'il a reçu le Grand Prix de l'humour noir en 1995 et le Prix de la dent dure en 1996, il s'est entarté lui-même.

En matière d'enfarinage, une variante de l'entartage,
outre celui de Manuel Valls, visionné ci-dessus, citons celui d'Adrien Taquet, LREM, à Toulouse, le 16 novembre 2018 :

Ce député a voté la loi ELAN du nouveau ministre du Logement Julien Denormandie - dont le père est directeur général de l'Institut du Bien Vieillir Korian, - , faisant passer le taux de logements neufs aux personnes à mobilité réduite de 100 à 10 %.
Et parce qu'il est aux taquets dans son soutien de la politique de régression de Macron, le 25 janvier 2019, le président a fait Taquet secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé, A. Buzyn. 
C'est la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault, MoDem, qui était chargée de la Ville et du Logement et de la Loi Elan, dans sa première version.
A qui le tour, farine sans gluten ou Chantilly ?


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