Valls, menacé par une inconnue de la diversité
La concurrente Insoumise de Valls revendique elle aussi la victoire
Le site recourt aux parenthèses pour concéder: "mais le résultat est contesté"...
Arrivé en tête au premier tour de la législative, grâce notamment à l'absence de candidat investi par le camp présidentiel, Valls affrontait une candidate de la France Insoumise de Mélenchon, également soutenue par son vainqueur à la primaire citoyenne du PS, Benoît Hamon, un ex-ministre socialiste de l'ancien premier ministre socialiste. Déserteur parmi d'autres, l'ancien Premier ministre avait assuré vouloir être "utile" à la "réussite" du quinquennat d'Emmanuel Macron.
En rupture avec le Parti socialiste, mais éconduit par La République en Marche qui a refusé de lui accorder l'asile, Manuel Valls jouait son avenir politique sur le dernier mandat qu'il détient encore, en se représentant aux législatives dans son fief de l'Essonne où il était député-maire d'Evry. Une question de survie pour le Catalan.
L'ancien collaborateur de François Hollande a obtenu 50.3% des voix au second tour face à sa rivale, Farida Amrani (FI), soit 139 voix d'avance.
"Avec la prudence, bien sûr, qui s'impose ce soir, je suis élu avec 50,3%", a annoncé Manuel Valls "dans une ambiance très chahutée" (sic), depuis sa mairie d'Evry (PS) et malgré les vives contestations de Corbeil-Essonnes.
"Avec la prudence, bien sûr, qui s'impose ce soir, je suis élu avec 50,3%", a annoncé Manuel Valls "dans une ambiance très chahutée" (sic), depuis sa mairie d'Evry (PS) et malgré les vives contestations de Corbeil-Essonnes.
Je suis élu avec 50,3% des voix. Je remercie l'ensemble des électeurs qui m'ont accordé leur confiance dans la 1ère circo de l'Essonne.— Manuel Valls (@manuelvalls) 18 juin 2017
Pour autant, ce résultat est contesté par ses adversaires qui l'accusent d'avoir triché.
VOIR et ENTENDRE Manuel Valls annoncer sa courte victoire sous les huées :
Un responsable local de la France Insoumise à Corbeil-Essonne a exigé une vérification des votes, immédiatement après cette déclaration. "Il y a un ou deux bureaux où nous n'avons pas les résultats. Personne pour vérifier. Il n'y a pas besoin d'avoir fait Sciences Po pour comprendre qu'il manque 100 voix, 50 voix", a-t-il déclaré à BFMTV.
VOIR et ENTENDRE Manuel Valls annoncer sa courte victoire sous les huées :
Un responsable local de la France Insoumise à Corbeil-Essonne a exigé une vérification des votes, immédiatement après cette déclaration. "Il y a un ou deux bureaux où nous n'avons pas les résultats. Personne pour vérifier. Il n'y a pas besoin d'avoir fait Sciences Po pour comprendre qu'il manque 100 voix, 50 voix", a-t-il déclaré à BFMTV.
"On a le droit de vérifier", a-t-il insisté, avant de déclarer n'avoir "aucune confiance dans Manuel Valls".
Des échauffourées ont même éclaté au cours de son annonce de son score.
Venue de Corbeil-Essonnes, une quinzaine de militants de La France insoumise pro-Amrani ont perturbé son intervention, criant "tricheur, tricheur" et "Farida, Farida", après avoir réussi à pénétrer dans la mairie", commente le HuffPost, laissant croire que, au jour d'un scrutin, une mairie ne serait pas ouverte à tous les citoyens. "Ils ont été évacués manu militari par la police et repoussés sur les marches de l'hôtel de ville, où il y a eu des échauffourées", a constaté [sic] un journaliste de l'AFP, histoire de minimiser les violences physiques exercées par le service d'ordre de la mairie.
La candidate insoumise, qui a également revendiqué la victoire, a annoncé vouloir déposer un recours dès demain matin.
S'exprimant devant la mairie, Farida Amrani a elle aussi revendiqué la victoire au second tour du scrutin et a annoncé un recours dès lundi, à travers ses avocats. "En tant que candidate, j'ai constaté des irrégularités sur certains bureaux, et notamment un", a-t-elle assuré, avant d'ajouter: "aujourd'hui on ne reconnaît pas la victoire de l'ex-Premier ministre".
Sophia Chikirou, la directrice de campagne du leader du mouvement, Jean-Luc Mélenchon, s'en est également prise au candidat Manuel Valls sur Twitter, le traitant de "tricheur" et appelant à un recomptage à Evry.
"Cela concerne quatre bureaux, tous à Evry", a précisé Ulysse Rabaté, 30 ans, conseiller municipal (PCF) à Corbeil-Essonnes, suppléant de Mme Amrani, 40 ans, conseillère municipale (PCF) à Evry, évoquant une situation "extrêmement douteuse". "On sera demain matin en préfecture avec les procès-verbaux. On est déjà en contact avec des avocats”, a-t-il assuré. Ulysse Rabaté s’était déjà présenté face à Manuel Valls en 2012. Farida Amrani, 40 ans, a été élue en 2014 à la mairie d’Evry en s’opposant au PS.
L'ancien candidat malheureux à la primaire PS élargie a évoqué une campagne "parfois haineuse". Avec Le Foll, il est l'un des rares anciens ministres du quinquennat Hollande à rester à l'Assemblée nationale : Touraine, Urvoas, El Khomri, Vallaud-Belkacem, notamment, ont été sanctionnées.
Un échec de Valls symboliserait dans l'Histoire la décapitation du Parti socialiste.
L'ex-locataire de Matignon, 54 ans, n'aurait plus qu'un seul mandat (conseiller municipal à Evry) malgré le soutien de plusieurs poids lourds des anciens et de l'actuel gouvernements : Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian ou François Bayrou (actuel garde des Sceaux, lui-même soupçonné d'avoir employé sa secrétaire particulière au service du MoDem), ainsi que celui du comité local d'En Marche!... Valls partait favori de ce second tour, fort de son avance de près de 2.200 voix sur Mme Amrani au soir du premier tour : 25,45% des voix contre 17,61%. Il pouvait cependant craindre un sursaut de participation, après une importante abstention au premier tour (60%) et un report des voix défavorable dans cette circonscription où Jean-Luc Mélenchon était arrivé en tête à l'élection présidentielle.
Contre La France Insoumise, Manuel Valls avait également bénéficié du soutien du sénateur LR de l'Essonne Serge Dassault, mis en examen pour des soupçons de fraude électorale à Corbeil-Essonnes, mais en attente d'une décision.
Valls sera-t-il pareillement mis en examen pour des soupçons de fraude électorale ?...
"Cela concerne quatre bureaux, tous à Evry", a précisé Ulysse Rabaté, 30 ans, conseiller municipal (PCF) à Corbeil-Essonnes, suppléant de Mme Amrani, 40 ans, conseillère municipale (PCF) à Evry, évoquant une situation "extrêmement douteuse". "On sera demain matin en préfecture avec les procès-verbaux. On est déjà en contact avec des avocats”, a-t-il assuré. Ulysse Rabaté s’était déjà présenté face à Manuel Valls en 2012. Farida Amrani, 40 ans, a été élue en 2014 à la mairie d’Evry en s’opposant au PS.
Chaud à la mairie d'Evry. des policiers municipaux sortent des militants. pic.twitter.com/p7nPm11Yat— Abdelhak El idrissi (@Abd_Al_Hak) 18 juin 2017
Un échec de Valls symboliserait dans l'Histoire la décapitation du Parti socialiste.
L'ex-locataire de Matignon, 54 ans, n'aurait plus qu'un seul mandat (conseiller municipal à Evry) malgré le soutien de plusieurs poids lourds des anciens et de l'actuel gouvernements : Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian ou François Bayrou (actuel garde des Sceaux, lui-même soupçonné d'avoir employé sa secrétaire particulière au service du MoDem), ainsi que celui du comité local d'En Marche!... Valls partait favori de ce second tour, fort de son avance de près de 2.200 voix sur Mme Amrani au soir du premier tour : 25,45% des voix contre 17,61%. Il pouvait cependant craindre un sursaut de participation, après une importante abstention au premier tour (60%) et un report des voix défavorable dans cette circonscription où Jean-Luc Mélenchon était arrivé en tête à l'élection présidentielle.
Contre La France Insoumise, Manuel Valls avait également bénéficié du soutien du sénateur LR de l'Essonne Serge Dassault, mis en examen pour des soupçons de fraude électorale à Corbeil-Essonnes, mais en attente d'une décision.
Valls sera-t-il pareillement mis en examen pour des soupçons de fraude électorale ?...
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