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mercredi 5 mars 2014

Confiance perdue: la Commission européenne place l'économie française sous surveillance renforcée

Carton rouge contre la gestion de l'économie par Hollande

La Commission européenne a épinglé le manque de compétitivité et le niveau élevé de la dette français


L'économie française est devenue un sujet de préoccupation pour l'Union européenne, au même titre que celle de l'Espagne ou de l'Irlande.


L'idéologie socialiste plombe la France 

L'économie française inquiète la Commission européenne en raison de son manque de compétitivité, d'un coût du travail trop élevé et d'une dette publique qui ne cesse de s'alourdir. Sans oublier un rythme de réformes jugé trop lent pour redresser la barre. "Le déficit commercial qui ne cesse de se creuser reflète la perte continue des parts de marché à l'exportation", analyse la Commission. "Malgré les mesures prises pour favoriser la compétitivité, jusqu'à présent, le rééquilibrage est limité. (...) Le coût du travail reste élevé et pèse sur les marges des entreprises", souligne -t-elle dans son rapport. Mais, à l'unison idéologique avec l'exécutif sur le "pacte de responsabilité", les syndicats ouvriers maintiennent leurs exigences d'objectifs chiffrés exigeants et de sanctions sur le patronat créateur d'emplois.


Ce que la Commission attend de la France 


Hollande doit peser sur deux leviers: réduction du déficit budgétaire, ce qui signifie de réduire ses dépenses (créations de postes dans l'enseignement, par exemple), mais pas seulement. En novembre 2013, l'Etat faisait toujours de l'intox en disant qu'il tiendrait ses dépenses et ramènerait comme prévu l'ensemble des déficits publics à 4,1% du PIB, selon le projet de loi de finances rectificative présenté. Mais Hollande guerroie au Mali ou en Centrafrique et menace la Russie en Ukraine...

Pour éviter qu'un tel scénario ne se reproduise, il est également demandé à la France de mener d'importante réformes pour rendre son économie plus compétitive. Mais Hollande s'épanouit dans le sociétal, réformant le mariage et trompant la confiance des Français sur la GPA, plutôt que de mener une réforme fiscale énergique... L'objectif de réduction du déficit public à 3% était enterré, comme l'âge de départ à la retraite à 60 ans.


La France a déjà reçu un avertissement et perdu la confiance 



Bruxelles va scruter avec encore plus d'attention les comptes de la France, d'autant que Hollande a déjà utilisé son joker en obtenant en mai 2013 un délai supplémentaire pour repasser sous la barre des 3% de déficit. Sauf que d'après les derniers calculs de Bruxelles, ce dernier avoisinera les 3,9% en 2015, alors qu'il est censé repasser sous la barre des 3%.

Hollande nous mène au goufre. 
Les scrutins de mars et mai sont des occasions majeures de rappel à l'ordre de la majorité présidentielle.

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