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lundi 12 avril 2010

Grenoble - Sauvage agression: 2 interpellations

Hortefeux accourt

Deux hommes ont été interpellés lundi matin à ma suite de l'agression d'un jeune de 23 ans, sauvagement frappé et poignardé vendredi soir dans le centre-ville de Grenoble. PaSiDupes rappelle la barbarie de "jeunes" de Sannois en janvier dernier.

«Défavorisés », ils se croient justifiés à s'en prendre à des privilégiés

Connus des services de police pour violences, les suspects, ùgés d'une vingtaine d'années, étaient interrogés lundi matin à l'hÎtel de police de Grenoble. Mais "parmi eux ne figure pas l'auteur du coup de couteau", a précisé une source policiÚre.
Les deux suspects faisaient partie du groupe d'une dizaine de « jeunes » (mot vide), identifiĂ©s par des camĂ©ras de surveillance comme Ă©tant montĂ©s vendredi soir dans le mĂȘme tramway que Martin, le jeune diplĂŽmĂ© en cartographie agressĂ©.

Tout a commencé quand l'un des membres du groupe a demandé une cigarette à la petite amie de Martin, avec laquelle il revenait d'une soirée en compagnie d'un ami commun. Or, celle-ci venait de fumer la derniÚre de son paquet.
Les agresseurs ont alors verbalement aggressé ces derniers, arrivés à leur destination et qui tentaient de les ignorer, selon la police. Martin a alors été frappé à coups de pieds au visage avant de recevoir des coups de couteau au bras et dans le dos, avec perforation d'un poumon.

Témoignages

"Vers 23H00, un jeune homme paniqué est entré dans le restaurant pour me demander d'appeler les pompiers. Je suis sorti et j'ai vu un jeune homme allongé à terre. Il perdait beaucoup, beaucoup de sang mais il était conscient", a expliqué dimanche Gérald Bassy, gérant d'un restaurant voisin.
"Une femme qui passait par là a alors fait un garrot au bras de la victime, mais c'est seulement quand les pompiers sont arrivés qu'on s'est aperçu qu'il avait reçu un coup de couteau dans le dos", a-t-il ajouté.

Le premier magistrat de la ville y voit un « acte barbare »
"Je forme le voeu que l'enquĂȘte menĂ©e par la SĂ»retĂ© dĂ©partementale puisse aboutir le plus rapidement possible, afin que les auteurs de cet acte barbare soient identifiĂ©s et sanctionnĂ©s", a rĂ©agi lundi le dĂ©putĂ©-maire (PS) de Grenoble, Michel Destot, face Ă  "cet acte de violence odieux". Il a bien dĂ» avoir un mot pour la victime...
En attendant, la politique socialiste de prévention continue, tandis que Destot réclame des sanctions...
Geste décomplexé
La scÚne eut lieu en plein centre ville et les « jeunes » s'éloignÚrent d'un pas tranquille.

Encore un ministre qui joue les super-préfets

Dimanche, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait indiqué que "onze personnes avaient été identifiées" grùce aux caméras de surveillance et avait également annoncé "certaines interpellations", non confirmées localement.
Selon la prĂ©fecture, "des personnes avaient Ă©tĂ© interpellĂ©es vendredi soir aprĂšs l'agression puis relĂąchĂ©es, faute d'avoir pu ĂȘtre formellement identifiĂ©es comme les auteurs par les tĂ©moins".
Le ministre de l'IntĂ©rieur Brice Hortefeux Ă©tait attendu dans l'aprĂšs-midi, d'abord Ă  15H00 au CHU de Grenoble, oĂč est hospitalisĂ©e la victime, sortie du coma mais qui pourrait "conserver de graves sĂ©quelles neurobiologiques", selon la police, et ensuite Ă  un point presse Ă  16H15 Ă  la prĂ©fecture de l'IsĂšre.

Nos ministres ne résistent pas à la surenchÚre

Depuis la canicule de 2003, Ă  chaque fois qu'il se passe quelque chose sur le territoire, grĂšve avec menace de tout faire sauter, violence urbaine ou tempĂȘte, le ministre en charge du secteur fait le dĂ©placement.

La presse démagogique les a entraßnés dans leur sillage compassionnel, mais nos ministres sont-ils vraiment dans leur rÎle?

Les gouvernements du XXIe siĂšcle entrent en concurrence avec les associations humanitaires.
En tant qu' « entité associative », le gouvernement Fillon pourrait faire de l'ombre à bien des plateformes, réseaux et collectifs et recevoir le prix Nobel de la paix.

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