POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 21 avril 2010

Débat sur l'identité nationale ? Une photo règle la question

De l'art ou de la provocation: on se pose même la question !

Insultante provocation

Photo « un brin » provocatrice en ces temps de débat sur l’Identité nationale, peut-on lire dans une certaine presse: telle est l'appréciation de 20Minutes.
Elle ne représente en effet qu'un homme s’essuyant les fesses - ailleurs, on lit « se torche » - avec le drapeau tricolore. Cet acte et la publication de la photo ne provoqueraient d’indignation que dans les Alpes-Maritimes.


Il faut espérer que l'amère Royal, la candidate battue de la gauche à la présidentielle, nous épargnera son offre de pardon pour le malotru, mais il faut s'attendre à ce que le Premier secrétaire du PS, la dénommée Aubry, nous fasse encore le coup de celle qui n'a pas eu vent de l'affaire.


Si Charles-Ange Ginésy, député-maire de Peone-Valberg, estime selon TF1News que «cette histoire est bien pire que La Marseillaise sifflée dans les stades», Eric Ciotti aurait écrit à Michèle Alliot-Marie «afin qu'elle envisage d'engager une action à l'encontre des auteurs de ces agissements».
Et les autres ?

Les responsables

  • Le photographe
    Il déplore qu'on fasse tout un plat d' « une histoire de fou » !...
  • mais aussi le diffuseur
    La Fnac de Nice a sélectionné le cliché dans la catégorie «politiquement incorrect» à l’occasion d’un concours photo. Elle s'est ravisée dans un sursaut de conscience et l’a retirée de la liste de ces lauréats.

    Qui osera revendiquer la liberté d'expression?

    Cette photo n'est pas seulement « politiquement incorrecte »: elle constitue un délit d’outrage, passible d’une amende de 7.500 euros et de dix mois d'emprisonnement. Lien Légifrance
    «C’est le seul fondement sur lequel on peut agir», a expliqué à 20minutes.fr l’avocat Emmanuel Pierrat. « Mais c’est une loi très récente, il n’y a pas de jurisprudence à mon souvenir», ce qui ne permet pas de clarifier ce qu’englobe ce délit d’outrage. «En droit pénal, il faut un élément matériel, la photo, et un élément intentionnel», rappelle l’avocat. En l’occurrence, les intentions du photographe -artistiques ou outrageantes-, qui ne sont pas connues.
    A la justice de se prononcer.

    Une mise à l'épreuve ?


    Il se pourrait que la loi française ne soit pas validée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Depuis qu'elle a retoqué plusieurs lois françaises attentatoires à la liberté d’expression, des opposants au débat sur l'identité nationale ont manifestement voulu tester la loi.

    De nos jours, non seulement on enlève le bas avant le haut, mais on fait dans le scatologique.
    Evidemment, le support n'est ni une représentation de Mahomet, ni le portrait de Staline ou du Che...

    En attendant un nouveau sondage cousu main
    voici celui de février dernier
    Difficile de prétendre que la tendance se serait inversée
    et que les Français n'ont plus les moyens de se payer un rouleau de Lotus.
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