Et même simplement " heurté", pour Le Parisien aussi: même pas "violemment" et pourtant son "pronostic vital est engagé"...
Une patrouille de la BAC a voulu contrôler le conducteur d'une voiture volée. L'automobiliste en infraction a ensuite percuté l'un des policiers. La patrouille de la BAC effectuait une ronde sur le secteur de l'avenue de la Résistance lorsqu'ils ont remarqué un véhicule stationné avec une personne au volant.
Le fonctionnaire de police d'une quarantaine d'années a été agressé dans l'exercice de ses fonctions de maintien de l'ordre par une voiture à Savigny-sur-Orge, EELV, en Essonne, a-t-on appris de sources concordantes.
Le pronostic vital du fonctionnaire âgé d'une quarantaine d'années est engagé.
Au moment du contrôle policier, le conducteur, entouré de trois autres individus, a démarré en trombe en percutant l'un des fonctionnaires. Il a été pris en charge par les pompiers, puis le SAMU, avant d'être transporté à l'hôpital de la Pitié- Salpêtrière.
Les trois individus en transaction avec le conducteur de la voiture se sont quant à eux enfuis sans être inquiétés.
Le policier violemment heurté a un traumatisme crânien et une fracture de la jambe
Invité de BFMTV ce mercredi, Claude Carillo, secrétaire général du syndicat Alliance Essonne, a donné de plus amples informations sur l'état de santé de son collègue. Le policier qui "s'est fait roulé dessus" a un "traumatisme crânien très important et une fracture de la jambe". Ce mercredi matin, il est encore "entre la vie et la mort".
"La colère nous habite", déclare le secrétaire général Alliance de l'Essonne. Une enquête est en cours, a-t-il précisé. Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait part de son "soutien" au fonctionnaire percuté et a assuré que "tous les moyens sont mis en œuvre pour retrouver l’auteur en fuite".
Lien Twitter<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">Attaquer un policier dans l’exercice de sa mission, c’est attaquer la <a href="https://twitter.com/hashtag/R%C3%A9publique?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#République</a>, ses lois, ce qui fonde le vivre-ensemble. C’est odieux et inacceptable. Mon soutien à ce policier, ses collègues et ses proches. Justice sera faite. <a href="https://twitter.com/hashtag/SavignySurOrge?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#SavignySurOrge</a> <a href="https://twitter.com/PoliceNationale?ref_src=twsrc%5Etfw">@PoliceNationale</a> <a href="https://t.co/AvvQ9f43Sj">https://t.co/AvvQ9f43Sj</a></p>— Yaël BRAUN-PIVET (@YaelBRAUNPIVET) <a href="https://twitter.com/YaelBRAUNPIVET/status/1316275273931907072?ref_src=twsrc%5Etfw">October 14, 2020</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>]
Le maire écolo dénonce une situation à laquelle son parti a apporté sa contribution
<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">Essonne: le maire de Savigny-sur-Orge dénonce "un problème d'absence de respect envers les forces de l'ordre" <a href="https://t.co/esemAotplD">pic.twitter.com/esemAotplD</a></p>— BFMTV (@BFMTV) <a href="https://twitter.com/BFMTV/status/1316276636103434240?ref_src=twsrc%5Etfw">October 14, 2020</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>]
Et une fois qu'on a dit ça, on fait quoi? Cette ex-avocate, d'abord engagée avec les Restos du Coeur à l'antenne de Chanteloup-les-Vignes, Yvelines, est députée LREM et présidente de la commission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de l'Administration générale de la République à l'Assemblée nationale.
Son soutien consiste en quoi ? Dans un rapport vieux de deux ans et demi (mars 2018), Yaël Braun-Pivet proposait de construire dix-huit « centres pénitentiaires de réinsertion » (CPR) de 150 places maximum chacun, soit 2.700 nouvelles places en milieu ouvert. Elle souhaite y ajouter les treize entités présentes sur le territoire aujourd'hui, destinées aux peines courtes ou aménagées, classées en QPS (quartier de préparation à la sortie), QPA (quartiers pour peines aménagées) ou QNC (quartiers nouveau concept). Au total, 3.300 places de prison en milieu ouvert devaient être créées, à destination essentiellement des détenus qui purgent une courte peine de moins de deux ans, sauf les plus dangereux qui auraient, par exemple, commis des violences volontaires. Tous feraient l'objet d'une évaluation individuelle renforcée avant leur entrée dans un CPR.
Où en était-on en juin 2020 ? Macron promet toujours : "Nous construirons 15.000 places de prison supplémentaires sur le quinquennat, soit environ un quart de plus qu’aujourd’hui. L’objectif est in fine que 80% des détenus au moins soient en cellule individuelle. Nous devons également revenir à des établissements à taille humaine, dans lesquels il soit possible d’organiser un parcours de détention, des activités, du travail." Bilan: rien ne bouge encore !