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mercredi 20 février 2008

Municipales 2008 - Rama Yade estime que le racisme inspire les attaques du PS

La gauche s’en prend à elle «parce qu’(elle est) noire»
Rama Yade, la secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, présente sur la liste UMP à Colombes (Hauts-de-Seine), lors d’une réunion publique, stigmatise «cette gauche (...) qui s'en prend à moi parce que je suis noire». Des propos dénoncés par le candidat PS Philippe Sarre.

Lors de cette réunion tenue samedi à Colombes, dont des extraits sont visibles sur le site internet du Parisien, Rama Yade évoque sa visite improvisée en septembre dernier à des squatteurs qui avaient monté un campement en plein air à Aubervilliers, et qui en avaient été expulsés par le maire. A la suite de sa visite, Ils avaient obtenu de la justice d'être délogés.«Je suis allée voir et j'ai découvert que le maire qui avait fait ça était un maire communiste», explique la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme. «Cette gauche qui dit défendre les modestes, les minorités et les immigrés, c'est cette gauche qui s'en prend à moi, qui ne suis que numéro 3 de la liste, je le rappelle, qui s'en prend à moi parce que je suis noire», ajoute Rama Yade. La tête de la tête de liste ne leur suffit pas?

Philippe Sarre change de terrain et ne s'en tient pas aux faits. Il ne se défend pas d'attaques inspirées par le racisme. Il verse dans le subjectif et le jugement. Il dénonce des propos d'une «rare violence» et «trouve désolant que l'UMP en soit rendue à ce niveau et qu'un membre du gouvernement de la République n'ait pas d'autres arguments à faire valoir en direction des Colombiens».
Quand il passe aux faits, il fait appel à des témoignages de" personnes" anonymes. «Il m'a par ailleurs été rapporté par des personnes présentes à cette réunion que Mme Yade s'était plainte du fait que la gauche à Colombes mettait en cause la validité de ses diplômes parce qu'elle était noire et que la gauche n'aimait pas que les noirs réussissent», ajoute encore Philippe Sarre. Il reconnaît donc que la rumeur court. Et le candidat PS de conclure : «En l'absence d'excuses publiques, nous nous réservons la possibilité de poursuivre en justice ces propos diffamants et souhaitons que chacun et chacune revienne à une attitude digne et responsable.» Il est prudent d'évoquer une "possibilité" en effet, mais est-ce un chantage bien raisonnable?

La dirigeante communiste Marie-George Buffet a elle aussi réclamé des "excuses publiques du gouvernement" suite aux propos de la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme. Le stalinisme a la vie dure et Marie-George occulte les propos d'un ancien secrétaire général communiste. Le 20 février 1981, Georges Marchais réclama « l’arrêt de l’immigration », dénonce « le risque de ghettos dans les communes ouvrières ». Il demande aussi plus de sévérité contre la drogue et la délinquance. Violemment attaqué par le PS et l’extrême-gauche, il s'emporte: « Quelle idée lamentable se font ces gens-là des travailleurs : Bornés, incultes, racistes, alcooliques, brutaux, voilà comment seraient les ouvriers et les ouvrières! De telles attaques ne déshonorent que leurs auteurs et ne méritent que le mépris »."
VOIR et ENTENDRE

Communistes expulsant des immigrés

Passage des paroles aux actes. Le 24 décembre 1980, les élus PC de Vitry saccagent à coups de bulldozer un foyer de travailleurs immigrés maliens et, en février 1981, le si "démocrate" et "débonnaire" secrétaire général précédent, Robert Hue, organise une manifestation dans sa commune de Montigny-lès-Cormeilles pour faire expulser une famille marocaine sur laquelle il a fait courir la fausse rumeur qu'elle se livrait à du trafic de drogue.



Le porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, le mercredi 20 février, a apporté son soutien à Rama Yade, estimant qu'il n'était "pas si facile d'être engagé en politique en portant son histoire, qui est l'histoire d'un parcours de la diversité".
Benjamine du gouvernement français à 31 ans, proche du président Nicolas Sarkozy, Rama Yade est aussi une des volontaires de l'ouverture. Elle est présentée par le chef de l'Etat comme l'un des symboles de la diversité de son gouvernement.

jeudi 6 septembre 2007

La CNT n'a pas oublié les bulldozers communistes contre des immigrés

'Indigénes de la république'? Un peu, mais pas trop...
'Quand le Parti communiste était encore puissant, il ne craignait pas de faire campagne aux cris nationalistes de "Produisons français", et il hésitait encore moins à envoyer des bulldozers pour qu’ils rasent un "foyer d’immigrés" abritant des travailleurs en situation tout à fait régulière. Ce fut le cas à Evry [devenue labonne ville du petit Manu Valls], où les bulldozers communistes ensevelirent sous les décombres le peu d’affaires des travailleurs qui logeaient dans un foyer pourtant officiel. '
Les staliniens ne savent pas comment utiliser les bulldozers utilement: pour construire, par exemple, des logements... Avec les communistes, l'histoire se répète: c'est sans doute ce qu'il faut entendre par 'sens de l'Histoire'...

On pourrait en rester là, mais les jeunes électeurs communistes ne savent pas bien pour qui ils votent, puisque les professeurs militants de la FSU font l’impasse sur certains aspects de notre histoire contemporaine…
A Vitry-sur-Seine, le 24 décembre 1980 la municipalité communiste fait détruire au bulldozer un foyer de travailleurs immigrés abritant 300 travailleurs maliens. Le maire Paul Mercieca est soutenu par Georges Marchais puis par une résolution du Comité Central du Parti. Le retentissement de cette affaire en fera un des événements révélateurs d'une crise du PCF qui a fait surgir le problème de l’immigration dans le débat politique français.

Les bons camarades du CNT ne s'en tiennent pas là et rafraîchissent la mémoire du PCF:
'Tout à fait récemment, pendant les manifestations anti-CPE, on se souvient que la répression des "forces de l’ordre" a largement bénéficié de la complicité des services d’ordres syndicaux, notamment celui de la CGT. Comme certains d’entre nous ont pu le voir et comme de très nombreux témoignages en attestent, les gros bras des syndicats, CGT en tête, se sont livrés à de véritables ratonnades, à une chasse au faciès (et notamment à Paris, place de la République le 18 mars, ou les syndicalistes ont frappé à coup de matraque télescopique et de gourdin tous les jeunes garçons noirs qu’ils ont pu coincer.'

Ne sont-ils pas merveilleux autant qu'ils sont?