Empêcher les flux de vacanciers vers les régions, Castaner sait faire : pour les migrants, c'est une autre histoire...
Fermer nos frontières à l'immigration non-désirée, c'est infaisable, disaient-ils, mais ils l'ont fait pour le Covid19, virus aérien...
Le début des vacances scolaires de printemps - celles qu'on appelait "de Pâques" avant l'islamisation du pays - dans quelques jours ne sera pas synonyme de "grands départs", a prévenu Christophe Castaner. Mercredi, le ministre de l'Intérieur a fermement rappelé aux Français que les règles sanitaires du confinement pour lutter contre la propagation du coronavirus ne sont pas levées. "Très concrètement, on ne part pas en vacances pendant la période de confinement", a-t-il ordonné sur LCI.
Pour s'assurer que les Français concernés par le début vendredi soir des vacances scolaires de Pâques, soit la zone C (Ile-de-France et Occitanie), ne partent pas, notamment de la région parisienne, l'une des deux zones les plus contaminées, Castaner a renforcé les contrôles sur les grands axes routiers, mais aussi dans les aéroports et les gares où "l'offre ferroviaire est réduite à 6% de sa capacité".
"Tout abus sera sanctionné", a menacé le ministre
Il a d'ailleurs demandé aux préfets concernés de vérifier le niveau des locations saisonnières dans les zones touristiques. "Le confinement est une contrainte pour les familles, je le sais, mais nous devons tenir", a commenté le ministre.
Dans l'agglomération parisienne, le préfet de police de Paris a décidé de faire respecter le confinement "avec la plus grande fermeté" - sans gaz lacrymogènes, ni LBD40 - avec la mise en place de contrôles renforcés, dès vendredi.
Dans un communiqué, la préfecture de police rappelle que tous les voyageurs devront être munis de leur attestation de déplacement dérogatoire ou de leur attestation d'employeur justifiant du caractère professionnel de leur déplacement.
"A défaut de justificatif valable, les voyageurs seront verbalisés pour non respect des mesures de confinement et ne seront pas autorisés à poursuivre leur route, à prendre leur train ou leur avion", a-t-elle souligné.
Les forces de l'ordre ont réalisé environ 5,8 millions de contrôles depuis le début du confinement, le 17 mars, et dressé 359.000 procès verbaux pour non-respect de ces mesures, a par ailleurs souligné le ministre de l'Intérieur, lors de son entretien télévisé.
"Quand nous contrôlons ce n'est pas pour verbaliser mais garantir le confinement", a-t-il cru bon d'expliquer le ministre.
Tout en rendant un hommage appuyé au travail des forces de sécurité intérieure, le noctambule a maintenu la doctrine gouvernementale sur l'utilisation des masques. Ils doivent aller en priorité aux soignants et les policiers et gendarmes ne sont autorisés à se protéger qu'en présence d'un cas symptomatique. La règle est fortement contestée par les organisations syndicales des policiers.
L'adjoint à Laurent Nuñez, étrangement confiné place Beauvau, a pourtant confirmé officiellement qu'environ 10.000 personnels de la police nationale fonnt l'objet de mesures de quatorzaine ou étaient en arrêt pour permettre la garde de leurs enfants.
"10.000 sur 150.000, c'est un faible taux au regard du total engagement de nos forces de sécurité intérieure", a-t-il commenté.
Au total, le ministère de l'Intérieur déplore néanmoins trois morts imputables au coronavirus: un agent administratif de la préfecture de police de Paris, un personnel de préfecture et un sous-officier de la gendarmerie.
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