Macron renonce à sa future retraite - à 45 ans - de président de la République
Pas de volonté d'affichage, assure l'Elysée, il fallait le préciser, en effet
Monsieur de Rugy renonce au homard pour Noël |
Les gens qui nous gouvernent nous prennent toujours pour des billes !
C'est encore depuis l'étranger, la Côte d'Ivoire, que Macron tente de nous rouler dans la farine de manioc ivoirien. En visite aux armées "colonialistes", selon nombre de nos amis africains, Macron a annoncé ce samedi soir qu'il renonce à sa future retraite de président de la République. Son cadeau de Noël aux Français, cohérence avec son projet de réforme des retraites et exemplarité de retraité quadragénaire obligeant - après deux années et demi de mobilisation sociale ininterrompues (actions des Gilets Jaunes suivies de grèves syndicales nationales) -, n'était pas prévu dans ses engagements de campagne...
Il y a droit depuis la loi de 1955, fait valoir l'Elysée.
"Il ne percevra pas cette [pension de ] retraite prévue à la fin de son mandat - à 45 ans - par la loi, car il estime que cette loi de circonstance a vocation à être normalisée. Il ne se l'appliquera donc pas. Il ne liquidera pas non plus cette somme lorsqu'il prendra sa retraite [plus tôt que les actuels cheminots de la SNCF et agents de la RATP, à respectivement 53 ou 50 ans, contre 64 pour "les gens qui ne sont rien et soumis à l'"âge pivot" annoncé]. Nous sommes dans une ère où les élus doivent être exemplaires", a commenté un conseiller anonymé du président.
Macron aurait été le premier depuis 2007 à continuer à s'y accrocher.
Sarkozy et Hollande, avant lui, ont eu la pudeur de ne pas l'empocher.
Le président est le seul à disposer d'un régime spécifique. Selon l'article 19 de cette loi de 1955, dès leur départ de l'Elysée, les anciens chefs de l'Etat reçoivent à vie une dotation équivalente au salaire d'un conseiller d'Etat, soit 6.220 euros brut par mois. La somme n'est soumise à aucune condition d'âge ni durée de mandat, ni plafond de revenus. Est-elle imposable comme une retraite normale de "fainéants, cyniques, les extrêmes" ?
Avant même d'avoir atteint, en l'âge de la retraite des "gens qui ne sont rien" et sans compter ses années de retraite comme le commun des mortels, Macron nous aurait coûté 1.492.800 euros.
Un nouveau mécanisme va cependant être mis en place !
Macron - et tous les chefs d'Etat après lui - seront en conformité avec le régime universel par points. Il aura assez pour vivre (plus que dignement) sans sa pension mensuelle.
"C'est une opération de communication," ont fustigé certains députés dimanche 22 décembre."Emmanuel Macron est pitoyable". Il est surtout cynique.
Le Parti communiste raille cette annonce populiste. "C'est un luxe que tout le monde ne peut pas se payer", souligne Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.
"C'est insupportable : il n'y a que les grands seigneurs, les très riches, les importants qui peuvent se permettre ce genre de libéralités", a dénoncé le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV.
"Il a les moyens de se passer d'une retraite de 6.000 euros, mais la plupart des gens n'ont pas ces moyens, personnellement je ne les ai pas (...) "Qu'est-ce que ça veut dire ? Je renonce à ma retraite et donc vous aussi vous pourriez y renoncer", a-t-il ajouté, dénonçant la "démagogie" du président.
"Vous qui aurez des retraites de misère, de quoi vous vous plaignez ? Suivez l'exemple du roi ! (Qui lui a plein de points dans sa besace grâce à la banque Rothschild !)", a ajouté l'eurodéputée LFI Manon Aubry sur Twitter.
"C'est insupportable : il n'y a que les grands seigneurs, les très riches, les importants qui peuvent se permettre ce genre de libéralités", a dénoncé le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV.
"Il a les moyens de se passer d'une retraite de 6.000 euros, mais la plupart des gens n'ont pas ces moyens, personnellement je ne les ai pas (...) "Qu'est-ce que ça veut dire ? Je renonce à ma retraite et donc vous aussi vous pourriez y renoncer", a-t-il ajouté, dénonçant la "démagogie" du président.
"Vous qui aurez des retraites de misère, de quoi vous vous plaignez ? Suivez l'exemple du roi ! (Qui lui a plein de points dans sa besace grâce à la banque Rothschild !)", a ajouté l'eurodéputée LFI Manon Aubry sur Twitter.
Macron a ajouté qu'il ne siégera pas au Conseil constitutionnel à l'issue de son mandat. Rien de nouveau non plus sous le soleil républicain. C'est déjà le cas pour les anciens présidents Sarkozy et Hollande qui, avant lui, ont renoncé, de fait, à l'indemnité de 13.500 euros mensuels versés par le contribuable. Sans aucune pression, quant à eux, de la rue...
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