Le ministère des Armées nie la revendication des islamistes
La mort de 13 soldats français n'est pas due à des tirs ou à une action des djihadistes
La France dément que les avions de l'opération Barkhane ont été abattus par Daesh à Gao, le 27 novembre 2019, comme l'affirment les islamistes.
La collision entre les deux hélicoptères au Mali, dans laquelle nos militaires ont péri, est survenue alors qu'ils combattaient, a confirmé le général François Lecointre, chef d'état-major de l'armée française, interrogé par RFI le vendredi 29 novembre.
"C'est absolument faux" que des tirs de djihadistes aient mené à la collision.
Le chef d'état-major de l'armée française a démenti l'affirmation avancée par l'organisation Etat islamique et a affirmé que "ce qui est vrai, c'est qu'il y a eu collision dans une opération de combat très complexe, qui nécessite (...) une très fine coordination."
"Il n'y a pas eu de prise à partie par les djihadistes qui étaient poursuivis et marqués au sol. Il n'y a pas eu de retrait d'un appareil face à un tir de djihadistes", a encore affirmé le général Lecointre.
"L'armée française dit la vérité, s'est-il défendu. Nous la devons à nos soldats et aux familles de nos compagnons qui sont morts. (...) Les enquêtes ne sont pas terminées, les boîtes noires vont être exploitées pour avoir les détails précis de la manière dont nos soldats sont morts".
Le Général Lecointre affirme que « les hélicoptères de la force #Barkhane n’ont pas été pris à parti par les jihadistes de l’#EI avant la collision » mais affirme qu’ils étaient dans une situation de combat et réitère la nécessité d’attendre l’exploitation des boîtes noires @RFI— Wassim Nasr (@SimNasr) November 29, 2019
Les membres de l'équipe de commando qui étaient dans l'un des appareils accidentés, l'hélicoptère Cougar, étaient une équipe d'extraction, présente comme le veut la procédure pour appuyer les équipages des hélicoptères d'attaque Tigre au cas où l'un d'eux devrait se poser en urgence.
Ces commandos, membres des chasseurs alpins, "ne venaient pas d'être embarqués ou débarqués de leur appareil", a encore insisté le général.
Les deux hélicoptères, un Tigre et un Cougar, sont entrés en collision durant une opération de combat contre des djihadistes lundi soir au Mali.
La perte de 13 militaires est une des plus grandes pour l'armée française depuis l'attentat contre le QG français Drakkar à Beyrouth en 1983, qui avait fait 58 morts.
Un hommage national a été rendu aux Invalides aux soldats morts au Mali.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):