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lundi 9 septembre 2019

Grigny (Essonne): un contrôle routier vire en échauffourées

Des tirs de mortier pour accueillir les policiers 

Des policiers ont été attaqués ce dimanche 8 septembre dans une cité de Grigny (Essonne), à la suite d'une course-poursuite.

Une patrouille de la police nationale a été la cible de tirs de mortier, peu après 13 heures, dans un quartier classé "zone urbaine sensible" de Grigny, le quartier de la Grande Borne, vaste zone de logements sociaux (3.685 logements, contre 206 individuels), rapportent plusieurs sources concordantes.

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Les policiers ont d'abord suivi une voiture qui refusait d’obtempérer, avant que ses occupants ne l'abandonnent rue Renoir. Lorsqu'ils se sont rapprochés du véhicule, chargé de stupéfiants, les trois fonctionnaires de l'équipage police-secours ont reçu plusieurs jets de mortiers.

Le conducteur - anonymé - d'un véhicule suspect a refusé un contrôle routier  après plusieurs infractions au code de la route et de graves échauffourées s'en sont suivies. "L'homme" a ensuite abandonné son véhicule (volée) pour prendre la fuite à pied dans la cité de Grigny 2

Entraînés dans cette zone de non-droit, les policiers qui le poursuivaient ont été visés par des jets de pierres lancées par une dizaines de personnes. 
La Grande Borne est connue pour son insécurité et l’extrême gravité des actes criminels imputables à... "certains" de ses résidents. Les violences urbaines de novembre 2005 - suite de la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, à Clichy-sous-Bois - n’ont pas épargné la Grande Borne où furent recensées les confrontations parmi les plus dures du pays.
Un membre de l'équipe championne du monde de football en 1998, qui a refait parler de lui ces derniers jours, Lilian Thuram, alors membre du Haut conseil à l'intégration, déclara le 8 novembre 2005 que "avant de parler d'insécurité, il faut peut-être parler de justice sociale"
La Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) remarqua en revanche  que "les jeunes des cités étaient habités d'un fort sentiment identitaire."
A Montgeron, Essonne, à 12 kms de Grigny
Mais c'est aux Bahamas frappés par l'ouragan Dorian que Macron déploie "plusieurs dizaines" de militaires français : "Des missions de transport, de déblaiement, de réparation et de sécurisation," précise l'illustre Le Drian.Le Secours populaire, qui comptait se renflouer en lançant un appel aux dons, se plaint d'avoir reçu moins de 2.000 euros pour aider les Bahamas.
Les agents sont ensuite la cible de tirs d'engins pyrotechniques, lancés par un mortier. "C'est une vraie arme. C'est un tube dans lequel on met des feux d'artifice, de gros calibre, et les individus allument ces feux d'artifice en direction (...) de nos collègues. C'est dévastateur", s'indigne le secrétaire général du syndicat Unité SGP Police en Essonne, département socialiste de 1998 à 2015.  

A Grigny, tous les "hommes" ne sont pas comme ça !
Un des policiers attaqués a été légèrement blessé à l'avant-bras, et souffre de problèmes d'audition. "Pour se dégager, il a dû faire usage de son arme à plusieurs reprises vers le sol", rapporte "une source proche de l'enquête" citée par Le Parisien. 

A noter la notion de rapport de cause à effet, selon la presse : 
"Grigny : des policiers ouvrent le feu après avoir été visés par des tirs de mortier." (titre du journal Le Figaro). Il écrit d'ailleurs: "Des policiers ont ouvert le feu au moins huit fois, dimanche 8 septembre à Grigny (Essonne). Après qu'un automobiliste a refusé d'obtempérer, d'autres individus ont visé les forces de l'ordre avec des tirs de mortier."

"Grigny : visés par des tirs de mortier, des policiers ouvrent le feu" (LCI). "Des policiers ont été pris à partie ce dimanche à Grigny (Essonne), et l'un d'eux a été blessé à la suite d'un tir de mortier. Selon nos informations, les fonctionnaires ont ouvert le feu au moins huit fois pour se dégager, sans faire de blessé."

Pour l'Express, il s'agit d'
"un incident entre les forces de l'ordre et des habitants du quartier de Grigny, dans l'Essonne, [qui] a dégénéré, blessant un policier dimanche après-midi." Le policier est juste brûlé aux avant-bras...

"Aucune interpellation n'a pour l'heure été effectuée," précise-t-on. 
Les trafiquants de drogues courent toujours, mais Castaner est sur le coup, avec diligence, fermeté et détermination...

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