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jeudi 1 août 2013

Reprise de la croissance: le gouvernement forcé d'arrêter de nous berner

Le gouvernement encore trop optimiste sur la croissance

L'exécutif est contraint de réviser à la baisse sa prévision de croissance pour 2014

Hollande avait fixé l'objectif 
de réduction du déficit à 3 % du PIB fin 2013, 
mais Moscovici a fini par avouer qu'il ne serait pas atteint...

Hollande devra vraisemblablement la faire passer de 1,2% à 0,8%
, 
comme 

l'a discrètement admis Pierre Moscovici, le 31 juillet sur RTL.
"Notre objectif, c'est 0,8% puis ensuite repasser nettement au-dessus de 1%, 1,5% pourquoi pas [sic !] 2% en 2015 et 2016".Jusqu'ici, le ministre des Finances tablait sur une croissance de 1,2% pour l'année prochaine.
Les margoulins du gouvernement doivent se rendre à l’évidence, leurs prévisions étaient devenues beaucoup trop optimistes: le FMI et l’OCDE tablent sur 0,8%, les experts privés, en moyenne, ne tablent que sur 0,5% environ, ce qui paraît aujourd’hui un possible maximum !

VOIR et ENTENDRE Emmanuel Lechypre (BFMTV) dénoncer la mauvaise foi de ce gouvernement:

La consommation des ménages asphyxiée


Le gouvernement tentera vraisemblablement de nous faire encore rêver à 0,8% à l'automne, mais il faudrait que la croissance dépasse 0,2% chaque trimestre à partir de maintenant jusqu’à fin 2013.
Or, on voit mal d’où pourrait venir le rebond. 
La consommation est asphyxiée par la rigueur salariale, le chômage et les hausses d’impôts : quand on regarde toutes les enquêtes, les ménages vont se serrer la ceinture.

Le baromètre Ca Com BFM Business montre, par exemple, que les parents d’enfants scolarisés sont 35% à penser boucler leur budget de rentrée scolaire plus difficilement que l’an dernier dont 15% beaucoup plus difficilement.

La France  manque aussi de compétitivité et peine à exporter. 
De plus, la pression fiscale notamment plonge les entreprises dans une situation financière très dégradée et elles peuvent craindre encore de nouveaux changements réglementaires et fiscaux, ce qui ne les incitera guère à investir.

Malgré ses incohérences, Bercy mise sur le logement
A la condition que le gouvernement relâche la pression sur les propriétaires, un seul levier pourrait être toutefois actionné avec un impact réel sur la croissance : le secteur du logement et de la construction compte beaucoup de main d’œuvre mobilisable sur le territoire, mais dans un contexte de crise persistante du logement. La balle est dans le camp du gouvernement, lequel vient encore de tracasser le secteur. Si la ministre du Logement, Cécile Duflot, veut plafonner les frais d'agence et encadrer les tarifs des syndics, les niches fiscales sur le logement et la rénovation thermique des bâtiments vont être rabotées de 1,1 milliard d'euros en 2013, alors que François Hollande lance dans le même temps un plan d'urgence pour le logement.
Deux niches vont faire les frais de la rigueur: la déductibilité des intérêts d’emprunts sur l’achat de la résidence principale et la rénovation énergétique des habitations. Le "crédit d’impôt développement durable", qui touche les dépenses d’équipements des habitations principales en faveur des économies d’énergies, va ainsi être réduit de 500 millions d’euros. En 2009, cette niche pesait 2,7 milliards d’euros. En 2013, elle sera réduite à 650 millions d’euros. 600 millions supplémentaires seront économisés sur le crédit d’impôt lié aux intérêts d’emprunts pour l’habitation principale, ramené de 2,1 milliards à 1,46 milliard entre 2012 et 2013.Des hausses d’impôts qui concernent donc le logement et la rénovation énergétique, pourtant placés comme des priorités du quinquennat Hollande !

0% pour l'Observatoire BFM Business

En attendant, le "social ecorama", leur indicateur du climat des affaires à partir de l’humeur des réseaux sociaux qui avait annoncé la fin de la récession dès le printemps, se dégrade à nouveau depuis la mi-juillet
Au final, l’Observatoire BFM Business reste calé sur une prévision de 0% pour 2014.

Le gouvernement rêve du contexte des années Jospin et d'une relance extérieure
Le nouveau chiffre de prévision de croissance pour 2014 va en outre compliquer le bouclage du prochain budget.

Si la croissance est revue à la baisse, comment respecter le partage des efforts qui était initialement promis ? C'est une question délicate qui se pose à Hollande, un casse-tête aussi pour ce pauvre Moscovici, dont on ne se demande plus s'il est plus compétent que son maître. 

A l'origine il y a une promesse présidentielle:
il faudrait que les 
2/3 des efforts qui seront demandés l'année prochaine viennent des économies sur les dépenses. 
Autrement dit, en 2014, ce sont principalement l'Etat, les collectivités
t les organismes publics qui devraient faire des sacrifices importants.
Cette nouvelle répartition est très importante car elle est censée rassurer ou en tout cas calmer des ménages et des entreprises échaudés par un budget 2013 qui s'appuyait principalement sur eux. 8 milliards d'euros à trouver en plus.


En mars 2013, 
le magicien Hollande avait justifié les mesures prises alors pour redresser les comptes publics 
"Redresser les comptes est une obligation financière, morale 
mais c'est également une obligation de souveraineté
parce que la France ne doit jamais être
en difficulté sur les marchés", avait-il argué.

En prévision, ce gouvernement a mangé son pain blanc en plusieurs gueuletons
 offerts aux ministres et aux parlementaires (cf. libellés "grande bouffe", ci-dessous), à Matignon comme à l'Elysée en juillet...

Les cigales ont bâfré entre elles, aux fourmis de payer l'addition.

1 commentaire:

  1. l inversion de la courbe du chomage................????????????

    avec les emplois aidés payés a 75% avec nos impots.........si ça ce n'est pas founir de la viande gratis aux patrons socialos.........et autres entreprises du btp...........qui n'emploient pour la plupart de de l'immigration payée en dessous du tarif ............déclaré mi temps et font un plein temps par exemple

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