Nous sommes tombés sur ça, qui vaut son pesant de cacahuètes
Le changement, c'est ça et rien que ça
Pourquoi une guerre juste au Mali (et à la bien-pensance)
[ça interpelle...]
Durant des années, il était de bon ton en France de fuir la réalité qui n’avait rien de politiquement correcte : retour au réalisme qui n’empêche pas l’audace [la boîte de cirage est ouverte].
La France, seule, a pris l’initiative d’entrer en guerre pour sauver un Etat en décomposition menacé par des forces hostiles de nature terroriste et/ou criminelle vivant de toutes sortes de trafics. La décision d’attaquer a un objectif : éviter la déstabilisation artificielle d’une partie de l’Afrique. Artificielle parce que les quelques centaines de djihadistes et assimilés qui sévissent dans cette partie du monde existent plus par la visibilité que leur offrent les médias que par des exploits militaires contre des armées organisées ou par l’adhésion massive de populations locales [ont-elles le choix?] à leur cause [le "printemps arabe" annoncé était pourtant plutôt pourri, mais rien n'y fait sur certains brillants esprits].
Ce passage à l’acte des autorités françaises, légitime aux yeux de la communauté internationale [qui s'est néanmoins gardée de mettre plus de deux orteils dans ce bourbier], notre pays en avait besoin [C'est dire le niveau d'altruisme de l'intervention]. Pendant des années, il a été de bon ton [àgauche] de s’enfermer dans des discours fuyant la réalité. Une partie de la classe politique de droite [réactive] comme de gauche [honteuse, fataliste et résignée à cheminer dans le "sens de l'Histoire"] était piégée par la peur de la contamination des populations d’origine immigrée par les menées islamistes. Il était grand temps de mettre fin à cet " humanisme " de façade [il est toujours temps de faire son auto-critique] qui passait systématiquement au second plan une analyse lucide [à quoi fait-il allusion ?] de la situation. Ne prévalaient que la question des otages et la crainte hypothétique d’une défiance de l’opinion publique à l’égard d’une action gouvernementale intrusive [stigmatisée par la gauche, dans l'esprit anti-colonial, voire anti-impérialiste resurgissant au moindre orage politique des bouches dégoulinantes de vertu]. Dans un tel jeu de défausse, la bonne conscience des bienpensants était sauve mais dans le même temps l’image d’une France paralysée par le dogme de la précaution ne faisait que rapprocher presque naturellement la menace de nos frontières.
Dans cette guerre de faible intensité, il ne s’agit pas simplement comme le souligne Valeurs Actuelles, de protéger l’accès à des ressources vitales telles que l’uranium. L’enjeu de l’engagement militaire français est plus profond. En rompant avec les précautions oratoires souvent démagogiques de gouvernements passés, le chef de l’Etat a pris le risque de tourner une page. Dans l’engagement militaire de la France au Mali, il s’agit bien dans la terminologie [guerrière] hollandaise de "détruire" (et non pas d’arrêter et de remettre aux mains de la justice) des ennemis qualifiés de [groupes] terroristes qui prennent le prétexte d’une religion pour faire régner la terreur dans des populations sans défense en violant des femmes non voilées ou en mutilant des enfants accusés de vol [une belle envolée compassionnelle].
En parlant ainsi, le pouvoir exécutif français accorde une légitimité nouvelle à une pensée offensive. Les critiques émises par des politiciens de tout bord, en quête du bénéfice électoral à tirer d’un éventuel faux pas, n’effaceront pas la portée de ce changement de vocabulaire. La France a besoin de démontrer qu’elle est capable de faire preuve d’audace et de réalisme pour affronter les mutations contraignantes du monde à venir. La détermination française au Mali est un premier pas dans cette direction.
Nous devons ça à un influenceur...
Et le nom de l'auteur comique ? Christian Harbulot.
Il est tout de même directeur de l'École de guerre économique et directeur associé du cabinet de conseil Spin Partners, spécialisé en intelligence [sic] économique [pourquoi pas, au point où on en est] et lobbying. Ch. Harbulot fut très sollicité par les media, rappelez-vous, lorsqu'éclata en 2011 une affaire d'espionnage industriel dans laquelle trois cadres de Renault furent incriminés sur des soupçons de vente de brevets non encore déposés.
Ses étudiants de 3e cycle sont issus des grandes écoles et universités: de futurs décideurs. Ca fout la pétoche !
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