Hirsch peut-il justifier un travail réel ou a-t-il exercé un emploi fictif ?
Bilan français, chiffré mais sous-estimé comme un taux de chÎmage
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Il se dissimule derriĂšre sa main... |
Selon le dernier bilan communiquĂ© en France mardi soir, lâĂ©pidĂ©mie de Covid-19 a causĂ© la mort de 1.100 personnes en milieu hospitalier depuis le dĂ©but de lâĂ©pidĂ©mie, dont 240 dans les derniĂšres vingt-quatre heures.
Ce bilan est sous-estimĂ© puisque ne sont pas comptĂ©s les morts en Ehpad. A lâheure actuelle, plus de 2 500 personnes sont en rĂ©animation et 10 000 sont hospitalisĂ©s.
Vers un confinement prolongĂ©. Le "comitĂ© scientifique" prĂ©conise la prolongation sur une durĂ©e totale de six semaines â jusquâau 28 avril donc â du confinement initialement prĂ©vu pour deux semaines minimum. Et il ne sâagit encore que dâune "estimation parmi dâautres", a avouĂ© le ministre de la SantĂ©, Olivier VĂ©ran, qui reconnaĂźt toutefois que le gouvernement se rallie gĂ©nĂ©ralement aux prĂ©conisations du comitĂ©, mĂȘme sâil redoute les effets sur lâindustrie.
Le directeur gĂ©nĂ©ral de lâAssistance publique-HĂŽpitaux de Paris (AP-HP) est vivant.
AprÚs quelque trois semaines, Martin Hirsch a lancé un appel au secours ce mercredi matin sur France Info. "Hier en Ile-de-France, nous avons passé le cap des 1 000 patients graves pris en charge dans les réanimations des hÎpitaux", a déclaré celui vers qui les gens de peu se tournent puisqu'il est responsable depuis 2013. Sept années sans contrÎler les stocks de masques chirurgicaux et en allant se coucher sur ses deux oreilles en attendant que les respirateurs lui tombent du ciel: l'individu ne manque pas d'air !
Et dâajouter, inconscient de son incurie comme de son impudeur : "Dans mes interventions prĂ©cĂ©dentes, je savais que jâavais devant moi une visibilitĂ© dâune semaine sur la capacitĂ© dâen prendre davantage. LĂ , jâai une visibilitĂ© de trois jours."
Trente années avant de pousser son cri d'alarme.
Martin Hirsch occupe des postes au sommet de l'Etat depuis 1991, quand il devient conseiller chargé de la santé au cabinet de Martine Aubry, alors ministre de Jospin à l'Emploi et à la Solidarité, avant d'accepter la fonction de directeur du cabinet de Bernard Kouchner au secrétariat d'Etat à la Santé et à l'action sociale. Il enchaßne comme Haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté et à la Jeunesse (mai 2007-mars 2010), cela avant d'arriver l'Agence du service... civique, en mars 2010. On aurait pu croire qu'il avait fait le plein de civisme !
Macron met un terme à sa politique de "freinage" et se décide à appuyer sur le champignon
Ce président En Marche! se hùte lentement
AprĂšs la promulgation de sa "loi dâurgence (c'est son nom !) sanitaire" qui - logiquement - lui donne les pleins pouvoirs pour faire face Ă lâĂ©pidĂ©mie de Covid-19", il lui faut en effet deux jours pour faire adopter 25 ordonnances. Heureusement encore que c'est en Conseil des ministres, ce mercredi. Sa "pensĂ©e complexe" lui a-t-elle permis de calculer ce dĂ©lai, auquel s'ajoute le temps de mise en oeuvre, sans parler du temps de rĂ©action des exĂ©cutants...
Quand ses ordonnances seront opérationnelles, JérÎme Salomon - bras cassé n°2 du ministÚre - annoncera un doublement du nombre des morts...
Son nom colle Ă l'incurie gouvernementale depuis onze ans |
Cet enfant de Mai 68 est un médecin infectiologue qui a déserté les virus pour se ranger dans la haute administration en 2009. "Spécialiste" (?) de santé publique (est-ce un DESS ?), ce Kouchner Boy est directeur général de la Santé depuis le 8 janvier 2018 et défenseur de la ministre de la Santé Marisol Touraine : il a été son conseiller chargé de la sécurité sanitaire de 2013 à 2015.
C'est aussi un proche de Macron : il a été son conseiller 'santé' pendant sa campagne présidentielle et représente la France à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). En septembre 2016, il aurait averti le candidat Macron du manque de préparation du pays aux catastrophes, dont les épidémies.
Elles sont d'ailleurs surtout censĂ©es endiguer la crise... Ă©conomique et sociale liĂ©e Ă lâarrĂȘt de lâactivitĂ© du pays en pĂ©riode de confinement et de chĂŽmage technique : cyniquement, Macron pense Ă la reprise post-pandĂ©mie et Ă sa rĂ©Ă©lection... D'ici lĂ , Laurent Neumann nous dĂ©montrera que nous sommes des ingrats de ne pas reconnaĂźtre dans l'ex-banquier un foudre de guerre, un sauveur, un hĂ©ros de la nation.
Lâune de ces ordonnances va permettre aux chefs dâentreprise dâ"adapter" les rĂšgles en matiĂšre de repos, de la "souplesse", selon le ministĂšre du Travail "pour faire face Ă la crise". Les salariĂ©s n'auront pas besoin de leurs RTT, puisque la garde des enfants n'est pas un mĂ©tier, non plus que l'anxiĂ©tĂ©, un travail. Ils se les feront sucrer pour assurer la relance Ă©conomique.
Ce, alors mĂȘme que les organisations syndicales appellent Ă ne pas maintenir les activitĂ©s non indispensables. Elles considĂšrent, faut-il ĂȘtre irresponsables, que la vie d'un salariĂ© n'a pas de prix: comment Macron, l'Edouard et Le Maire comptent-ils faire redĂ©marrer la production si les bras manquent ?
Déclaration de mon ane aujourd'hui dans Libé:
RĂ©pondreSupprimer«La premiĂšre assurance, câest que je puisse, face Ă chaque malade grave, mettre un respirateur. Je ne veux pas quâon connaisse les difficultĂ©s quâon a connues sur les masques sur les respirateurs qui permettent de sauver des vies».
Il a osé dire cela aujourd'hui 25 mars.......tout baigne, hp a tout ce qu'il faut!
Lui ne s'est pas rĂ©quisitionnĂ©, mais va rĂ©quisitionner tous ceux qui peuvent l'ĂȘtre!
Comme si les volontaires attendaient son feu vert!
Il espére aussi ne pas manquer de médicaments, fallait il entendre du plaquenil et de l'azithromycine?
La populace qui fume, picole et est illettrée ne se doute de rien, alors le croque mort de service nous informe!
RĂ©pondreSupprimer« La crise va ĂȘtre longue, les prochains jours vont ĂȘtre particuliĂšrement difficiles, nous aurons des drames collectifs, des drames personnels et des familles endeuillĂ©es en nombre. Il faut faire bloc », a prĂ©venu le professeur Salomon, directeur gĂ©nĂ©ral de la SantĂ©, en conclusion de son intervention.