mercredi 25 mars 2020

Martin Hirsch sort de son confinement pour pousser son cri d'alarme

Hirsch peut-il justifier un travail réel ou a-t-il exercé un emploi fictif ?

Bilan français, chiffré mais sous-estimé comme un taux de chômage 

Martin Hirsch, président de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, en septembre 2018.
Il se dissimule derrière sa main...
Selon le dernier bilan communiqué en France mardi soir, l’épidémie de Covid-19 a causé la mort de 1.100 personnes en milieu hospitalier depuis le début de l’épidémie, dont 240 dans les dernières vingt-quatre heures. 
Ce bilan est sous-estimé puisque ne sont pas comptés les morts en Ehpad. A l’heure actuelle, plus de 2 500 personnes sont en réanimation et 10 000 sont hospitalisés.

Vers un confinement prolongé. Le "comité scientifique" préconise la prolongation sur une durée totale de six semaines – jusqu’au 28 avril donc – du confinement initialement prévu pour deux semaines minimum. Et il ne s’agit encore que d’une "estimation parmi d’autres", a avoué le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui reconnaît toutefois que le gouvernement se rallie généralement aux préconisations du comité, même s’il redoute les effets sur l’industrie.

Le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est vivant.
Après quelque trois semaines, Martin Hirsch a lancé un appel au secours ce mercredi matin sur France Info. "Hier en Ile-de-France, nous avons passé le cap des 1 000 patients graves pris en charge dans les réanimations des hôpitaux", a déclaré celui vers qui les gens de peu se tournent puisqu'il est responsable depuis 2013. Sept années sans contrôler les stocks de masques chirurgicaux et en allant se coucher sur ses deux oreilles en attendant que les respirateurs lui tombent du ciel: l'individu ne manque pas d'air !
Et d’ajouter, inconscient de son incurie comme de son impudeur : "Dans mes interventions précédentes, je savais que j’avais devant moi une visibilité d’une semaine sur la capacité d’en prendre davantage. Là, j’ai une visibilité de trois jours.
Trente années avant de pousser son cri d'alarme.
Martin Hirsch occupe des postes au sommet de l'Etat depuis 1991, quand il devient
conseiller chargé de la santé au cabinet de Martine Aubry, alors ministre de Jospin à l'Emploi et à la Solidarité, avant d'accepter la fonction de directeur du cabinet de Bernard Kouchner au secrétariat d'Etat à la Santé et à l'action sociale. Il enchaîne comme Haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté et à la Jeunesse (mai 2007-mars 2010), cela avant d'arriver l'Agence du service... civique, en mars 2010. On aurait pu croire qu'il avait fait le plein de civisme ! 
Macron met un terme à sa politique de "freinage" et se décide à appuyer sur le champignon

Ce président En Marche! se hâte lentement
Après la promulgation de sa "loi d’urgence (c'est son nom !) sanitaire" qui - logiquement - lui donne les pleins pouvoirs pour faire face à l’épidémie de Covid-19", il lui faut en effet deux jours pour faire adopter 25 ordonnances. Heureusement encore que c'est en Conseil des ministres, ce mercredi. Sa "pensée complexe" lui a-t-elle permis de calculer ce délai, auquel s'ajoute le temps de mise en oeuvre, sans parler du temps de réaction des exécutants...

Quand ses ordonnances seront opérationnelles, Jérôme Salomon - bras cassé n°2 du ministère - annoncera un doublement du nombre des morts...
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Son nom colle à l'incurie gouvernementale depuis onze ans
Cet enfant de Mai 68 est un médecin infectiologue qui a déserté les virus pour se ranger dans la haute administration en 2009. "Spécialiste" (?) de santé publique (est-ce un DESS ?), ce Kouchner Boy est directeur général de la Santé depuis le 8 janvier 2018 et défenseur de la ministre de la Santé Marisol Touraine : il a été son conseiller chargé de la sécurité sanitaire de 2013 à 2015.
C'est aussi un proche de Macron :
il a été son conseiller 'santé' pendant sa campagne présidentielle et représente la France à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). En septembre 2016, il aurait averti le candidat Macron du manque de préparation du pays aux catastrophes, dont les épidémies.

Elles sont d'ailleurs surtout censées 
endiguer la crise... économique et sociale
liée à l’arrêt de l’activité du pays en période de confinement et de chômage technique : cyniquement, Macron pense à la reprise post-pandémie et à sa réélection... D'ici là, Laurent Neumann nous démontrera que nous sommes des ingrats de ne pas reconnaître dans l'ex-banquier un foudre de guerre, un sauveur, un héros de la nation. 

L’une de ces ordonnances va permettre aux chefs d’entreprise d’"adapter" les règles en matière de repos, de la "souplesse", selon le ministère du Travail "pour faire face à la crise". Les salariés n'auront pas besoin de leurs RTT, puisque la garde des enfants n'est pas un métier, non plus que l'anxiété, un travail. Ils se les feront sucrer pour assurer la relance économique. 

Ce, alors même que les organisations syndicales appellent à ne pas maintenir les activités non indispensables. Elles considèrent, faut-il être irresponsables, que la vie d'un salarié n'a pas de prix: comment Macron, l'Edouard et Le Maire comptent-ils faire redémarrer la production si les bras manquent ?

2 commentaires:

  1. Déclaration de mon ane aujourd'hui dans Libé:

    «La première assurance, c’est que je puisse, face à chaque malade grave, mettre un respirateur. Je ne veux pas qu’on connaisse les difficultés qu’on a connues sur les masques sur les respirateurs qui permettent de sauver des vies».
    Il a osé dire cela aujourd'hui 25 mars.......tout baigne, hp a tout ce qu'il faut!

    Lui ne s'est pas réquisitionné, mais va réquisitionner tous ceux qui peuvent l'être!
    Comme si les volontaires attendaient son feu vert!

    Il espére aussi ne pas manquer de médicaments, fallait il entendre du plaquenil et de l'azithromycine?

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  2. La populace qui fume, picole et est illettrée ne se doute de rien, alors le croque mort de service nous informe!

    « La crise va être longue, les prochains jours vont être particulièrement difficiles, nous aurons des drames collectifs, des drames personnels et des familles endeuillées en nombre. Il faut faire bloc », a prévenu le professeur Salomon, directeur général de la Santé, en conclusion de son intervention.

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