Le recours au 49.3 décidé ce samedi ne règle rien
A mesure brutale, réponse violente
"49.3 Philippe prend la fièvre", "Mettons le en quarantaine", "Déni de démocratie," pouvait-on lire sur des inscriptions fraîchement peintes à la bombe.
Réagissant à la décision de Macron, via son collaborateur, Edouard Philippe, d'engager la responsabilité du gouvernement pour faire adopter sans vote le texte sur les retraites avec l'utilisation du 49.3, 140 personnes selon la police, parties de l'hôtel de ville, avaient commencé à battre le pavé à la nuit tombée dans les rues de la ville. Le local de campagne du premier ministre, tête de liste aux municipales au Havre, sans intention de pŕétendre encore au poste de maire, a ensuite été tagué et caillassé par des manifestants, a constaté l'Agence France-Presse.
Arrivés devant sa permanence, des manifestants ont commencé à taguer le local et à jeter des pierres sur la vitrine qui a été en partie brisée. Des poubelles ont été déversées et une voiture a également été dégradée. "49.3 Philippe prend la fièvre", "Mettons-le en quarantaine", "Déni de démocratie" ont notamment été inscrits sur la façade.
L'ex-chef de cabinet du premier ministre, Mohamed Hamrouni qui a rejoint la campagne d'Edouard Philippe, a annoncé qu'il se rend au commissariat pour "porter plainte pour dégradations".
L'ex-chef de cabinet du premier ministre, Mohamed Hamrouni qui a rejoint la campagne d'Edouard Philippe, a annoncé qu'il se rend au commissariat pour "porter plainte pour dégradations".
Plus aucun membre de la campagne d'Edouard Philippe n'était présent vers 20 heures aux abords du local, où seuls des véhicules de police assuraient la sécurité. Le premier ministre se trouvait à Paris au moment des incidents au Havre.
Il avait obtenu le feu vert du Conseil des ministres à la mi-journée sur le dossier de la réforme des retraites. Il est monté à la tribune de l'Assemblée vers 17h30 pour faire son annonce surprise, en pleine mobilisation clntre l'epidémie du coranvirus, afin de "mettre fin à cet épisode de non-débat" avec les oppositions et pour "permettre à la suite du processus législatif de s'engager", sous les applaudissements de la majorité.
Il avait obtenu le feu vert du Conseil des ministres à la mi-journée sur le dossier de la réforme des retraites. Il est monté à la tribune de l'Assemblée vers 17h30 pour faire son annonce surprise, en pleine mobilisation clntre l'epidémie du coranvirus, afin de "mettre fin à cet épisode de non-débat" avec les oppositions et pour "permettre à la suite du processus législatif de s'engager", sous les applaudissements de la majorité.
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