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samedi 1 février 2020

La députée Frédérique Lardet se sépare à son tour du parti présidentiel

Venue de la société civile (groupe AccorHotels), elle non plus n'en peut plus de Macron 

La députée Frédérique Lardet quitte à son tour la République en marche

Encore une chambre qui se libère chez les ThénardierFrédérique Lardet n’a pas obtenu l’investiture pour les municipales à Annecy (Haute Savoie), après avoir été désignée cheffe de projet de La République en marche pour préparer les élections municipales de 2020 à Annecy, à l'automne 2018. 

L'année suivante, elle est refusée au profit de Jean-Luc Rigaut, le maire sortant membre de l'UDI (Union des démocrates et indépendants, mais soutenu par le MoDem de Bayrou. Une fondue savoyarde qui lui est restée sur l'estomac.

Elle dénonce une stratégie de la majorité "à la limite du schizophrène"

La députée de Haute-Savoie Frédérique Lardet quitte le mouvement LREM tout en restant dans le groupe parlementaire des "Marcheurs".
"C’est pour plus de clarté, puisque LREM a apporté son soutien à mon opposant" à Annecy, le maire sortant UDI Jean-Luc Rigaut, a-t-elle expliqué lundi. C’est donc sans étiquette que la dissidente briguera la mairie de la ville.

Globalement, "la stratégie du mouvement dans ces municipales est très très floue, à la limite du schizophrène. C’est compliqué en termes de lisibilité", a-t-elle aussi dénoncé.

Démissions en cascade

Plusieurs députés ont précédé la partante ces dernières semaines comme Valérie Petit (Nord), qui n’avait pas obtenu l’investiture à Lille ou Annie Chapelier (Gard) qui de son côté ne se reconnaît "plus en rien" dans le mouvement macronien, mais reste apparentée au groupe majoritaire.

A l’Assemblée, le groupe LREM a enregistré depuis le début de la législature en 2017 une douzaine de départs secs, et quelques passages de membres à part entière à apparentés.

Ces premières municipales pour LREM sont un moment de crispation pour les élus du parti du président, à l’image de la situation à Paris, où le dissident Cédric Villani a été exclu du mouvement comme l’a annoncé le délégué général Stanislas Guerini, qui a demandé "mercredi soir au bureau exécutif d’acter le fait qu’il (Cédric Villani) n’est plus adhérent de la République en marche".

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