Et pendant ce temps, Najat Vallaud-Belkacem prend du repos en famille dans les Landes
Le journal Le Monde est content et titre : "84,3 % des candidats admis, tirage au sort dans 92 licences"
Il insiste: "541 204 lycéens et étudiants en réorientation ont reçu une proposition d’admission dans un cursus, soit un taux de satisfaction de 84,3 %." "Un résultat meilleur qu’en 2015 et 2016 à la même date, où 81,2 % des candidats avaient reçu une proposition," applaudit-il dans son commentaire des chiffres communiqués en fin d’après-midi par le ministère de l’enseignement supérieur.
Le Monde en repasse un coup de cirage à reluire, citant le ministère qui précise par ailleurs que les candidats toujours sans proposition (hors apprentissage) sont 4.000 de moins qu’en 2016 à la même période. De quoi donc se plaint-on dans le monde étudiant et les familles ?
Il faut bien admettre, en des termes - d'une terrible indulgence que son électorat réprouve - qu' "il n’est pas parvenu à limiter autant qu’escompté le recours au hasard pour éliminer des candidats à l’entrée à la fac." Le "recours au hasard" étant admis, validé et gravé dans le marbre du journal, Le Monde glisse que "92 licences ont eu recours au tirage au sort".
Or, "lors des deux premières phases d’APB [Admission Post-Bac] 2017, un tirage au sort a été pratiqué à l’entrée d’une centaine de licences à l’université : n’étant pas autorisée à sélectionner leurs étudiants, les facultés qui se retrouvent avec plus de candidats que de places disponibles [comme si, en bonne gestion, c'était imprévisible. Or, leur nombre est connu depuis janvier] excluent d’abord les postulants des autres académies et ceux qui n’ont pas choisi cette licence en vœu numéro 1," raconte Le Monde. Mais le compte n'y est pas...
Lancé dans quelques académies en 2008, le portail APB est étendu en 2009 à toute la France, remplaçant le système RAVEL d'Ile-de-France en particulier. Toutes les formations ne sont pas encore concernées. .Fin 2012, un rapport de huit inspecteurs généraux de l'Éducation nationale évalue sur la procédure admission post-bac. Il constate la rationalisation et la lisibilité qu'elle a apportées, mais aussi les défaillances et ses effets pervers La défaillance de l'accompagnement de certains établissements publics et le manque d'information aux parents entretiennent l' "obscurité" autour de la procédure, alors que la logique d'APB peut être anxiogène pour l'élève puisqu'il confie son destin à un algorithme. Les auteurs constatent également que le système de choix unique à l'issue de la sélection est mal interprété par les élèves. Le rapport dénonce alors l'effet pervers de la grande offre du site APB qui concentre les demandes sur une poignée d'établissements au prestige national, délaissant les établissements de proximité. Le constat de cette absurdité se fait notamment sur les classes préparatoires des lycées parisiens, la filière Droit et les IUT.
On découvre aussi que des sites au nom de domaine proche de celui d'Admission Post-Bac jouent du désordre et de la confusion pour attirer les étudiants et parents. Certains proposent des informations payantes par téléphone ou par courriel, ou de faux forums qui renvoient vers des numéros taxés...
Le Monde n'incrimine nullement l'insuffisance de places offertes.
"Quand ils restent trop nombreux [la faute aux bacheliers !], elles ont recours au hasard [la méthode du tirage n'est pas non plus mise en question...], les candidats exclus se retrouvant en "liste d’attente". Une sorte de roulette russe, très critiquée, que Frédérique Vidal, la nouvelle ministre de l’enseignement supérieur, s’est engagée à supprimer à la rentrée 2018 et à limiter au maximum cette année."
Le Monde se refuse à mettre en cause l'ex-ministre, Vallaud-Belkacem
"Mais avec près de 40.000 candidats supplémentaires sur APB en 2017 [sureffectif prévisible mais non anticipé par les co-gestionnaires de l'ex- ministère, ministre socialiste et CFDT (SGEN)], dans un contexte où de plus en plus de filières universitaires [et non le gouvernement, vous les suivez, au Monde?] fixent une capacité d’accueil [un effet de l'autonomie des universités que l'actuel ministre Blanquer, veut progressivement étendre aux lycées, en même temps qu'une part plus importante accordée au contrôle continu et à l'arbitraire local],
169 [filières] ont eu recours au tirage au sort pour éliminer [sic] des candidats lors de la première phase d’APB, début juin." Bien qu'il ait jugé que "Najat, ce n'est pas une intellectuelle: elle n'a pas fait l'ENA" (selon les traîtres du journal Le Monde, les journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet), Hollande avait pourtant accordé à Najat Vallaud-Belkacem de cumuler l'Education nationale, l'Enseignement supérieur et la Recherche de 2014 à 2017...
169 [filières] ont eu recours au tirage au sort pour éliminer [sic] des candidats lors de la première phase d’APB, début juin." Bien qu'il ait jugé que "Najat, ce n'est pas une intellectuelle: elle n'a pas fait l'ENA" (selon les traîtres du journal Le Monde, les journalistes Fabrice Lhomme et Gérard Davet), Hollande avait pourtant accordé à Najat Vallaud-Belkacem de cumuler l'Education nationale, l'Enseignement supérieur et la Recherche de 2014 à 2017...
A l'origine flattée, en tant que marocaine d'origine, de se voir confier cette lourde responsabilité, la sotte continua de jouer les bécasses heureuses, sans même entrevoir, ne serait-ce qu'un instant, quel fléau elle représente pour les scolaires, les bacheliers, les étudiants et leurs professeurs, comme leurs parents:
Chassée du Palais Bourbon par la porte, aux dernières législatives, ce "bébé Hollande" menace de revenir par la fenêtre du Palais du Luxembourg.
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