POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 6 février 2013

Presstalis, distributeur de presse, paralyse les journaux

Les travailleurs CGT du Livre bloquent toujours la presse quotidienne nationale 

Coup de gueule des patrons de presse

Encore pas de quotidiens nationaux dans les points de vente aujourd'hui

Au mépris des éditeurs de presse, mais aussi des marchands de presse qui sont bien seuls en première ligne. 

Depuis octobre dernier, c'est à peu près le trentième mouvement social qui bloque partiellement ou, comme cette fois, totalement la diffusion de la presse nationale.


Ironie de la situation, "Libération",  né en février 1973, a 40 ans. 
"Sinistre image", écrit Nicolas Demorand sur le site Internet du quotidien socialiste, "sinistre image dans un pays démocratiquePour le patron de Libération, "les ouvriers du Livre, en tout cas ceux qui ont décidé d'aller à la politique du pire, pensent qu'en mourant ensemble, nous vivrons plus longtemps. Funeste erreur", écrit-il dans un éditorial.

Des kiosques privés de quotidiens nationaux

Encore une fois, c'est une conséquence du conflit chez le distributeur Presstalis. Mais ce qui est cette fois inédit, c'est que ce sont les patrons de presse ont décidé de ne même pas faire imprimer leurs journaux face à la nouvelle menace de blocage du Livre CGT.


Les patrons de journaux, réunis au sein du Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), ont dénoncé , dans un communiqué, l’attitude des salariés de Presstalis qui multiplient les grèves. Ils soulignent qu'avec cette nouvelle grève d'une longue série depuis quelques mois, on en arrive à une situation "inédite, d'une gravité exceptionnelle" et que "faute de solution rapide, c'est l'existence des quotidiens qui est menacée".


Il n'y aura donc aucun quotidien national demain dans les kiosques. 

Toutes les rédactions se sont mises d'accord pour ne pas paraître. Elles réagissent à un énième appel à la grève des ouvriers CGT du Livre de Presstalis. 

Depuis plusieurs mois, conséquence de la montée en puissance de la presse numérique, le Syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT) veut marquer son opposition au plan de restructuration de Presstalis et à la suppression de 1200 postes en bloquant régulièrement la parution des journaux.

C'est du jamais vu que toutes les directions, sans exception, ont décidé de prendre les devants face au totalitarisme corporatiste des ouvriers du Livre


Depuis quatre mois


Ils ne craignent pas de détruire les entreprises qui les font vivre.

Pour la protection de leurs avantages acquis dans une société en mutation,  les ouvriers du Livre de Presstalis empêchent  régulièrement la distribution des journaux nationaux chez les marchands de journaux et les kiosques.

Selon le SPQN, ce blocage "met en cause la viabilité économique de la société Presstalis, fait peser un risque insoutenable sur les 30 000 marchands de journaux répartis sur le territoire. Il fragilise considérablement les sociétés de presse qui subissent des pertes de recettes récurrentes".


Livre-CGT, ex- NMPP, une culture de l'épreuve de force


"La prise en otages des quotidiens ne résout rien, bien au contraire, estiment les éditeurs, avec la menace du Syndicat CGT du Livre de bloquer totalement cette nuit [du 5 au 6 février 2013] la distribution de tous les quotidiens - et des seuls quotidiens payants ."

Liens PaSiDupes consacrés aux moeurs de ce syndicat extrémiste:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):