A six semaines de la rentrée et à dix jours des vacances de la Toussaint
Les intentions de grèves annoncées à 39,14 % ne se sont pas vérifiées
La grève dans les écoles primaires et maternelles jeudi à Paris a été suivie jeudi par quelque 1.900 enseignants sur les 5.550 professeurs des 660 écoles de la capitale. Fidèles au mot d’ordre de la gauche en toutes circonstances, comme actuellement dans le secteur de la justice, les grévistes ont critiqué «l'autoritarisme» de l'inspecteur d'académie et les «réformes Darcos», notamment les deux heures par semaine d'«aide personnalisée», et encore les suppressions de postes et le service minimum d'accueil.
C’est aux chiffres des syndicats organisateurs que se réfère la presse
Selon la FSU et son syndicat des enseignants du primaire, le SNUipp, près de mille de ces enseignants étaient en grève dans la matinée, mais 1900 l'après-midi: les professeurs des écoles à mi-temps sont-ils en nombre si important que 900 n'auraient pas été grévistes dès 8H30 ? Bien que les mères soient les premières frappées par les mouvements de grèves, le syndicat assure que beaucoup de femmes ont manifesté devant le rectorat de Paris. S’il s’agit d’enseignantes, il est sûr qu’elles sont en effet majoritaires dans l’Education Nationale. S’ils désignent les mamans, il est évident qu’il s’agit de militantes solidaires, de tous âges, donc aussi des grands-mères ou retraitées sans enfants, qui exprimaient leur «colère» politique contre la suppression en 2009 de 3.000 des 9.000 postes de maîtres des Réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficulté (Rased).
Mis place en 1970, ces maîtres et maîtresses du Rased ont reçu une formation et un diplôme spécifiques pour lutter contre l'échec scolaire. Chaque réseau est composé d’un psychologue, d’un instituteur spécialisé et d’un éducateur et intervient, en liaison avec les familles, auprès des enfants en difficulté pendant le temps scolaire. Outre les psychologues scolaires, dont les écoles et collèges manquent par ailleurs, ce sont des «maîtres E» pour l'aide pédagogique (difficultés d'apprentissage) et des «maîtres G» pour les difficultés d'adaptation à l'école, qui interviennent en appui des instituteurs classiques pour aider tel ou tel élève en difficulté.
Sud-Education assure que ce serait 12250 postes qui seraient supprimés d’ici 2011. Sur les 9000 dénombrés par le SNUipp… Un saccage incommensurable, en effet, mais selon André Ouzoulias professeur à l'IUFM de Versailles-UCP et Sud-Guyane. Rigueur scientifique des Sciences de l’éducation… (Lien Sud ).
Et fiabilité des syndicats. Qui satisfait une certaine presse.
Luc Ferry recommandait déjà la suppression des Rased en 2000 :
Les intentions de grèves annoncées à 39,14 % ne se sont pas vérifiées
La grève dans les écoles primaires et maternelles jeudi à Paris a été suivie jeudi par quelque 1.900 enseignants sur les 5.550 professeurs des 660 écoles de la capitale. Fidèles au mot d’ordre de la gauche en toutes circonstances, comme actuellement dans le secteur de la justice, les grévistes ont critiqué «l'autoritarisme» de l'inspecteur d'académie et les «réformes Darcos», notamment les deux heures par semaine d'«aide personnalisée», et encore les suppressions de postes et le service minimum d'accueil.
C’est aux chiffres des syndicats organisateurs que se réfère la presse
Selon la FSU et son syndicat des enseignants du primaire, le SNUipp, près de mille de ces enseignants étaient en grève dans la matinée, mais 1900 l'après-midi: les professeurs des écoles à mi-temps sont-ils en nombre si important que 900 n'auraient pas été grévistes dès 8H30 ? Bien que les mères soient les premières frappées par les mouvements de grèves, le syndicat assure que beaucoup de femmes ont manifesté devant le rectorat de Paris. S’il s’agit d’enseignantes, il est sûr qu’elles sont en effet majoritaires dans l’Education Nationale. S’ils désignent les mamans, il est évident qu’il s’agit de militantes solidaires, de tous âges, donc aussi des grands-mères ou retraitées sans enfants, qui exprimaient leur «colère» politique contre la suppression en 2009 de 3.000 des 9.000 postes de maîtres des Réseaux d'aides spécialisées aux enfants en difficulté (Rased).
Mis place en 1970, ces maîtres et maîtresses du Rased ont reçu une formation et un diplôme spécifiques pour lutter contre l'échec scolaire. Chaque réseau est composé d’un psychologue, d’un instituteur spécialisé et d’un éducateur et intervient, en liaison avec les familles, auprès des enfants en difficulté pendant le temps scolaire. Outre les psychologues scolaires, dont les écoles et collèges manquent par ailleurs, ce sont des «maîtres E» pour l'aide pédagogique (difficultés d'apprentissage) et des «maîtres G» pour les difficultés d'adaptation à l'école, qui interviennent en appui des instituteurs classiques pour aider tel ou tel élève en difficulté.
Sud-Education assure que ce serait 12250 postes qui seraient supprimés d’ici 2011. Sur les 9000 dénombrés par le SNUipp… Un saccage incommensurable, en effet, mais selon André Ouzoulias professeur à l'IUFM de Versailles-UCP et Sud-Guyane. Rigueur scientifique des Sciences de l’éducation… (Lien Sud ).
Et fiabilité des syndicats. Qui satisfait une certaine presse.
Luc Ferry recommandait déjà la suppression des Rased en 2000 :
ECOUTER (podcast Europe 1)
En mars 2008, Le Monde demandait au ministre Darcos :
Qu'envisagez-vous pour renforcer et pérenniser le dispositif d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) ?
Xavier Darcos : Les Rased ont une grande utilité, mais on observera que les deux heures dégagées dans le service des enseignants ont pour but l'aide et le soutien aux élèves en difficulté.
Les doublons ne font pas peur aux syndicats d’enseignants et à leurs relais, mais davantage aux contribuables. (Lien article Le Monde )
VOIR et ENTENDRE Xavier Darcos
Darcos par LEXPRESS
En mars 2008, Le Monde demandait au ministre Darcos :
Qu'envisagez-vous pour renforcer et pérenniser le dispositif d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) ?
Xavier Darcos : Les Rased ont une grande utilité, mais on observera que les deux heures dégagées dans le service des enseignants ont pour but l'aide et le soutien aux élèves en difficulté.
Les doublons ne font pas peur aux syndicats d’enseignants et à leurs relais, mais davantage aux contribuables. (Lien article Le Monde )
VOIR et ENTENDRE Xavier Darcos
Darcos par LEXPRESS
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):