Qui veut empêcher la sortie d'une biographie de Zinedine Zidane ? Lui-même ?
Zinedine Zidane sur la défensive? Qu'a-t-il à cacher ?
PaSiDupes a déjà exprimé des réserves sur le personnage (voir libellé à son nom)
Deux cambriolages successifs aux domiciles de l'éditeur et d'un auteur d'un livre sensible sur la vie de l'ancien numéro 10 des Bleus sèment le trouble. C’est ce que révèle le magazine Le Point
Cinq jours plus tard, l'appartement d'une amie de Besma Lahouri, l'auteure d’une autre biographie consacré à Zizou, est visité à son tour : serrure crochetée et ordinateur dérobé.
L’un des deux livres -non autorisés- a paru. L’autre, chez Flammarion, sera-t-il empêché ?
La jeune journaliste qui collabore au livre écrit par Besma Lahouri déclare : «Mon agenda électronique et mon ordinateur portable qui contenait 90% du manuscrit ont été volés. Il manquait juste le chapitre sur le dopage qu'on venait de finir.», explique Anne B. «Là encore des bijoux ont été dérobés», précise l'hebdomadaire qui s'interroge toutefois sur le fait que les cambrioleurs aient ce jour-ci ignoré une montre de grande marque. Faille dans le maquillage en cambriolage? Dans les deux immeubles, aucun autre appartement n'a été cambriolé. Par ailleurs, les deux victimes disent avoir eu l'impression d'être suivies. «Les policiers m'ont dit qu'ils ne croyaient pas au hasard», explique de son côté Christophe Deloire, qui dirige la collection «Enquête» chez Flammarion.
L'ancien joueur du Real Madrid avait publiquement exprimé ses regrets sur la parution annoncée de cet ouvrage. «Une bio, je n'avais pas envie d'en faire une», confiait-il au journal L'Equipe en janvier dernier. Quelques semaines auparavant, l'annonce, dans un confidentiel du même journal, de la sortie d'une telle biographie, avait eu des conséquences inattendues pour Besma Lahouri, l'auteur. «Du jour au lendemain, mon enquête est devenue beaucoup plus compliquée», explique-t-il. «Plusieurs des personnes que j'avais interviewées m'ont rappelé pour me dire qu'elles ne voulaient plus voir leur nom figurer.» Besma Lahouri reconnaît toutefois n'avoir jamais reçu de menaces, pour sa part.
Quant à l'éditeur de Flammarion, il déclare ne pas comprendre les difficultés rencontrées. Le «but n'est pas du tout de faire un livre à charge» sur Zidane, expliquait-il le 29 mai 2008.
D'abord prévue pour le 23 mai, la parution du livre avait récemment été reportée au 24 septembre, sans que l'auteur ne soit au courant de ce nouveau délai, selon Le Point.
Extraits, parus dans L’Express, de Zidane, une vie secrète par Besma Lahouri. "C'est un personnage sacré, un dieu vivant, une légende mondiale. Ecrire un livre sur lui relève presque du blasphème. [...] Cela ne se fait pas. Interdit. Prohibé. Nombre de ses proches réagissent avec effroi à l'idée qu'on puisse enquêter sur lui. Pourquoi tant de secrets?
Zinédine Zidane lui-même estime qu'il devrait rester à l'abri de toute biographie. [...] Impossible, à ses yeux, d'imaginer que sa biographie puisse être entreprise par quelqu'un qui n'est pas un fidèle, un fan, un adorateur. On l'adule ou on se tait. [...]
Les bonnes pages :
Le dopage
> L'Express raconte : "Lors du Mondial 1998, Zinédine Zidane avait été expulsé lors du match France-Arabie saoudite. Le règlement préconise (sans obligation absolue) qu'en pareil cas le joueur sanctionné subisse un contrôle antidopage. Or ce ne fut pas le cas pour Zidane, comme le confirment deux personnes, dont un médecin de la Fifa. Besma Lahouri s'appuie sur le témoignage d'un autre médecin de la Fifa pour révéler encore que Zidane n'a pas, non plus, été contrôlé après son expulsion en finale du Mondial 2006. L'auteure se garde bien d'en tirer des conclusions. Si ce n'est que Zidane a bénéficié, sur les terrains comme au-dehors, d'un statut et d'une aura à nuls autres pareils".
> Ces personnalités puissantes ont connu Zidane quand il était déjà une star. Elles ont su charmer un Zizou pourtant réputé méfiant et difficile à apprivoiser, en s'introduisant progressivement dans son entourage et en mettant à sa disposition leur propre réseau.
> La participation de Zidane dans le dernier Astérix adapté au cinéma, Astérix aux Jeux olympiques? C'est lui [Jamel Debbouze] qui joue les intermédiaires, trop heureux de ramener sa guest-star personnelle dans la superproduction du moment. Durant la dernière élection présidentielle, Jamel tentera, en vain, de convaincre Zizou de soutenir officiellement Ségolène Royal.
> En février 1998, une immense campagne de publicité de Leader Price placarde le héros en 4 par 4 sur tous les kiosques, les murs du métro et en pages intérieures des magazines. [...] En moins d'un an, le footballeur, devenu champion du monde en cours de route, fait passer la notoriété de la marque tricolore de 23 à 74 %. [...] "Vous m'avez mis la honte avec votre pub Leader Price, je n'aurais pas dû vous écouter, tous comme vous êtes!" accuse Zizou, furibard. [...] Le joueur de football a été raillé lors d'une émission télévisée pour cette publicité un peu cheap. [...] Auréolé, depuis juillet 1998, de son titre de champion du monde, le sportif souhaite se donner une image plus conforme à son ascension sociale.
> Il s'avère que le sportif cherche justement à pénétrer l'univers du luxe, qui le fait tant rêver. Banco pour Dior ! [...Mais ce n'est pas Lacoste, dont connoté 'tombé du camion dans les quartiers'] Pour ces trois heures de pose, Zidane touche 2 millions de francs.

> [Besma Lahouri nous apprend que Zidane se méfie tellement qu'il possède de nombreux téléphones portables, dont les numéros sont donnés selon l'intimité de sa relation, et qu'il les change tous les six mois (pour "réactualiser" ses proches)]> Les sponsors sont logés à la même enseigne. Une seule personne au sein de l'entreprise détient le contact direct avec Zidane. Sa mission principale est de veiller férocement à ce que ses propres collègues ne lui dérobent pas le précieux numéro. En cas de fuite, le joueur retire aussitôt sa confiance.
> [Juste après la finale :] [Les joueurs] regagnent le Westin Grand Hotel de Berlin, où les attendent les familles. [...] Zizou, lui, brille par son absence. [...] Même Alain Migliaccio, son agent de longue date et homme clef de la PME Zidane, ne sait pas où il se trouve. En réalité, il quitte le stade en compagnie de ses deux frères, Noureddine et Farid, venus le chercher à la sortie. Ensemble, ils vont manger un morceau dans un modeste restaurant. [...] A une heure du matin, le trio est de retour à l'hôtel Westin. Abattu, Zidane s'enferme dans sa chambre avec sa femme.
Liens instructifs de L’Express
Lire d'autres extraits exclusifs de Zidane, une vie secrète, dans L'Express:
et
Article - La face cachée de Zidane
Article - Le manuscrit et les cambrioleurs
Article - Football: Materazzi révèle ce qu'il a dit à Zidane
Article - Zidane de Z à A, comme Algérie
> et dans la Danone 'connection' la partie émergée, c'est la Danone Nations Cup , il faudrait en parler, puisque c'est moral: utiliser l'image en or de Zizou pour séduire les petits footballeurs, les gros consommateurs Danone de demain !
Le patron de Danone a en effet une approche très particulière de la morale.
L'ancien capitaine de l'équipe de France de football est déjà lié à Danone par un partenariat de onze ans pour que son image soit utilisée pour promouvoir des programmes en faveur de l'enfance.
Interrogé sur le scandale du "coup de tête" du joueur français à l'encontre de Marco Materazzi lors de la finale de la coupe du monde en Allemagne, Franck Riboud a rétorqué : "Cela m'est simplement égal. J'aime le bonhomme, je le connais si bien que peut-être je peux le comprendre. Je ne dis pas que c'est bien mais je respecte les explications de son geste".
Il n'a pas exclu de proposer au joueur de rejoindre le conseil d'administration de Danone !
"Cela pourrait devenir réalité. Pourquoi pas?", a répondu Franck Riboud à une question, en forme de boutade selon le Financial Times, sur d'éventuelles responsabilités pour le footballeur au sein de son groupe.
S’enrichir en dormant?
Le patron de Danone explique avoir demandé en 2002 à Zidane ce qu'il comptait faire après avoir raccroché les crampons. "Rien", aurait répondu le joueur. "Rien, ce n'est pas un boulot", lui aurait répondu le chef d'entreprise. C’était en 2006. Aujourd’hui, Riboud vide ses pots de yaourt pour ne pas augmenter les prix de vente aux clients. C’est le phénomène des vases communicants et Zizou s’en félicite et le remercie…
Fustigé, dénoncé, condamné, par Tonton François Mitterrand… Hollande reste les bras ballants et Sa Cynique Majesté Royal n’a pas de fiche sur le sujet !
Gare au coup de boule…




En ce qui concerne le dopage, Johnny Halliday avait expliqué que c'était Zidane qui lui avait indiqué la clinique dans laquelle se faire remplacer tout son sang.
RépondreSupprimerPour quelqu'un de l'âge du chanteur, les transfusions peuvent se comprendre et sont nécessaire pour certaines pathologies; dans le cas du "tapeur dans un ballon", c'est une forme de dopage "propre" (transfusion de sang riche en hémoglobine) et de masquage des résidus dans le sang.
A propos de l'inadmissible "coup de tête" dans la poitrine du joueur italien-- un acte voulu, pensé, non impulsif (il a pris son élan)--, pour le quel il a été récompensé du titre de Joueur de l'Année (ou une imbécilité de ce genre, donnant l'individu et sa violence pour modèles), sur un plateau de journal télévisé, Zidane avait déclaré:
"Je ne regrette pas."
"Je le referais."
"Si je l'ai fait, c'est que c'était écrit"-- c'était donc un acte divin, ordonné par Dieu, donc indscutable, et exécuté par une soit-disant divinité vivante, donc encore plus indiscutable.
Cette divinisation des sportifs et surtout des footballeurs est d'autant plus répugnante que ce ne sont plus que de vulgaires mercenaires qui ne savent même plus pour qui ils jouent d'un jour à l'autre, ne font plus rien (ils sont toujours en arrêt pour blessure, "presque blessure", fatigue, ...), et ont un comportement déplorable (l'un d'eux avait été pris en flagrant délit de vol dans une bijouterie lors du Mondial en Corée, Zidane a été récompensé alors qu'il avait frappé un autre joueur, Barthès n'a pas été pas puni pour avoir craché au visage d'un arbitre marocain, ...).