POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

Affichage des articles dont le libellé est traité européen de stabilité. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est traité européen de stabilité. Afficher tous les articles

dimanche 23 septembre 2012

Sondage : déjà 56% des Français mécontents de F. Hollande

Dont les écolos: le président français va bientôt trouver du pétrole


A 43%, la cote de popularité de François Hollande a chuté lourdement en septembre: 11 points de moins qu'en août pour le président   (7 points -à 50%- pour le Premier ministre), selon le baromètre mensuel IFOP pour le Journal du Dimanche (JDD)


Les chiffres sont sans appel
 

François Hollande chute de onze points dans un nouveau sondage,celui de l'Ifop pour le JDD. Le président se situe désormais nettement sous les 50% de popularité. Avec 43% de satisfaits pour 56% de mécontents et 1% de sans opinion, François Hollande enregistre l'une des pires chutes depuis les débuts de la Vème République.

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, recule, lui, de sept points, à 50%. 

Une baisse largement amorcée en août selon baromètre IFOP-Paris Match du 5 septembre dernier où la popularité de l'action de François Hollande chutait déjà de 9 points et celle de Jean-Marc Ayrault de 7 points.

Une chute "normale" ?
Selon Frédéric Dabi, directeur du pôle Opinion de l'IFOP, il s'agit de "l'une des plus fortes baisses" enregistrées par ce baromètre qui existe depuis 1958 et est à ce titre le plus ancien. "Seuls Charles de Gaulle, en juin 1962, après les accords d'Evian, et Jacques Chirac, en juin 2005, après l'échec du référendum sur le traité constitutionnel européen, ont enregistré une baisse plus importante que François Hollande, avec respectivement -13 points et -12 points", relève-t-il. Mais aucune actualité aussi clivante ne justifie la profonde désaffection que subit le président des bisous.

Interrogé sur la baisse de sa popularité samedi, le président de la République avait refusé d' être jugé sur les résultats de sa politique face à la crise. Il estimait  en effet - avec aigreur -  qu'il ne pouvait être jugé sur trois mois, puisqu'il dispose de cinq ans. Un élément de langage d'ailleurs repris en choeur par l'ensemble des ministres et des analystes militants.

Les hausses d'impôts toujours rédhibitoires


Les hausses de prix irritent l'ensemble des Français
Les uns ne peuvent plus faire face et les autres se plaignent d'être toujours pus sollicités. Ainsi en est-il sur le prix des carburants. Jean-Marc Ayrault a assuré mardi 11 septembre que le gouvernement étudie de nouvelles mesures qui pourraient être mises en oeuvre dans "trois mois" à l'issue du dispositif transitoire destiné à contenir la hausse des prix du carburant. Qui peut croire que d'ajustement en ajustement ce gouvernement est capable de faire face ?Le président est-il bien malin de chercher à bloquer le prix du pétrole au moment où il va bientôt en trouver dans les sondages ?...

L'annonce de hausses d'impôts inquiètent
Selon Frédéric Dabi, ce nouveau recul aussi soudain qu'inattendu de par son ampleur, s'explique avant tout par les annonces faites il y a deux semaines jours sur TF1. Les décrypteurs patentés par le PS avaient applaudi à la prestation, mais les Français n'ont pas été enthousiasmés par la politique socialiste du toujours plus d'impôts. Ils n'ont pas été dupes de la supercherie consistant à viser la seule tranche infime des plus riches tout en prétendant  épargner la masse des contribuables moyens, alors que les plus défavorisés des Français - un sur deux - échappent déjà à l'impôt.

La faute à la droite ! 
Selon le mot de Frédéric Dabi, les responsables de cette chute continue dans les sondages seraient les sympathisants de droite chez qui le président "bénéficie"  d’une "bienveillance zéro" avec un fort rejet du droit de vote des étrangers aux élections locales. Sans parler -a fortiori - de leur éligibilité, que les hypocrites de l'exécutif  et les sournois des media ("impertinents", au temps jadis) passent sous silence.


C'est aller un peu vite en besogne dans l'analyse
François Hollande pourrait paraphraser Voltaire en ce début de mandat: "Gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge". Ses ministres, ses amis socialistes et ses alliés écolos l’attendent en effet sur plusieurs dossiers. Et le nouveau président de la République devra gérer la cacophonie qui s'installe.
Erreur d'appréciation de l'exécutif:
les sondé(es) étaient attaché(e)s aux heures sup

Le journal Libération a annoncé "un retour en douce" de la TVA sociale
, programmée par Nicolas Sarkozypour réduire le coût du travail, mais combattue dans l'opposition par le PS. Ce virage à 180 degrés crée de vives tensions dans la majorité actuelle. "Nous avons suffisamment critiqué la hausse de la TVA pour nous livrer au même exercice", insistent d'ailleurs toujours les services du premier ministre. De même qu'ils précisent qu'aucune hausse de la TVA ou de la CSG n'est prévue dans les futurs PLF (budget) et PLFSS (budget de la Sécurité sociale). Reste qu'ils n'excluent rien pour l'avenir... "Il y a des travaux en cours sur les questions de compétitivité" dont les conclusions seront rendues dans les mois qui viennent, rappellent-ils. Les Français n'en peuvent plus de toutes ces tergiversations et reculades: ils veulent savoir à quelle sauce ils seront mangés. Ce sera peut-être par tweet !


Les écolos radicaux d'Europe Ecologie-les Verts - dont il a deux spécimens au gouvernement, Duflot et Canfin - opposeront 
 massivement leur refus du traité européen de stabilité pour lequel Ayrault réclamait un "vote massif"... C'est pas de chance...

Il faudrait enfin souligner que l'opinion a bien noté l'absence de cette concertation réelle promise: les divergences au gouvernement en sont la preuve publique.


Les partisans déchantent 
Il y a eu des mandats présidentiels qui ont mieux commencé, observent-ils, amers, avant de disculper François Hollande, assurant que, lui, n’est pas gâté ! 

Et nous donc !