Mediapart ne taxe pas son article : il ne vaut pas 1 kopeck...
Axiome préliminaire : "la liberté de la presse et la liberté d’expression par les caricatures ne sont pas négociables."
Le dialogue est difficile s'il est contraint. "Cette liberté nous engage, journalistes et caricaturistes. Elle ne nous donne pas licence pour désinformer et calomnier," assène le site trotskiste révolutionnaire, comme d'habitude porté sur le sermon.
La rédaction de Charlie Hebdo reçoit de nouveaux messages de haine et des menaces de mort depuis la parution, en couverture de son numéro du 1er novembre 2017, d’une caricature [douteuse et nulle, en définitive] de Tariq Ramadan. Ces menaces et ces messages de haine à l’encontre de n’importe quel journal sont inacceptables. Elles sont insupportables concernant un hebdomadaire dont une partie de la rédaction a été assassinée par des tueurs prétendant agir par vengeance contre la parution de caricatures de Mahomet. La rédaction et toute l’équipe de Mediapart affirment leur soutien sans faille et renouvellent leur solidarité à l’égard de l’équipe de Charlie Hebdo," écrit encore la SDJ de Mediapart, en langue de bois édifiante.
Mediapart a des principes et des valeurs ...
"La liberté de la presse et la liberté d’expression par les caricatures ne sont pas négociables, continue la SDJ. C’est le cœur de notre démocratie. Tout doit avoir le droit de se dire, de s’écrire et de se représenter, dans le respect de la dignité des personnes concernées. Cette liberté nous engage, journalistes et caricaturistes. Elle ne nous donne pas licence pour désinformer et calomnier." Dont acte.
Mediapart passe enfin de la théorie à la pratique. "Derrière la une satirique publiée par Charlie Hebdo ce mercredi 8 novembre, il y a une accusation contre Mediapart et, plus personnellement, contre son directeur de publication, Edwy Plenel : celle d’avoir couvert des viols. C’est une caricature" [Les victimes devront avoir le sens de l'humour ou se taire].
"Charlie Hebdo a le droit de la publier" [Merci, Plenel].
"Mais ce qu’elle affirme est faux et infamant. Mediapart a longuement enquêté sur Ramadan, et publié une série d’articles à son sujet en avril 2016 [Les cinq articles - à 1 euro (ou à deux balles, on ne saura jamais) - sont confidentiels et aucun n'évoque les préférences sexuelles irrespectueuses des femmes et violentes de l'"épouvantail", terme visant à discréditer les détracteurs de "l'homme aux mille discours". Il y est question d'islam, d'islamisme radical et de communautarisme. Mediapart l'assure en préambule "Tariq Ramadan serait en réalité un communautariste forcené et un danger pour la laïcité. Problème : cette accusation n'a jamais été étayée par des faits." Le troisième article édulcore l'odeur de soufre qu'il dégage : "un Zemmour à l'envers" - pour peu, à la renverse -, et inoffensif: "'gourou' devenu has been pour les djihadistes.Au final, " 'vitrine' consentante du Qatar". Où sont les femmes et ses pratiques sexuelles, de Suisse à Oxford ? En passant par la France ?]
"Lors de ce travail au long cours [cinq articles dans le seul mois d'avril 2016, soit un 'blackout' complice de 20 mois], poursuit le site, la rédaction n’a jamais eu connaissance de la moindre accusation de harcèlement, d’agression sexuelle, ni de viol. Si cela avait été le cas, nous aurions bien sûr enquêté à leur sujet. "[affirmation péremptoire qui n'engage que le consortium de la SDJ trotskiste]
Nos enquêtes ne tombent pas du ciel. [Les autres organes de presse - tels ceux au coeur du réacteur nucléaire des 'Paradise Papers' - bénéficient-ils de fuites célestes secrètes ?] Elles partent toujours de témoignages ou de documents que nous jugeons suffisamment sérieux pour être crédibles [Et c'est crédible, ça?]. Nous n’avions pas ces éléments en notre possession l’année dernière."
[Et rien n'a filtré pendant les 20 mois d'occultation du personnage ? Alors que le réalisateur français Jean-Jacques Annaud sait depuis plusieurs semaines que ses comptes à l'étranger, notamment sur l'île de Guernesey, ont été découverts : 1,2 millions d'euros dissimulés au fisc?]
"C’est aussi simple que cela [simplicité biblique!]. Aujourd’hui, nous traitons éditorialement les accusations portées à l’encontre de Tariq Ramadan [Un 6e pilier de l'islam qui ne passe pas bien chez les islamo-gauchistes ?] et menons notre propre enquête à son sujet."
"Il serait dramatique pour les femmes et les hommes victimes de violences sexuelles que la libération de la parole sur ce qu’elles et ils endurent [violon oriental] se transforme en simple "affaire Ramadan". Il serait ridicule qu’elle devienne une "affaire Mediapart". La lutte contre les violences sexistes, machistes et sexuelles vaut mieux que les règlements de comptes entre journaux séparés par des désaccords éditoriaux." Et un peu idéologiques...
Mediapart souillé !
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