Le premier ministre joue avec les peurs dans une insupportable charge anti-républicaine
Le Premier ministre de la gauche a dit son sentiment surjoué
"Le Front national peut conduire à la "guerre civile" et son programme est une "arnaque" qui "trompe les gens", a affirmé Manuel Valls ce vendredi, dans la matinale de France Inter, chaîne de service public où il est chez lui.
Dans une manipulation digne des régimes où sévit un pouvoir absolu, il a utilisé les moyens de propagande de l'Etat. "Il y a deux options pour notre pays. Il y a une option qui est celle de l'extrême droite qui, au fond, prône la division. Cette division peut conduire à la guerre civile et il y a une autre vision qui est celle de la République et des valeurs, qui est le rassemblement", a estimé le binaire Kiki, à deux jours du second tour des régionales.
"L'extrême droite est au fond dans l'arnaque, parce que son projet, c'est une arnaque, (le Front national) trompe les gens, (est) toujours dans l'outrance, tient des propos insupportables", a-t-il martelé peu après, en fustigeant "le clan Le Pen qui, en plus, est poursuivi par la justice". Sont-ils présumés coupables ?
40% des Français voteraient-ils pour une arnaque ?, doute la journaliste.
"Oui, oui, il faut leur dire", maintient le socialiste manichéen, avant d'ajouter: "Les Français qui font ce choix, bien sûr, je les respecte, parce que quand il y a un vote de colère, il faut l'entendre, mais ils votent pour un parti antisémite, raciste, qui n'aime pas la République... et qui en plus trompe les Français", a poursuivi le Premier ministre.
Un tableau apocalyptique qui tient l'intelligence des Français en piètre estime
"Si l'extrême droite l'emportait dans le Nord-Pas-de-Calais, dans le Grand Est ou en Paca, mais aussi en Franche-Comté-Bourgogne (...), l'image de ces régions serait détruite, beaucoup d'entreprises partiraient, on supprimerait en plus des projets et des programmes, là pour les femmes, je pense au planning familial, là le soutien à un certain nombre de projets pour les lycées", a insisté Manuel Valls.
"A tous ceux qui sont tentés aujourd'hui par le vote extrême parce qu'ils en ont assez, je leur dis, pour ces petits retraités, ces ouvriers, ces citoyens dans la précarité, cette jeunesse qui ne voit pas l'avenir [après près de quatre années de socialisme], ça serait un désastre, ça serait pire. Le programme du FN, c'est la division", a encore discriminé le chef partisan du gouvernement de Hollande.
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