Royal et Valls se déchirent sur les rejets de déchets industriels dans les Calanques de Cassis
Valls humilie la troisième du gouvernement, Ségolène Royal
La ministre de l'Écologie accuse Valls d'avoir donné l'ordre d'autoriser le rejet de métaux lourds dans le Parc national des Calanques: une attaque frontale du premier ministre. Elle clame que le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) a pris la décision avec l'accord du premier ministre. Il a signé mardi le renouvellement pour six ans de l'autorisation, donnée à la société Alteo, de rejeter des boues rouges au cœur du Parc national des Calanques, dans les Bouches-du-Rhône.
La ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie est désavouée.
Depuis un an, Ségolène Royal avait commandé à des experts choisis des études et analyses pour démontrer la dangerosité environnementale de ces rejets de métaux toxiques, contenant notamment de l'arsenic, du fer et de l'aluminium.
"Chantage à l'emploi", hurle l'offensée
"L'ordre est venu du premier ministre au préfet, direct", a réagi mardi, très remontée, l'ex-concubine présidentielle répudiée qui décidément compte pour du beurre des Charentes.
"Je désapprouve cette décision, je n'ai pas du tout changé d'avis: je pense que c'est une mauvaise décision qui est essentiellement suscitée par le chantage à l'emploi", a-t-elle poursuivi, en faisant référence aux 400 salariés de l'entreprise de Gardanne, dont les postes ne seront pas menacés.
Une réaction agressive peu appréciée de Matignon qui a rapidement livré sa version
"Il n'y a pas eu d'ordre du premier ministre au préfet. La procédure est claire", a assuré un membre anonyme de l'entourage du premier ministre. Cet illustre haut fonctionnaire mystérieux rappelle que la décision avait été prise sur "avis consultatif" d'un conseil indépendant composé "d'experts rattachés administrativement au ministère de l'Écologie". "Consultatif", donc non contraignant...
France, pays où les experts prennent les décisions gouvernementales ?
C'est le Conseil supérieur de prévention des risques technologiques (CSPRT), présidé par le polytechnicien Jacques Vernier et réuni à partir du 22 décembre, qui a donné un avis favorable au renouvellement de l'autorisation de rejet dans la mer de ces effluents, accordée pour la première fois il y a près de cinquante ans à la société industrielle.
Depuis 1966, le site de production d'Alteo, situé à Gardanne, près d'Aix-en-Provence, a donc le droit de rejeter en mer, au large de Marseille et Cassis, des résidus de la production d'alumine. Plus de 20 millions de tonnes de boues rouges ont ainsi été déversées sur les fonds marins de la fosse de Cassidaigne, malgré l'indignation des groupements de pêcheurs et des associations environnementales.
La santé publique, comme les jeunes, la dette publique, la croissance et l'emploi
"Un scandale sanitaire", en dépit de 21 COP plus ou moins "historiques"...
Renouvelé une première fois en 1996, l'accord devait arriver à son terme le 31 décembre 2015. Ces dernières années, l'entreprise avait investi dans une première tranche de travaux pour réduire le volume de pollution déversé en mer, ce qui a rendu les rejets plus clairs, mais non moins toxiques.
Elle avait, en contrepartie, demandé un prolongement de l'accord pour continuer à évacuer les effluents dans la Méditerranée, provoquant la colère des opposants.
"C'est un scandale sanitaire, c'est un permis de polluer et d'empoisonner qui a été délivré", déplore Alain Matesi, président de l'association CoLLecT-IF environnement. "Le rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire démontre la toxicité et la nocivité de la pollution. Aujourd'hui ce ne sont plus des écologistes ou des défenseurs de l'environnement qui sonnent l'alarme mais un organisme officiel. C'est une décision inacceptable", ajoute-t-il, espérant que la situation ne se répète pas dans six ans.
Pour apaiser les tensions, Frédéric Ramé, le président de l'entreprise pollueuse Alteo, a encore promis que tout sera mis en œuvre "pour améliorer la qualité des rejets liquides" dans les... années à venir. Un objectif qui sera scruté de près par les nombreux opposants. Et les commissions d'experts ?
Valls rejette le principe "pollueur-payeur" avec les boues rouges
"Chantage à l'emploi", hurle l'offensée
"L'ordre est venu du premier ministre au préfet, direct", a réagi mardi, très remontée, l'ex-concubine présidentielle répudiée qui décidément compte pour du beurre des Charentes.
"Je désapprouve cette décision, je n'ai pas du tout changé d'avis: je pense que c'est une mauvaise décision qui est essentiellement suscitée par le chantage à l'emploi", a-t-elle poursuivi, en faisant référence aux 400 salariés de l'entreprise de Gardanne, dont les postes ne seront pas menacés.
Une réaction agressive peu appréciée de Matignon qui a rapidement livré sa version
"Il n'y a pas eu d'ordre du premier ministre au préfet. La procédure est claire", a assuré un membre anonyme de l'entourage du premier ministre. Cet illustre haut fonctionnaire mystérieux rappelle que la décision avait été prise sur "avis consultatif" d'un conseil indépendant composé "d'experts rattachés administrativement au ministère de l'Écologie". "Consultatif", donc non contraignant...
France, pays où les experts prennent les décisions gouvernementales ?
C'est le Conseil supérieur de prévention des risques technologiques (CSPRT), présidé par le polytechnicien Jacques Vernier et réuni à partir du 22 décembre, qui a donné un avis favorable au renouvellement de l'autorisation de rejet dans la mer de ces effluents, accordée pour la première fois il y a près de cinquante ans à la société industrielle.
Depuis 1966, le site de production d'Alteo, situé à Gardanne, près d'Aix-en-Provence, a donc le droit de rejeter en mer, au large de Marseille et Cassis, des résidus de la production d'alumine. Plus de 20 millions de tonnes de boues rouges ont ainsi été déversées sur les fonds marins de la fosse de Cassidaigne, malgré l'indignation des groupements de pêcheurs et des associations environnementales.
La santé publique, comme les jeunes, la dette publique, la croissance et l'emploi
"Un scandale sanitaire", en dépit de 21 COP plus ou moins "historiques"...
Renouvelé une première fois en 1996, l'accord devait arriver à son terme le 31 décembre 2015. Ces dernières années, l'entreprise avait investi dans une première tranche de travaux pour réduire le volume de pollution déversé en mer, ce qui a rendu les rejets plus clairs, mais non moins toxiques.
Elle avait, en contrepartie, demandé un prolongement de l'accord pour continuer à évacuer les effluents dans la Méditerranée, provoquant la colère des opposants.
"C'est un scandale sanitaire, c'est un permis de polluer et d'empoisonner qui a été délivré", déplore Alain Matesi, président de l'association CoLLecT-IF environnement. "Le rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire démontre la toxicité et la nocivité de la pollution. Aujourd'hui ce ne sont plus des écologistes ou des défenseurs de l'environnement qui sonnent l'alarme mais un organisme officiel. C'est une décision inacceptable", ajoute-t-il, espérant que la situation ne se répète pas dans six ans.
Pour apaiser les tensions, Frédéric Ramé, le président de l'entreprise pollueuse Alteo, a encore promis que tout sera mis en œuvre "pour améliorer la qualité des rejets liquides" dans les... années à venir. Un objectif qui sera scruté de près par les nombreux opposants. Et les commissions d'experts ?
Valls rejette le principe "pollueur-payeur" avec les boues rouges
Adopté en 1972 par l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et en 1986 par la CEE, le principe pollueur-payeur (PPP) est un principe économique qui vise à internaliser dans l’économie les coûts environnementaux cachés (externalités).
Ce principe stipule que les coûts de prévention, de réduction de la pollution, de dépollution et de restauration doivent être supportés par le pollueur à l’origine du sinistre.
Les limites du principe pollueur-payeur
Le principe pollueur-payeur a cependant des limites :
- tout d’abord, il faut être capable d’évaluer le coût économique des dégradations environnementales: avec tous ces experts auprès du gouvernement, cela devrait être un jeu d'enfants ;
- ensuite, il y a la difficulté d’identifier le responsable, comme l’ont montré par le passé les exemples des marées noires où capitaine de pétrolier, propriétaire et affréteur se renvoyaient la balle, alors qu'en l'espèce le pollueur n'est pas un navigant mais un industriel installé sur le plancher des vaches ;
- enfin, le coût environnemental peut dépasser les capacités de paiement du pollueur. Dans ce cas, d’autres mécanismes -comme les assurances (attention à l'augmentation des primes !) ou la solidarité nationale (et l'Etat, ce n'est ni Hollande, ni Valls ou Royal...) doivent se substituer au pollueur.
Les applications du principe pollueur-payeur
Dans son application, le principe pollueur-payeur prend de nombreuses formes telles que des normes, des redevances et des taxes (taxes pigouviennes), des assurances, des marchés de quotas ou encore des dommages et intérêts suite à une action en justice.
De quoi se traiter de tous les noms d'oiseaux
Et l'augmentation du prix du gazole -alors que celui du pétrole brut dégringole- sera-t-elle supportée par les propriétaires de véhicule au diesel, deux fois solidaires ?
Hollande peut-il appeler à l'union nationale contre le terrorisme islamiste quand l'ayatollah à la tête du gouvernement se comporte en terroriste de la majorité présidentielle ? L'art de vivre à la française est clairement visé ! A la Culture, Fleur Pellerin ne devrait-elle pas mettre nos chefs d'oeuvre hors de portée, au sec ?
토토
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