L'ex-trotskiste Cambadélis fait de Vichy son fonds de commerce
Le régressif Premier secrétaire du PS, dans la caricature
"Le FN, c'est le retour de Vichy," a affirmé Jean Christophe Cambadélis ce jeudi matin devant la presse, à quatre jours du premier tour des élections régionales des 6 et 13 décembre. "Sous Vichy c'était les juifs. Maintenant ce sont les musulmans", a dénoncé le patron du PS dans un saisissant raccourci aussi politicien que fétide.
Cet amalgame répond à Marine Le Pen qui a affirmé la veille en meeting à Nîmes (Gard) que si le FN échoue, alors "la charia remplacera la Constitution".
"Nous ne sommes pas une terre d'Islam, avait prévenu la tête de liste FN en PACA, il y a quelques jours.
Marion Maréchal-Le Pen a clairement précisé les critères d'appartenance ou non à la nation française. "Si des Français peuvent être de confession musulmane, c'est à la condition seulement de se plier aux mœurs et au mode de vie que l'influence grecque, romaine et seize siècles de chrétienté ont façonnés".
Après les avoir brandis, les internationalistes ont enterré les drapeaux tricolores
Les marxistes honteux et libertaires assumés sont ulcérés
Ainsi Cambadélis assure-t-il que le FN "c'est la même attitude" que Vichy "face aux combats à mener, sur la famille, sur une vision très particulière de la patrie".
Un sursaut de la conscience marxiste après compromissions frontistes
Le premier secrétaire a profité de la proximité des régionales pour lancer "un appel pressant" à la participation pour le premier tour des élections dimanche. Alors que le Parti socialiste est donné troisième à l'issue du premier tour et éliminé dans plusieurs régions, il a affirmé que "plus le PS et la gauche seront hauts, moins le Front national le sera et la droite l'emportera", espérant provoquer un électrochoc parmi les abstentionnistes déçus de la politique sociale et économique de Hollande, notamment dans les rangs de la gauche trompée.
L' "historien" Cambadélis ne convainc pas
Comment le pourrait-il ? En 1984 Mediapart révéla que l'apparatchik du PS s'est inscrit à l'université Paris Diderot en 1985 pour présenter une thèse de doctorat consacrée au bonapartisme gaulliste et que ce brillant "universitaire" (de la trempe de Benoît Hamon !) aurait réussi l'exploit de rédiger cette recherche universitaire en moins d'un an, entre juin 1984 et mai 1985, à 34 ans. Le site d'information affirme pourtant qu'il ne dispose pas des diplômes requis -ni du niveau intellectuel correspondant- pour soutenir cette thèse.
Et Paris-Diderot, c'était le Campus Jussieu (Paris-VII), foyer de contestation étudiante et point de départ de nombreux mouvements subversifs.
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