La France dépassera un déficit public à 3% du PIB en 2013
Le Fonds Monétaire international (FMI) a mis en garde Hollande contre des "risques de dégradation" liés à son problème de "compétitivité".
"Les perspectives de croissance sont assombries par une reprise chancelante en Europe et un problème de compétitivité vis-à-vis des partenaires commerciaux", écrit le FMI. Le tableau hexagonal n'incitant pas à l'optimisme affiché au sommet de l'Etat, le Fonds a publié, dans l'urgence, son rapport annuel sur la France, à la veille du week-end de Noël.
Jeudi, l'INSEE a assuré que la France entamerait l'année prochaine "sans élan" de croissance alors que le gouvernement s'accroche toujours à son ambitieux objectif d'une progression de 0,8% de son produit intérieur brut.
Selon le FMI, le gouvernement fera beaucoup moins bien l'année prochaine puisqu'il table sur moitié moins,0,4%.
Il estime de surcroît que l'exécutif ne parviendra pas à ramener le déficit public à 3% du produit intérieur brut, contre 4,5% prévus cette année, et ne satisfera pas aux règles européennes .
Le président français niait encore l'évidence mi-octobre
"Pour ce qui concerne la France, j'ai fixé l'objectif de réduction du déficit à 3% pour 2013", avait décrété François Hollande, se justifiant par un budget 2013 placé sous le signe de l'austérité et prévoyant 30 milliards d'euros d'économies.
En langage fort diplomatique, le FMI se dit plus "prudent"
Il estime que le déficit public (Etat, collectivités locales, Sécurité sociale) atteindra en réalité 3,5% du PIB, en ligne avec les projections de la Commission européenne.
A l'heure où les effets de l'austérité sur la croissance sont décriés en Europe, l'institution internationale note même que la France aurait dû s'engager dans une réduction de ses déficits "plus modérée", afin de ne pas étouffer l'activité.
Le Fonds continue de s'inquiéter du déficit de compétitivité de la France
Il cite les "obstacles" qui entravent le marché du travail.
Il recommande en outre que la création du crédit d'impôt en faveur des entreprises s'accompagne d'"une modération salariale".
Le ministre français de l'Economie a réagi sans tarder
Selon le FMI, la France n'a pas totalement son destin entre ses mains.
"Les risques de dégradation résident en grande partie dans la résurgence d'importantes tensions dans la zone euro", soulignent les experts de l'institution dans leur rapport.
Pierre Moscovici en profite pour mettre la zone euro en cause
Il assure en effet que le diagnostic du FMI rejoint "en grande partie celui du gouvernement": la France fait au mieux, selon lui, en dépit du contexte européen.
"Le FMI souligne en effet que la faiblesse de l'activité dans la zone euro et l'aggravation continue du déficit de compétitivité depuis dix ans sont les principaux obstacles à la croissance française", polémique Pierre Moscovici par communiqué.
De toutes façons avec les socialos, ce qui ne marche pas c'est toujours la faute des autres.......et comme ils n'ont aucune réussite mis à part plonger dans nos poches, c'est à cause de Sarkozy, de la finance, de merkel, de l'Europe, etc etc etc........
RépondreSupprimerPar contre, ce qui m'inquiéte aussi, qui va décider des prêts octroyés par la bpi.....