Le secrétaire général de FO demande au président de la "gauche sociale" de faire quelque chose pour le pouvoir d'achat.
Jean-Claude Mailly adresse des demandes pressantes au chef de l'Etat, dressant le bilan des 100 premiers jours de Hollande à l'Elysée sur le mode "bien mais peut mieux faire". Un point nettement positif sur le plan des relations entre les partenaires sociaux : le secrétaire général de Force ouvrière note "une restauration d'un dialogue normal". Tout en relativisant aussitôt : "Mais cela ne suffit pas !".
Mailly énumère les motifs d'insatisfaction et d'inquiétudes syndicales.
"Certes, dans le collectif budgétaire, il y a des mesures qui vont dans le bon sens, comme le rééquilibrage sur l'ISF, mais je crains que le projet de budget pour 2013 n'aille pas dans la même direction, avec notamment des réductions de la dépense publique", explique-t-il.
Le leader syndical n'accepte pas la stabilisation des effectifs dans la fonction publique contre une modération salariale : "Si, pour 2012, les jeux sont faits, avec un gel des rémunérations, nous attendons de voir pour 2013. Il y a une demande de pouvoir d'achat des fonctionnaires", déclare-t-il.
Il juge par ailleurs "insuffisantes" les mesures sur le SMIC
Force Ouvrière émet des réserves sur les emplois d'avenir qui "ne doivent pas servir de période d'essai pour une embauche de jeune".
La rentrée sera-t-elle chaude ?
Concernant le principe des accords compétitivité-emploi, mis de côté à l'issue de la conférence sociale de juillet, mais qui devrait être inclus dans la négociation en septembre, selon Le Monde, Jean-Claude Mailly fait du chantage: si le gouvernement donne satisfaction au MEDEF, FO "posera la question de (sa) participation".
"Le salaire est la contrepartie de la vente de la force de travail : je refuse qu'il fluctue en fonction de la situation de l'entreprise", poursuit le leader syndical, disant en avoir "assez des donneurs de leçons, qui disent que, pour sortir de la crise, il faut plus de flexibilité. Cela n'a pas empêché la Grèce et l'Espagne d'entrer en récession".
Par ailleurs, au vu des plans sociaux en cascade, Jean-Claude Mailly estime qu'"il faut soutenir la demande interne", instaurer en "urgence" la banque publique d'investissement, " car les TPE-PME rencontrent trop de difficultés pour emprunter", et qu'"il faut aussi aller vite, pour empêcher les entreprises de fermer un site qu'elles pourraient revendre".
Interrogé enfin sur l'éventualité d'une rentrée chaude, le secrétaire général de Force ouvrière répond : "Nous sommes dans une phase où nous attendons que les choses soient éclaircies".
Mailly énumère les motifs d'insatisfaction et d'inquiétudes syndicales.
"Certes, dans le collectif budgétaire, il y a des mesures qui vont dans le bon sens, comme le rééquilibrage sur l'ISF, mais je crains que le projet de budget pour 2013 n'aille pas dans la même direction, avec notamment des réductions de la dépense publique", explique-t-il.
Le leader syndical n'accepte pas la stabilisation des effectifs dans la fonction publique contre une modération salariale : "Si, pour 2012, les jeux sont faits, avec un gel des rémunérations, nous attendons de voir pour 2013. Il y a une demande de pouvoir d'achat des fonctionnaires", déclare-t-il.
Il juge par ailleurs "insuffisantes" les mesures sur le SMIC
Force Ouvrière émet des réserves sur les emplois d'avenir qui "ne doivent pas servir de période d'essai pour une embauche de jeune".
La rentrée sera-t-elle chaude ?
Concernant le principe des accords compétitivité-emploi, mis de côté à l'issue de la conférence sociale de juillet, mais qui devrait être inclus dans la négociation en septembre, selon Le Monde, Jean-Claude Mailly fait du chantage: si le gouvernement donne satisfaction au MEDEF, FO "posera la question de (sa) participation".
"Le salaire est la contrepartie de la vente de la force de travail : je refuse qu'il fluctue en fonction de la situation de l'entreprise", poursuit le leader syndical, disant en avoir "assez des donneurs de leçons, qui disent que, pour sortir de la crise, il faut plus de flexibilité. Cela n'a pas empêché la Grèce et l'Espagne d'entrer en récession".
Par ailleurs, au vu des plans sociaux en cascade, Jean-Claude Mailly estime qu'"il faut soutenir la demande interne", instaurer en "urgence" la banque publique d'investissement, " car les TPE-PME rencontrent trop de difficultés pour emprunter", et qu'"il faut aussi aller vite, pour empêcher les entreprises de fermer un site qu'elles pourraient revendre".
Interrogé enfin sur l'éventualité d'une rentrée chaude, le secrétaire général de Force ouvrière répond : "Nous sommes dans une phase où nous attendons que les choses soient éclaircies".
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