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dimanche 13 janvier 2008

Municipales 2008 : Blair, socialiste ouvert, montre la voie

Un socialiste sans haine ni reproches
Le PS français est-il Ă  ce point rĂ©tro- grade, mĂ©chant et impuis- sant que l’excep- tion socialiste française provoque non seule- ment la division natio- nale mais la dĂ©soli- darisation de grands socialistes europĂ©ens? L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair a fait le dĂ©placement, Ă  Paris et non pas Ă  Saint-Brieuc..., pour tĂ©moigner de sa sympathie, non pas Ă  Bertrand DelanoĂ«, mais Ă  la personne de Nicolas Sarkozy et de son soutien Ă  la politique rĂ©formatrice du PrĂ©sident de la RĂ©publique Française. C’est Ă©videmment une condamnation du parti frĂšre menĂ© droit dans le mur par ses petits chefs baveux actuels.

L'UMP a lancé samedi sa campagne pour des municipales élevées au rang de "test national" en fustigeant le "vieux" Parti socialiste et en prÎnant l'ouverture, incarnée par son invité Tony Blair.
Les quelques 3.000 cadres UMP étaient réunis autour du président au Palais des Sports à Paris. François Fillon a clairement donné une dimension nationale au scrutin des 9 et 16 mars, assurant que "ce qui se fait pour la France n'est pas dissociable de ce qui peut se faire dans nos communes".
M. Fillon a estimĂ©, sous le contrĂŽle de l’ancien chef de file socialiste britannique, que le PS est l'un des "plus conservateurs d'Europe", dĂ©sireux de "duper" les Ă©lecteurs. "Le PS n'est plus un parti de gouvernement (...) c'est devenu une sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre dont le principal souci est de trouver le concierge de la rue de Solferino!", a raillĂ© J.-P. Raffarin.
Les dirigeants de l'UMP ont repris samedi le thÚme de la politique d'ouverture, cautionnée par Tony Blair, soulignant la présence sur leurs listes d'un millier de candidats issus de "la gauche, du centre, de la diversité et de la société civile".
"Je veux que la tolĂ©rance, l'ouverture, la main tendue soit la marque de fabrique de la droite et du centre français, le sectarisme et la fermeture la marque de fabrique de la gauche", a lui-mĂȘme plaidĂ© le chef de l'Etat.

Arborant une cravate rose, l'ex-Premier ministre britan- nique Tony Blair, chaleureu- sement ovationnĂ© aprĂšs un discours sur la rĂ©forme tout en humour et en rondeurs, a rappelĂ© son position- nement sur l'Ă©chiquier politique: "Moi, je suis un politicien de centre gauche. Aux Etats-Unis, je serais dĂ©mocrate, au Royaume Uni, je suis travailliste, en France, je serais... probablement au gouvernement", a-t-il poursuivi sous les rires et les applaudissements. "Non, je plaisante. Je serais au Parti socialiste, aux cĂŽtĂ©s de ceux qui ont Ă  coeur de le transformer". Shakespeare, dans Antoine et ClĂ©opĂątre, Ă©crivait : « Abandonnez ceux qui s’abandonnent eux-mĂȘmes. » Un appel aux Ă©lecteurs socialistes.
Ainsi, en s'affichant au cÎté de Sarkozy, Blair est-il aussi un exhibitionniste, selon les critÚres de Désirdavenir Royal?


A l’évidence, le PS et sa candidate malencontreuse sont fermĂ©s, bloquĂ©s. Le PS est obtus, on le sait, et fier de l’ĂȘtre. Son absence d’imagination et ses rĂ©fĂ©rences obsolĂštes le plombent. La seule idĂ©e de l’action l’épuise et il prĂ©fĂšre sournoisement dĂ©lĂ©guer Ă  de serviles sous-traitants associatifs. Les critiques incessantes dont il couvre ses adversaires le dĂ©considĂšrent. Le dynamisme du chef de l’Etat l’essouffle et souligne son impuissance.
La Rue de SolfĂ©rino s’est muĂ©e en nid de vipĂšres. Ses habitants les plus ambitieux se dĂ©battent plutĂŽt qu’ils ne dĂ©battent. Les paroles fusent mais la rĂ©flexion stagne. 150 arrivistes dĂ©guisĂ©s en 150 intellos s’étaient pressĂ©s pour soutenir DĂ©sirdavenir en signant une dĂ©claration qui avait pour but de labelliser Royal premiĂšre d’entre eux. Avec leur ambition, Ils ont mis leur bouillonnement (?) intellectuel en veilleuse. Leur perspicacitĂ© servile a Ă©tĂ© prise en dĂ©faut et ils sont rentrĂ©s dans leur coquille. Peut-ĂȘtre Ă©clairent-ils d'une faible lueur le fameux ‘cabinet fantĂŽme’ qui ne brille sans doute que le temps des douze coups de minuit, dans les tĂ©nĂšbres Ă©paisses du socialisme.
Sombre et de noir vĂȘtue, ambitieuse mais sans remords, la Lady Macbeth du PS sort parfois de son palais, solitaire, pour illustrer l’observation de Shakespeare (dans 
Macbeth) « Ce qui commence dans le mal s’affermit par le mal ». A St Brieuc, n’a-t-elle pas encore voulu dĂ©truire en espĂ©rant se construire ? PaSiDupes lui consacrera un peu de temps..
Tony Blair a entrepris de redorer l’image racornie du socialisme : plus tolĂ©rant et entreprenant, gĂ©nĂ©reux et souriant.

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