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vendredi 11 janvier 2008

Accords sur les contrats de travail: la CGT ne signera pas!

La gauche se met d'accord d’accord ... mais pratique le tout ou rien.
Le CGT globalise!...
Les partenaires sociaux sont tombĂ©s d’accord sur un texte commun : les organisations syndicales et patronales pourraient conclure un accord relatif aux contrats de travail et Ă  la sĂ©curisation des parcours professionnels, qui comporte de nouvelles concessions des organisations patronales.
Tandis que les autres syndicats et les organisations patronales ne se sont pas immédiatement exprimés, la CGT a annoncé que le document n'évoluerait pas sur les points les plus conflictuels, comme la période d'essai, la rupture des contrats par consentement et le contrat de projet. Elle a mis en garde sur le fait qu'elle recommanderait à ses instances de voter contre.
Selon la secrétaire confédérale de la CGT, Maryse Dumas, le nouveau texte prévoit des périodes d'essai d'un à deux mois pour les ouvriers et les employés, deux à trois mois pour les agents de maßtrise et trois à quatre mois pour les cadres, renouvelables une fois par accords de branche.
Les organisations patronales ont finalement lĂąchĂ© du lest et acceptĂ© que le futur contrat de projet soit un CDD ('contrat Ă  objet dĂ©fini') et non un CDI. Le nouveau type de contrat sera dans un premier temps expĂ©rimentĂ©. Cette phase passĂ©e, il prendra fin une fois que l'objet pour lequel il a Ă©tĂ© signĂ© aura Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©. Il devrait ĂȘtre signĂ© pour une durĂ©e comprise entre 18 et 36 mois, a prĂ©cisĂ© Maryse Dumas.
Les organisations patronales n'ont en revanche pas accédé à la demande des syndicats qui souhaitaient que la nouvelle rupture conventionnelle des contrats soit homologuée par les prud'hommes, confiant cette responsabilité au directeur départemental du travail.
Les nĂ©gociateurs ont donc trouvĂ© des compromis, mais Maryse Dumas conserve un Ă©tat d’esprit Ă  l’ancienne, caractĂ©risĂ© par le maintien de rapports de force, et tient absolument Ă  ce qu’il y ait un vainqueur et un perdant. Elle a en effet affirmĂ© Ă  la presse, aprĂšs trois jours de nĂ©gociations serrĂ©es au siĂšge du Medef que "La partie patronale a enfin bougĂ© car les organisations syndicales ont su peser ensemble jusqu'au bout" !
Dans la crainte des bases de syndicats plus radicaux, elle s’est rĂ©servĂ©e une porte de secours qui fait craindre ce que l’UniversitĂ© Ă  dĂ» subir avec les blocages de sites universitaires par des extrĂ©mistes rĂ©volutionnaires et anarchistes qui ont contestĂ© les accords signĂ©s sur la LRU par l’UNEF. Elle a donc estimĂ© que le texte est "dĂ©sĂ©quilibrĂ©", favorisant la flexibilitĂ© au dĂ©triment de la sĂ©curisation des parcours. Les parcours de la fonction publique le sont-ils restĂ©s?
"Il y a dans cet accord plus de dangers que de points positifs et je crois pouvoir dire que la délégation CGT proposera aux organisations CGT de ne pas signer cet accord", a-t-elle ajouté. Le Conseil confédéral national de la CGT prendra sa décision fin janvier.

Quand la CGT est d'accord en partie, elle refuse l'ensemble.

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