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vendredi 16 mars 2018

Paris : l’adjoint écologiste d’Anne Hidalgo est-il son mauvais génie ?

La droite proche de Macron demande la démission de l’adjoint écologiste d’Hidalgo

Adjoint écologiste à la maire de Paris, Christophe Najdovski, s'attire les critiques de la droite constructive. 

Le doctrinaire et l'idéologue de la Ville de Paris, deux totalitaires

Membre d'Europe Écologie Les Verts, cet adjoint conserve le soutien de Bruno Julliard, premier adjoint d’Anne Hidalgo. Après la série de couacs provoqués par la réforme du stationnement en vigueur depuis janvier 2018, le chargé des Transports, de la voirie, des déplacements et de l’espace public à la Mairie a relancé les critiques contre la politique menée par la Ville de Paris avec l’affaire des contrôles fictifs réalisés par Streeteo, en lien avec la Mairie de Paris depuis janvier 2018. Cette société chargée de contrôler le stationnement sur la voie publique a été épinglée pour avoir réalisé des contrôles fictifs et demandé à des agents non assermentés de dresser des forfaits post stationnement (FPS) qui remplacent désormais les PV. "Trop, c’est trop. Dans tous les domaines, la politique de déplacements de la Mairie de Paris est une collection de fiascos 

"Est-il encore à même de piloter les déplacements de la capitale ?"

Christophe Najdovski, 48 ans, Macédonien d'origine et 20e adjoint à la maire (sur 37) suscite cette interrogation du groupe des Parisiens progressistes constructifs et indépendants (PPCI). 
Agir, la droite constructive est un parti politique français créé en novembre 2017, notamment à la suite de l'exclusion de certains députés Les Républicains, membres du groupe Les Constructifs à l'Assemblée nationale, notamment Jean-Christophe Lagarde (UDI) et du juppéiste (exclu du parti Les Républicains) Franck Riester (UAI), outre Fabienne Keller.
Le groupe Parisiens Progressistes et Constructifs a été créé au Conseil de Paris autour de Nathalie Kosciusko-Morizet,  et présidé par Marie-Laure Harel 
(LR, ex-porte-parole de Nathalie Kosciusko-Morizet pour la primaire). Les membres de ce groupe, dont l'ambitieux Bournazel, un proche d'Alain Juppé, n'ont pas encore fait connaître leur position sur une adhésion au parti Agir.
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Après le fiasco du nouveau Vélib’ (et le changement intempestif de prestataire pour Smovengo, défaillant) et le revers juridique sur la piétonnisation des berges de Seine en février, cette dernière affaire en date de la société privée Streeteo est la dérive qui met hors d'elle la droite constructive
Filiale d'Indigo, le plus gros gestionnaire de parking de la capitale, Streeteo veut d'autant plus passer inaperçue qu'elle est quasiment virtuelle, mais très suspecte. Elle se fait tellement discrète qu'à l’heure d’internet, elle n'a ni contact sur son site, ni compte actif sur les réseaux sociaux. Seulement un numéro en ...08 et une adresse, à Puteaux, qui est celle d’Indigo, un gestionnaire de parking. Plus Streeteo accumule les critiques, et depuis ses débuts, plus elle s'efface. Depuis qu'elle s'est faite épingler pour plusieurs débordements, les questions fusent sur son fonctionnement
En juin dernier, la Ville de Paris a choisi les deux sociétés qui contrôlent désormais le stationnementStreeteo, filiale à 100% d’Indigo, principal gestionnaire de parking de la capitale, est chargée des contrôles de 94.000 places de stationnement payant dans les arrondissements 1 à 7, mais aussi 11 à 16, ainsi que dans le 20e. Moovia, filiale d’Urbis Park, opère dans les 8e, 9e, 10e, 17e, 18e, et 19e arrondissements. 
Et si, depuis janvier, Moovia se fait petite, Streeteo, elle, cumule les premiers couacs : des usagers qui se font verbaliser alors que le ticket de stationnement est encore valable, des médecins en visite titulaires d’une carte qui se font racketter, des voitures de policiers bien garées qui se font flasher. Deux de ses agents ont également été contrôlés sous cannabis, l’un n’ayant pas de permis. Autre histoire, un troisième employé verbalisateur est interpellé, et s'avère avoir un casier chargé, avec pas moins de 13 infractions au compteur, allant du vol à l’étalage, à la violence, ou des menaces de mort... De quoi susciter des doutes sur la formation et le recrutement des agents. 

Les affaires se succèdent.
Mi-février, une vidéo buzze sur internet : un agent de la société a filmé de faux contrôles, réalisés depuis des bureaux, en scannant des plaques sur une feuille de papier. Et  en remettait une couche jeudi dernier, le Canard enchaîné a révélé l’existence de milliers de faux PV. Le lendemain,  c'est RTL qui sort une autre histoire : des agents non assermentés ont été envoyés sur le terrain. 
La situation est rentrée dans l’ordre, assure la Mairie PS de Paris.
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Dans la tourmente, Streeteo fait le dos rond. Sollicitée, la société  répond qu’elle ne communique pas et renvoie à deux vieux communiqués, datant des 7 et 8 mars derniers, pour indiquer que "suite à des lancements d'alerte, notamment de la part de la Ville de Paris", elle a "identifié des pratiques internes inappropriées, y compris de la part de certains managers, menés évidemment à son insu". Elle "condamne de la manière la plus ferme ces pratiques", a "diligenté une enquête interne, et patati et patata...
Egalement le 7 mars, la Ville de Paris a dit avoir constaté que "les relevés des contrôles effectués par l’entreprise faisaient état d’un taux anormalement élevé de véhicules exemptés du paiement du stationnement". La municipalité indiquait qu’à l’avenir, elle ne "tiendrait compte que des contrôles effectués avec un matériel géolocalisé", qui démontre que l’agent verbalisateur se trouve bien dans la rue indiquée. 
Fondée en juin dernier pour répondre à la demande de ce nouveau marché  Streeteo est une société opportuniste comme les vante Macron. Avec la dépénalisation du stationnement payant, plus d'une cinquantaine de communes ont décidé de confier la surveillance du stationnement payant à des sociétés privées. Et parmi elles, la plus importante est Streeteo, présente dans une vingtaine de villes françaises : Metz (PS), Nancy (maire juppéiste), Strasbourg (PS), Biarritz (MoDem) ou encore Alfortville (PS, dont Luc Carvounas). Elle est liée à ces municipalités par des contrats de six ou sept ans. 
Or, certaines villes ont souffert de bugs, comme à Alfortville, dès la fin janvier : un journal pro-Macron relevait dès février qu’en trois jours, 537 habitants avaient été verbalisés alors qu’ils avaient payé leur carte de résident. La société avait alors évoqué un dysfonctionnement technique du dispositif de contrôle. A Biarritz, il est aussi prévu que Streeteo fournisse à la mairie des comptes-rendus de son activité. Sauf que depuis, rapporte Sud Ouest, cela n’a pas encore été fait.

L'opposition de droite exige le départ de l’adjoint d’Anne Hidalgo

"Nous avons besoin d’un manager, pas d’un commentateur de fiasco, il faut qu’il démissionne", s’est irrité ce jeudi Alexandre Vesperini, président du groupe, élu du 6e. 
Le groupe UDI-MoDem s'est limité à l'évocation du problème. "Il faudrait que Christophe Najdovski (ci-contre) se pose des questions", a balbutié Eric Azière, le président du groupe, sans aller jusqu’à demander sa démission. 

Bruno Julliard n'a pas manqué d'apporter aussitôt son soutien à l’ayatollah de écologie parisienne : "J’écarte d’emblée cette idée. Christophe Najdovski garde toute la confiance de l’exécutif sur ce dossier du stationnement ou les autres". 
"Alexandre Vesperini ferait mieux de se concentrer sur les réponses que son groupe peut apporter aux Parisiens plutôt que de faire de la politique de bas étage", a polémiqué Najdovski.

La question reste entière de savoir si Najdovski est capable
de ramener justice et sérénité dans la vie quotidienne des automobilistes parisiens.

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