Et c'est Le Point qui le dit...
"Le candidat à la présidentielle propose un abaissement du seuil des aménagements de peine pour les récidivistes", selon Le Point
Problème: cela existe déjà !
Le Parisien-Aujourd'hui en France consacre sa Une, jeudi 13 octobre, à Alain Juppé, déclinant quelques-unes de ses propositions pour la justice et la sécurité. Le Point explique qu'"on y voit une photo du candidat à la primaire de la droite et du centre, soucieux, le pouce sur les lèvres, assortie de ce titre : 'Je préfère perdre en disant la vérité...'. Alain Juppé n'est pourtant pas à une approximation près, accuse le journaliste diplômé, péremptoire. Il s'avérera que c'est du "fact checking", à la graisse partisane. Mais continuons sur la ligne du désintoxiqueur.
Le maire de Bordeaux se mélange "complètement" les pinceaux. "J'ai proposé que le seuil à partir duquel les aménagements de peine sont possibles – c'est-à-dire deux ans – soit ramené à un an et six mois en cas de récidive", lance ainsi le candidat Les Républicains [verbatim du commentaire journalistique]. Avant d'affirmer que les juges n'ont pas assez recours à la prison.
Problème [sic]: le Code de procédure pénale prévoit d'ores et déjà que cette durée des deux ans soit réduite à un an "si le condamné est en état de récidive légale". Alain Juppé propose donc une mesure plus laxiste que le droit en vigueur, assure le journaliste du Point... Christiane Taubira, lors des débats sur la réforme pénale, avait voulu aligner le régime des aménagements de peine des récidivistes sur celui des primo-délinquants. Mais le Premier ministre en fonction, Jean-Marc Ayrault, y avait finalement renoncé.
En France, le juge de l'application des peines (JAP) peut décider qu'une peine n'excédant pas deux ans de prison s'exécutera sous le régime de la semi-liberté (le condamné dort en prison), ou sous surveillance électronique (le condamné devra porter un bracelet à la cheville). Un procédé que le favori à la primaire de la droite juge inadapté aux terroristes, bien qu'il soit très peu utilisé, explique le journaliste.
Le Parisien-Aujourd'hui en France consacre sa Une, jeudi 13 octobre, à Alain Juppé, déclinant quelques-unes de ses propositions pour la justice et la sécurité. Le Point explique qu'"on y voit une photo du candidat à la primaire de la droite et du centre, soucieux, le pouce sur les lèvres, assortie de ce titre : 'Je préfère perdre en disant la vérité...'. Alain Juppé n'est pourtant pas à une approximation près, accuse le journaliste diplômé, péremptoire. Il s'avérera que c'est du "fact checking", à la graisse partisane. Mais continuons sur la ligne du désintoxiqueur.
Le maire de Bordeaux se mélange "complètement" les pinceaux. "J'ai proposé que le seuil à partir duquel les aménagements de peine sont possibles – c'est-à-dire deux ans – soit ramené à un an et six mois en cas de récidive", lance ainsi le candidat Les Républicains [verbatim du commentaire journalistique]. Avant d'affirmer que les juges n'ont pas assez recours à la prison.
Problème [sic]: le Code de procédure pénale prévoit d'ores et déjà que cette durée des deux ans soit réduite à un an "si le condamné est en état de récidive légale". Alain Juppé propose donc une mesure plus laxiste que le droit en vigueur, assure le journaliste du Point... Christiane Taubira, lors des débats sur la réforme pénale, avait voulu aligner le régime des aménagements de peine des récidivistes sur celui des primo-délinquants. Mais le Premier ministre en fonction, Jean-Marc Ayrault, y avait finalement renoncé.
En France, le juge de l'application des peines (JAP) peut décider qu'une peine n'excédant pas deux ans de prison s'exécutera sous le régime de la semi-liberté (le condamné dort en prison), ou sous surveillance électronique (le condamné devra porter un bracelet à la cheville). Un procédé que le favori à la primaire de la droite juge inadapté aux terroristes, bien qu'il soit très peu utilisé, explique le journaliste.
Sur la justice, Juppé ne sort pas de la logique sécuritaire
Un article suivant maintient l'accusation du magazine, sous une autre angle.
"Le candidat à la présidentielle propose un abaissement du seuil des aménagements de peine pour les récidivistes et les primodélinquants." Voici le nouveau texte:
"Le Parisien-Aujourd'hui en France consacre sa Une, jeudi 13 octobre, à Alain Juppé. On y voit une photo du candidat à la primaire de la droite et du centre, soucieux, le pouce sur les lèvres, assortie de ce titre : "Je préfère perdre en disant la vérité..." Le maire de Bordeaux décline dans une courte interview ses propositions pour la justice. "J'ai proposé que le seuil à partir duquel les aménagements de peine sont possibles – c'est-à-dire deux ans – soit ramené à un an et six mois en cas de récidive", lance ainsi le candidat Les Républicains. Avant d'affirmer que les juges n'ont pas assez recours à la prison.
Le paragraphe exposant un pseudo "problème" a disparu
En France, le juge de l'application des peines (JAP) peut décider qu'une peine n'excédant pas deux ans de prison s'exécutera sous le régime de la semi-liberté (le condamné dort en prison), ou sous surveillance électronique (le condamné devra porter un bracelet à la cheville). Selon le Code pénal, ce délai des deux ans est rapporté à une seule année lorsque le condamné est un récidiviste. Le favori à la primaire propose que les peines des récidivistes ne puissent être aménagées si elles sont supérieures à six mois de prison.
Oubliés Taubira et Ayrault. Mais Le Point n'abandonne pas son attaque.
"Une mesure répressive, maintient Le Point, accusateur entêté
Alain Juppé met ici sur la table une mesure répressive qui conduirait à envoyer de nombreux délinquants en prison pour de très courtes périodes. Une mesure nécessaire, selon lui, le système de peines (prison ferme, aménagement, réduction de peine, ...) étant devenu illisible pour bien des Français.
Mais, selon les spécialistes [des noms, SVP, sauf si le secret des sources s'y oppose !...], les aménagements de peine ont justement été conçus pour éviter la rupture causée par l'univers carcéral. Des peines accomplies en milieu ouvert - au sein de la société (stages de citoyenneté, travaux d'intérêt général, bracelet électronique, etc.) - sont, selon toutes les études [sic: esbroufe ?], beaucoup plus efficaces pour lutter contre la récidive des condamnés à des petits délits. Alain Juppé, qui dit vouloir "une politique répressive" contre les "délinquants en puissance", n'en démord pas et veut revoir le régime des aménagements de peine qui avait pourtant été voté en novembre 2009... par la droite elle-même.
"Le Point.fr avait d'abord indiqué qu'Alain Juppé s'était emmêlé les pinceaux sur le régime des aménagements de peine," accusa-t-il, le 13/10/2016 à 10:00. Mais, dans un discret entrefilet en bas d'un article de Marc Leplongeon (ça ne s'invente pas), le magazine a admis deux heures plus tard, qu'il s'est lui-même emmêlé les pinceaux... "Il s'agit d'une erreur de lecture de l'interview, une virgule manquant à l'une de ses réponses," raconte-t-il, froidement...
Et c'est pour ça qu'il faut supprimer les 'adblockers' et subir la pub de la presse, de surcroît, pour financer des articles "de qualité" !
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