Les anti-nucléaires perdent une nouvelle manche
Le doigt dans l'engrenage de la dissémination du nucléaire
Fabius en observateur éveillé
de l'accord nucléaire sur l'Iran,
entre John Kerry et Sergei Lavrov
|
"Nous sommes parvenus à un accord." C'est par ce court message, posté dans la nuit sur Twitter, que Michael Mann, le porte-parole de la diplomate en chef de l'Union Européenne, mais aussi le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, ont annoncé la conclusion des négociations avec l'Iran. Après quatre jours de négociations "difficiles" sur le programme nucléaire de Téhéran, les grandes puissances (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne, sans l'Allemagne) et l'Iran sont parvenus à un accord au milieu de la nuit de samedi à dimanche 24 novembre à Genève.
La politique du fait accompli gagne du terrain
Le texte, valable six mois, reconnaît le droit de Téhéran à développer son nucléaire civil. Du nucléaire civil, pas militaire, assurent-ils. L'accord "confirme le droit de l'Iran à l'énergie nucléaire civile, mais exclut de sa part tout accès à l'arme nucléaire", selon le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Concrètement, l'Iran conserve le droit d'enrichir l'uranium jusqu'à 5% et devra neutraliser ses réserves enrichies à 20%. Mais aucun contrôle n'est mis en place au-delà de six mois...
Les grandes puissances ont retiré leurs soupçons sur Téhéran de vouloir développer dans la centrale à eau lourde d'Arak la filière alternative du plutonium. Le projet de construction d'une telle usine aurait dû mettre à mal la sincérité iranienne dans les négociations sur le nucléaire. Selon le régime iranien, la centrale d'Arak est officiellement destinée à produire des isotopes pour des traitements médicaux et n'aurait donc d'autre finalité que civile. Mais elle peut aussi fournir à l'Iran du plutonium susceptible d'offrir une alternative à l'uranium enrichi pour la fabrication d'une bombe atomique après environ un an de mises au point. Et pour que le combustible irradié soit ensuite utilisé à des fins militaires, il faut des installations permettent de traiter le plutonium. Or, l'Iran n'en possède pas encore, en théorie.
Le programme nucléaire iranien serait pourtant plus avancé qu'on ne le dit
Selon Le Figaro, Des plans existent d'une usine, baptisée "IR-10", destinée à traiter des combustibles nucléaires irradiés et à séparer le plutonium. L'existence d'un tel projet constituait un enjeu majeur des négociations entre les grandes puissances et l'Iran et démontre la volonté de Téhéran de développer, à côté de l’enrichissement de l'uranium, la filière alternative du plutonium, malgré les dénis successifs du régime iranien.
Téhéran s'engage aussi à stopper le projet de réacteur à eau lourde d'Arak, où les grandes puissances soupçonnent Téhéran de vouloir développer dans la centrale d'Arak la filière alternative du plutonium. Un réacteur de 40 mégawatts dont la construction y est en cours depuis 2004, sous le contrôle partiel de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), est ainsi l'objet de tous les soupçons, car il pourrait entrer en service entre fin 2014 et début 2015.
Les sanctions sont allégées et aucune nouvelle menace de sanction n'est envisagée. Les sanctions existantes devraient être allégées, puisque l'Iran pourra récupérer ses milliards de dollars de revenus gelés dans le monde, qui sont liés à ses profits sur le pétrole, les produits pétrochimiques, l'or et le secteur automobile.
Les six grandes puissances s'engagent de surcroît à ne pas imposer de nouvelles sanctions à Téhéran au cours des six prochains mois.
Les six grandes puissances s'engagent de surcroît à ne pas imposer de nouvelles sanctions à Téhéran au cours des six prochains mois.
Un accord provisoire. Le texte signé vers 3h00 du matin est valable six mois. Des inspections auront lieu pendant ce temps en Iran, tandis qu'une "solution complète" sera négociée.
Toutes les parties satisfaites. Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a qualifié l'accord conclu dans la nuit d'"avancée importante pour la sécurité et pour la paix". Il "confirme le droit de l'Iran à l'énergie nucléaire civile, mais exclut de sa part tout accès à l'arme nucléaire", a ajouté le ministre français des Affaires étrangères. Barack Obama a, de son côté, salué une "première étape importante" tout en soulignant que d'"énormes difficultés" persistaient dans ce dossier. "Pour la première fois en presque une décennie, nous avons arrêté les progrès du programme nucléaire iranien, et des volets cruciaux du programme seront annulés", s'est félicité le président américain.
Un accord géopolitique
Accord sur le nucléaire iranien, entre Zarif (Iran) et Kerry (USA) à Genève, le 24 novembre 2013 |
Il a été signé "dans l'intérêt des pays de la région et de la paix mondiale", souligne l'Iran. "Les droits nucléaires et les droits de l'Iran à l'enrichissement d'uranium ont été reconnus par les grandes puissances", s'est félicité le président Hassan Rohani dans une lettre au guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
Israël inquiet
Le Premier ministre Benjamin Netanayhu a néanmoins dénoncé dimanche un "mauvais accord qui offre exactement ce que l'Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d'une partie significative de son programme nucléaire". De son côté, le ministre de l'Économie Naftali Bennett a assuré qu'Israël n'était pas lié par l'accord de Genève et avait le droit de se défendre. "L'accord laisse intacte la machine nucléaire iranienne et pourrait permettre à l'Iran de produire une bombe dans une période de six à sept semaines. Israël est prêt à toute éventualité", a déclaré le ministre israélien à la radio militaire.
Le 18 novembre, après avoir souhaité "longue vie à l'amitié entre la France et la Palestine" le président équilibriste français avait promis à la tribune de l'aéroport Ben Gourion à Tel Aviv: "Je suis l'ami d'Israël et le serai toujours".
Aux chiites de mettre fin en chiisme code satanique pour éviter la fin de l'Iran et l'Irak par les séismes et l'explosion de leurs nucléaire par ces séismes aux israéliens de quitter israél pour éviter leurs mort par l'explosion de nucléaire israélien par les séismes ces séismes des avertissements d'ALLAH fort séisme et tsunami punition d'ALLAH
RépondreSupprimer