Procès verbaux en série pour le port du sweat-shirt de la Manif pour tous
Une douzaine de personnes ont été verbalisées le lundi de Pâques au jardin du Luxembourg.
Leur délit ? Porter un sweat-shirt avec le symbole de la Manif pour tous. La qualification varie selon les procès-verbaux.
La mésaventure de Franck Talleu, le 1er avril au jardin du Luxembourg, n'était ni une farce ni un cas isolé. Verbalisé pour avoir porté un sweat-shirt, dont le dessin figurait un père et une mère tenant leurs deux enfants par la main, ce père de famille nombreuse, venu pique-niquer et cacher les œufs de Pâques, a été emmené au poste par deux gardiens assermentés. Après un interrogatoire d'une heure, il a reçu une amende cas n° A. D'abord pour «port d'une tenue contraire aux bonnes mœurs», requalifié ensuite en «organisation d'une manifestation ludique dans le jardin du Luxembourg sans autorisation spéciale». Il attend maintenant d'être convoqué par le tribunal de police. L'objet du scandale -le sweat-shirt- pourtant sans slogan «pouvait choquer», s'est-il entendu répondre par les autorités qui ont reconnu le dessin symbolique de la Manif pour Tous. Mi amusé mi-médusé, il craint pour l'avenir des familles: «Si le seul dessin d'une famille sur un tee-shirt est contraire aux bonnes mœurs, quid d'un couple dans la rue qui se baladera demain par la main avec ses enfants? Il se fera verbaliser?».
La qualification de ce délit sur le procès-verbal n'existe pas
Franck Talleu aurait pu faire l'objet d'un excès de zèle des autorités, surtout un premier avril. Mais une douzaine de personnes a été verbalisée ce jour-là pour les mêmes raisons. Christophe, un jeune chef d'entreprise, a été interpellé par trois agents alors qu'il venait de commencer un jogging. Même délit, même PV. Hors de question pour lui de retirer le vêtement provocant ou de le recouvrir, comme les hommes en képi lui en ont intimé l'ordre. «Pensant être victime d'une erreur, voire d'un mauvais poisson d'avril, je les ai écoutés calmement et accepté de les suivre, encadré et fermement tenu par le bras tel un voleur, raconte-t-il. Ils m'ont enfermé dans un local aux vitres teintées, m'ont demandé mes papiers d'identité et m'ont fouillé». Une heure plus tard, après avoir eu «un mal fou à qualifier le délit sur le procès-verbal», les agents ont dépêché une voiture de police afin de conduire le jeune homme au commissariat du 6è arrondissement pour une vérification d'identité. Une heure de plus, à tenter de comprendre si c'est du lard ou du cochon, à guetter les caméras cachées d'une télévision en panne d'inspiration pour un farce du jour. «Ubuesque, juge-t-il. J'aurais eu un tee-shirt à l'effigie d'un dictateur, j'aurais eu moins de problème!, dit Christophe. J'ai été traité comme si j'étais un danger public, capable de violence. C'était ridicule et disproportionné». Comme Franck Talleu, le contrevenant insensé a contesté son amende dans la case dédiée à cet effet. Et attend sa convocation.
La liberté d'expression, c'est une abstraction
Marie-Capucine, elle, 19 ans, a eu droit à une autre qualification sur son amende: «gêne à la tranquillité des promeneurs par affichage ostentatoire d'éléments relatifs à une manifestation interdite». C'est surtout la mine de l'étudiante qui en reste interdite, aujourd'hui encore. «J'avais juste retiré mon manteau pour faire le tour du jardin en courant», s'étonne-t-elle. Frédéric, un contrôleur de gestion également verbalisé le week-end de Pâques, va pour sa part contacter son avocat. Contrairement aux autres, il a eu un mot partisan, en plus du port du sweat-shirt: «Hollande, ta loi on n'en veut pas!». Amende. «Gêne à la tranquillité par cris et vociférations». «Les policiers m'ont dit que si j'avais dit «Hollande ta loi va passer!», je n'aurais eu aucun problème», s'indigne-t-il, non sans en rire. «La liberté d'expression, c'est un concept», dit un de ses amis.
Le texte de loi sur le mariage pour tous étant en plein débat au Sénat, situé dans les jardins du Luxembourg, les autorités fébriles «craignent des débordements», justifie un fonctionnaire des lieux. Elles ne pourraient faire le distinguo entre les manifestants qui improvisent des pique-niques et les électrons libres qui portent le sweat-shirt par soutien moral. Et verbaliseraient systématiquement. David, qui est à l'origine de «Camping pour tous», des regroupements indépendants du mouvement La Manif pour tous, où l'on discute en grignotant, croit savoir que la vague de verbalisations vient d'instructions de la part des questeurs du Sénat. «Cela porterait atteinte à la neutralité du Sénat», dit-il en rapportant «l'argument» qui lui a été communiqué.
Lundi, en fin de matinée, les quelques «campeurs» réunis dans les jardins du Luxembourg, avaient reçu la visite de la directrice de la sécurité du Sénat. «Elle leur a dit que le sweat-shirt était interdit aujourd'hui sous peine d'expulsion, en tout cas si elle voyait le logo en entier», témoigne David. Leurs mésaventures sont largement détaillées sur les réseaux sociaux. Photos de PV et enregistrements sonores à l'appui.
Il faut vite organiser un rassemblement au Luco ,tout le monde en Tshirt manif pour tous ,recouvert par un manteau et au signal(sms) tout le monde se decouvre ! Si nous sommes des millier ,les agents ne pourront rien faire.
RépondreSupprimerTrop tard, c'est dans le dico :
Supprimerhttp://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/09/97001-20130409FILWWW00283-le-mariage-pour-tous-deja-dans-le-dico.php
Tous les partisans politiques et journalistiques de cette folie n'ont qu'un mot à la bouche.............la radicalisation.......le mouvement se radicalise..........les sympathisants de radicalisent,
RépondreSupprimer"Vous vous rendez compte les catho intégristes prient dans la rue......"
Cette connerie fait que les homo sont montrés du doigt alors que la plupart des gens ne faisaient pas attention à eux et les laissaient vivre comme ils l'entendaient et avec qui ils veulent.
Mais là prendre des gosses en otages pour quelques imbéciles en mal d'enfant..............voilà ou en arrive aujourd'hui......
A gauche personne n'a voulu écouter les craintes, les avis de spécialistes, les philosophes qui ne sont pas tous des crétins......
C'est ça le gouvernement actuel, un désastre, de la fourberie, surtout imposer sa pensée et ne pas laisser le peuple s'exprimer.
RépondreSupprimerMais quelle clique, ce n'est pas ainsi qu'ils vont pouvoir regagner la confiance de qui que se soit, sauf les bornés, les cerveaux rétrécis de ceux qui les approuvent encore.
" Rien devant et rien derrière " aurait dit ma grand-mère, femme pleine de bon sens, qui s'est retrouvée seule après la guerre et a dû se débrouiller SEULE, les mots ne pouvaient pas habiller ni nourrir sa famille, ni entretenir sa maison.
Ce gouvernement oublie que chacun de ses actes, que chacune de leurs paroles sont connues de tous les français et même au-delà et que personne n'est prêt à oublier quoi que se soit.
Les paroles mielleuses actuelles sont pires que tout car c'est une façon de prendre les français pour des " couillons " incapables de jugeote, de réflexion, de conclusions qui s'imposent.
Trop d'ostentation, trop de suffisance, trop de mots imbéciles, trop d'insuffisances sur tous les fronts, ajoutés au manque d'écoute :
INSUPPORTABLE ET DETONNANT et IMPOSSIBLE À OUBLIER
on se croirait en russie pendant le comunismme voir pire car il font pareille mais ne le proclame pas et personne ne sent rend compte que sa ressemble a une dictature
RépondreSupprimer