Montebourg tente d'amadouer Mélenchon en vue des ...législatives

Vers un Pacs de raison socialo-communiste ?

Montebourg et Mélenchon se recherchent depuis longtemps:
les voilà déjà à la fête de L'Humanité,
à La Courneuve, le 17 septembre 2011,
avec la communiste Clémentine Autain qui tient la chandelle

Montebourg : "On peut négocier avec Jean-Luc Mélenchon" pour les législatives

Dans un entretien au Journal du Dimanche dont des extraits ont mis en ligne le 21 au soir, le troisième homme des primaires socialistes met en garde l'ex-élu du PS: "Quand la gauche se désunit, elle perd. Quand elle s’unit, elle gagne."

Mélenchon deviendrait-il fréquentable ?

Fort des derniers sondages, le Front de gauche a mis la pression sur le PS pour donner un coup de barre à gauche au programme de François Hollande.

Hollande peine à rassembler la gauche

Jérôme Cahuzac venait tout juste de refouler Mélenchon cette semaine.  

Le responsable des questions budgétaires dans l'équipe de François Hollande avait fermé la porte d'un accord de second tour au candidat des communistes à la présidentielle.
Mais, précaution semble-t-il inutile, car "Jean-Luc et François ne vont pas apprendre à s’aimer en six mois s’ils n’ont pas réussi à le faire en trente ans. " Il s'explique : " Derrière les sourires, les bons mots et les rondeurs, c’est l’homme d’appareil, qui blesse ses opposants... Il sait mentir, enfumer, tricher, c’est un contorsionniste du débat politique. "

Et d'ailleurs Mélenchon certifie qu'il ne brigue aucun poste gouvernemental, en cas de réussite de F. Hollande.   Jean-Luc Mélenchon est formel. Ministre il l’a été et n’a nulle envie de le redevenir. " Je suis passé à autre chose. " 
A la différence de Gro-Eva Joly, l'ex-magistrate binationale altermondialiste, qui se verrait bien Garde des Sceaux. Ce qu'à Lucifer ne plaise ! 

Interrogé par le JDD, Nono Montebourg revient par la fenêtre qu'il entre-baille, pour les législatives.

Le Front de gauche a prévenu qu'il priviligiera les législatives, son implantation et ses ressources

Déterminé à se présenter dans les 577 circonscriptions sous l’étiquette commune Front de gauche (avec la mention " soutenu par le PC " ou " par le Parti de gauche "), la coalition de Mélenchon s'est déjà déclarée prête à " examiner " avec le PS le cas de 90 d’entre elles où existe un risque d’élimination de la gauche au premier tour.


La réponse de J.-Ch.Borgel fut sans appel 
" Pas d’accord pour les législatives sans engagement dans une majorité parlementaire. " Depuis, les contacts entre les deux familles politiques sont au point mort. " Avec Hollande, c’est un peu marche derrière ou crève, résume un proche de Mélenchon. Il va lui falloir être plus souple et à l’écoute s’il veut gagner." 


La relance verbeuse de l'élu PS de Saône-et-Loire est absconse...

"La présidentielle n’est pas une élection de fabrication de programme. C’est une élection qui sélectionne le chef de l’État. Les législatives ont pour objectif de construire l’union des programmes. C’est dans ce cadre-là que l’on peut négocier avec Jean-Luc Mélenchon et les partis composant le Front de gauche."

Comprenne qui pourra !

On aura retenu que Montebourg est en recherche d'émotions fortes et ne verrait pas d'un mauvais oeil de passer un bout de vie avec Mélenchon.

Pourtant, n'a-t-il pas le "mauvais oeil" ?

Certains pensent qu'ils l'ont tous les deux, alors... Mais suffit-il qu'ils fassent la paire ?