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mercredi 23 octobre 2019

L'humoriste Belattar menace le ministre de l'Education de Macron

Macron fait la sourde oreille : "Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93", lance l'islamiste à son ministre, impunément 

Un temps proche de Macron, l’humoriste controversé a récemment démissionné du "Conseil présidentiel des villes" 
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"On a un ministre de l’Education nationale qui n’est même pas éduqué", a estimé, le 22 octobre, sur la chaîne publique RFI l’humoriste franco-marocain Yassine Belattar, 37 ans, un protégé de Pascale Clark qui accorda son concours en 2004 à un album du salafiste Abd al Malik (En aparté, saison 2006-2007), du groupe M6 sur Virgin 17 et, en 2008, de Pierre Lescure (Ça balance à Paris).

En mai 2018, l'Elysée recevait - et balayait aussitôt - le rapport Borloo pour une relance de la politique de la ville. Macron avait alors annoncé la création d'un "Conseil présidentiel des villes" composé de personnes de bonne volonté.
La nomination de Belattar au CPV avait été critiquée par l'ancien Premier ministre Manuel Valls, qui y voyait un "signe de faiblesse" du président, ex-banquier peu lucide. Yassine Belattar répondit qu'il "est plus français que Manuel Valls (..)".
Réagissant à cette nomination, le comique est qualifié d'"islamiste" par Gilles-William Goldnadel dans l'émission 'Les Grandes Gueules'. Yassine Belattar annonce vouloir déposer plainte, l'individu se disant victime de la "jurisprudence [Tariq] Ramadan : un arabe éduqué qui parle bien. Et violeur ?
Sur le réseau social Twitter, le philosophe Raphaël Enthoven, un autre ignare, variante des 'illettrés" de GAD selon Macron, compare l'humoriste Yassine Belattar à un "cuistre passionnément attaché à dire le plus de mal possible de ma petite personne et de ses opinions présumées". La réponse ne s'est alors pas faite attendre. Raphaël Enthoven se voit alors reprocher son narcissime et se fait "baptiser" du surnom de 'Mythoven'. Imaginez que Raphaël le surnomme 'Belallahttar'...

Présenté comme l'un des outils d'une "nouvelle méthode" pour apporter des solutions aux problèmes des banlieues, après 40 ans de politique de la ville, ses 26 membres (associatifs, sportifs, artistes, entrepreneurs) s'interrogent aujourd'hui, sur son utilité. "On l'a vu [Macron] une fois lors du lancement du CPV, puis plus rien. Alors que la promesse de départ était celle-ci : rencontrer le chef de l'État 3 ou 4 fois dans l'année [le dialogue et la concertation !], pour être une courroie de transmission avec le terrain. L'alerter et lui faire des propositions concrètes", explique Majid El Jarroudi président de l'ADIVE, l'association pour la diversité entrepreneuriale, membre de ce CPV, qui espère que Macron viendra dans les prochaines semaines leur tapoter la main et leur caresser le bras...Pour Mohamed Mechmache de la coordination 'Pas Sans Nous' qui regroupe de nombreuses associations des quartiers populaires, également membre du Conseil présidentiel des villes, "l'attente ne peut plus durer. Il va falloir qu'Emmanuel Macron se prononce très vite sur nos propositions, sans quoi nous partirons. Il y a une urgence à agir pour cette 'quatrième génération' issue de l'immigration, qui ne se projette pas dans l'avenir. C'est très préoccupant.Faute d'une implication et de réponses rapides du président de la République, le conseil "se désagrégera de toute façon de lui-même", lâche l'un de ses membres.
Autodidacte arrogant, il s’en prend violemment à Jean-Michel Blanquer, "ministre sordide", dont il ne "pense pas le plus grand bien" : second degré d'humoriste choyé par la gauche radicale. Caractérisant d'abord son pays d'accueil à L'Etang-la-Ville, puis aux Mureaux, PCF, puis PS (lien PaSiDupes) comme celui qui jette des Algériens dans la Seine, l’animateur de radio cible notamment les "tristes" propos d'une voix autorisée, un ministre de la République, qui a récemment considéré que le voile islamique n’est "pas souhaitable" dans la société. Et donc encore moins dans les sorties scolaires. "J’aimerais savoir de quel droit, maintenant, il rentre sur des notions de vivre-ensemble?", a interrogé l'invité de RFI, radio publique dirigée par Marie-Christine Saragosse, née à Philippeville (aujourd'hui Skikda) en Algérie, dont la reconduction par le CSA à la tête de France Médias Monde fut annulée en février 2018, parce qu'elle n'avait pas déclaré son patrimoine à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

Belattar est toujours diffusé par Deezer, plateforme de distribution numérique dont le PDG est Hans-Holger Albrecht, un homme d'affaires allemand, frère d'Ursula von der Leyen, prochaine présidente CDU de la Commission européenne, en novembre 2019:

Intimidation ou menace de mort ?

"Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93", a-t-il prévenu.
Porte-parole inattendu des enseignants, validant le 9.3 (Seine-Saint-Denis) comme zone de non-droit où la République est hors-la-loi - où n'entrent que les subventions et allocations versées par les travailleurs, déclarés et solidaires - , il assura que ses déclarations avaient été vécues comme une "insulte" par "toute une frange de professeurs qui (...) ont peu de moyens (et) font en sorte de travailler sur le vivre-ensemble" dans des établissements "précaires".
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Des propos qui s’apparentent à des menaces à l’encontre du ministre. 
Déjà mis en examen pour "menaces de mort" et "harcèlement moral" - qu'il nie - sur des personnes du monde du spectacle et sur plainte de l'ex-auteur des Guignols de l'info Bruno Gaccio, et mis en examen au printemps dernier à Paris, Radio Nova - fondée par un riche héritier fortement marqué à gauche et par la culture alternative - avait pris la décision de le mettre "en retrait de l'antenne". 
Cet influenceur de la diversité des quartiers, comme Omar Sy, par exemple, a toutefois tenu à profiter d’une relance pour temporiser: "Je ne dirais pas non plus (qu’il est en danger), j’ai déjà assez de problèmes comme ça". 

Si cet expert auto-proclamé en éducation reconnaît que, "techniquement", Jean-Michel Blanquer "est plutôt un ministre qui connaît bien son sujet",
Yassine Belattar lui reproche de sortir de son couloir. 
Il lui fait la leçon et lui demande ainsi "de s’occuper de la situation précaire de beaucoup de professeurs", comme "cette directrice - dont il n'a pas retenu le nom, Christine Renon,  - qui s’est immolée dans le 93 dans une école (directrice de l’école maternelle Méhul à Pantin, PCF, puis PS)", le 23 septembre dernier. "Le vrai problème, c’est qu’aujourd’hui on ne peut pas être seulement le ministre de l’Education nationale du lycée Henri IV. Il y a des collèges, aujourd’hui, qui méritent un certain traitement", a conclu ce populiste, soutien de Ségolène Royal à l'élection présidentielle de 2007, François Hollande en 2012 et de Macron en 2017.

Le 19 mai 2018, sur le plateau de l’émission de télé Salut les Terriens !,
il déclare souhaiter rapatrier en France les djihadistes français prisonniers en Irak et en Syrie qu'il compare à des enfants qui "foutent le bordel à un anniversaire". Les familles de leurs victimes sont mortes de rire...

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