Ils proposent finalement une alternative à "Parent 1" et "parent 2"
La députée Anne-Christine Lang, succès comique de l'année |
Critiqué par les esprits sains dans un corps sain et soutenu par une partie des associations de parents d'élèves - imaginez laquelle ! - l'amendement qui consacre l'homoparentalité dans les formulaires scolaires, remplaçant "mère et père" par "parent 1 et parent 2", pourrait bien être modifié.
Les députés avaient adopté cet amendement LREM mardi 12 février en première lecture, dans le cadre du projet de loi "pour une école de la confiance". Il s'agissait, pour la députée à l'origine du texte, Valérie Petit, d'"ancrer dans la législation la diversité familiale des enfants dans les formulaires administratifs soumis à l'école". C'est une enseignante-chercheuse engagée dans la lutte contre ...les discriminations et pour l’égalité des droits...
Le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, et la rapporteuse LREM avaient cependant donné un avis défavorable, estimant que le changement réclamé ne relevait pas du domaine législatif.
Ce vendredi 15 février, Anne-Christine Lang a fait savoir qu'elle compte déposer en seconde lecture un autre amendement.
Au lieu de "parent 1" et "parent 2", les familles pourraient choisir entre "père" ou "mère" ou combiner les deux termes. "Cela permettra d'éviter le problème de la hiérarchisation des parents", explique la rapporteuse.
L'enfant n°2 pourrait-il opter pour les semaines impaires à l'âge de sept ans ?
Au lieu de "parent 1" et "parent 2", les familles pourraient choisir entre "père" ou "mère" ou combiner les deux termes. "Cela permettra d'éviter le problème de la hiérarchisation des parents", explique la rapporteuse.
L'enfant n°2 pourrait-il opter pour les semaines impaires à l'âge de sept ans ?
Le délire de la députée Valérie Petit
Députée du Nord complètement perchée
Députée du Nord complètement perchée
Cette quadra est étrangère aux questions familiales ou psychologiques, puisqu'elle est membre de la commission des finances et rapporteure spéciale du budget de la fonction publique (GRH publique)... Elle s'investie également dans la démocratie participative, la démocratie locale et la e-démocratie, ce qui ne la prédispose toujours pas à la ponte de son texte inique. A l'origine, elle est spécialiste du "leadership" et de la "direction d'entreprise", et enseigne le management et les ressources humaines à l'Ecole des hautes études commerciales (Edhec) de Lille.
Comme conférencière, elle a pu toucher 8.580 € en 2011 et 3.760 € pendant sa campagne législative de 2016. Comme salariée, elle a été employée par Les 3 Suisses de septembre 2016 à août 2017, lors du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) de cette société emblématique de vente par correspondance.
Comme mère de deux garçons, on ne sait rien sur son couple et son conjoint : est-elle n°1 ?
Fédération dominante de parents d'élèves, classée à gauche (parfois extrême), la FCPE s'était félicitée du vote des députés classant les "parent 1" et "parent 2". "C'est une très bonne chose, ça tient compte de l'évolution des situations familiales", avait réagi Rodrigo Arenas, co-président de la FCPE, venu de Seine-Saint-Denis.
Même l'Association des familles homoparentales (AFDH) est plus réservée. On se demande donc quelle degré de concertation a bien pu exister pour que Alexandre Urwicz, président de l'AFDH, puisse d'abord déclarer :
"Dans un premier temps, on a salué l'amendement parce que, techniquement, ça permet à nos familles de pouvoir être incluses dans des formulaires qui jusque-là ne le permettaient pas", mais exprime ensuite ses craintes que cette formulation ne crée "une hiérarchie parentale" : "Qui est le 'parent numéro 1' et qui est le 'parent numéro 2' ?"
"Dans un premier temps, on a salué l'amendement parce que, techniquement, ça permet à nos familles de pouvoir être incluses dans des formulaires qui jusque-là ne le permettaient pas", mais exprime ensuite ses craintes que cette formulation ne crée "une hiérarchie parentale" : "Qui est le 'parent numéro 1' et qui est le 'parent numéro 2' ?"
Tout ça pour finalement se prononcer pour des formulaires "inclusifs" avec des cases à cocher : "père", "mère", "représentant légal".
Les associations conservatrices sont, elles, vent debout, à l'instar de Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, qui qualifie ce texte d'"absolument déshumanisant". Tugdual Derville, ci-contre, directeur d'Alliance Vita, mouvement pro-vie, militant principalement contre l'avortement, l'euthanasie, le mariage et l'adoption par les couples de même sexe, a même lancé un appel à la "désobéissance civile".
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