"On t'a pas demandé ton avis" : Mélenchon rembarre une élue LFI en pleine perquisition,
Inutile d'essayer de raisonner la "personne sacrée" de Mélenchon
Quand Mélenchon bouscule le représentant du Parquet |
Qu'elles aient été tournées par lui même ou par les media, les images (le plus souvent des extraits édulcorés) diffusées massivement ces derniers jours interpellent sur son sens de la démocratie.
Or, un journaliste de France 5 a isolé un passage alertant sur son sexisme stalinien
Jean-Luc Mélenchon n'a pas apprécié les commentaires d'une de ses collègues qui ne cautionnait pas son emportement, comme le montre une vidéo de Libération.
"On ne t'a pas demandé ton avis!" En pleine perquisition, Jean-Luc Mélenchon rappelle à l'ordre une de ses élues.— Pierre Lepelletier (@PierreLepel) 18 octobre 2018
Vidéo via @libe pic.twitter.com/DvTz4soGa6
Les propos discriminants ont été tenus alors que Jean-Luc Mélenchon, assisté des députés Adrien Quatennens et Bastien Lachaud, élu de Seine-Saint-Denis, ex-PS de 38 ans, mais aussi d'autres soutiens, essayaient de forcer la porte de leurs locaux, gardée par des policiers, pendant la perquisition. "C'est des méthodes de voyous", lance alors l'élue LFI condamnant les agissements des cadres de son propre parti.
"Ça va toi, on ne t'a pas demandé ton avis", lui rétorque son président de groupe à l'Assemblée. Pas de quoi démonter la députée, qui réitère ses propos. "Si c'est pour faire ça, c'est pas la peine, hein," répond Jean-Luc Mélenchon. Tu me coupes pas!" menace-t-il.
"Ça va toi, on ne t'a pas demandé ton avis", lui rétorque son président de groupe à l'Assemblée. Pas de quoi démonter la députée, qui réitère ses propos. "Si c'est pour faire ça, c'est pas la peine, hein," répond Jean-Luc Mélenchon. Tu me coupes pas!" menace-t-il.
Selon l'entourage du chef de gang insoumis, les propos n'auraient pas été proférés par une élue, mais pas une militante LFI. Ce qui change quoi au mauvais traitement réservé aux femmes, par le macho, militantes élues ou non ?
Toutefois, un cadre du mouvement, également présent sur place, a confirmé "sans le moindre doute" au Figaro qu'il s'agissait de la députée de l'Hérault, Muriel Ressiguier. Contactée par le quotidien, elle n'a pas souhaité s'exprimer.
La parole est-elle libre à l'extrême gauche ?
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