Le président sortant refuse de se soumettre à la règle commune
Les éléphants du PS répliquent aux propos de son premier ministre qui se dit "prêt" au "face-à-face" avec Hollande en 2017
Ils tentent d'étouffer l'incendie allumé par Manuel Valls qui a annoncé dimanche sa candidature à la primaire à gauche face à François Hollande.
"Il n'y aura pas de primaire entre le président de la République et le Premier ministre: cela ne peut pas s'imaginer," a répliqué le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, au micro d'Europe 1, lundi 28 novembre.
Le porte-parole du gouvernement a estimé que Manuel Valls a "tout à fait la possibilité" d'être candidat, "mais à ce moment-là, il n'est plus Premier ministre".
Valls peut-il même rester premier ministre à la suite de son coup de force dans la presse ?
Le feu à la baraque à frites
Un peu plus tôt sur France 2, le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a demandé que s'"arrête" la "rage de fragmentation" à gauche. "Rien d'irréparable n'a été dit", a-t-il toutefois assuré, soulignant qu'il n'y a "pas de désaccord politique stratégique" entre François Hollande et Manuel Valls.
Le putsch du premier ministre a-t-il fait pschitt ?
Valls, qui mettait un point d'honneur à jurer de sa loyauté à Hollande, a franchi le Rubicond, se mettant hors-la-loi dans la guerre picrocholine livrée depuis plusieurs semaines au président de la République, en assurant dans Le Journal du dimanche qu'il se "prépare" et est "prêt" au "face-à-face" avec la droite: Brutus tente d'être calife à la place du calife ?
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