La rentrée des députés tourne au vinaigre
Les députés de gauche absents dans l'hémicycle mardi 28 avril
Les députés UMP ont voulu que nul n'en ignore
Les députés de gauche absents dans l'hémicycle mardi 28 avril
Les députés UMP ont voulu que nul n'en ignore
Les socialistes n'ont pas de leçons à donner aux élus de la majorité qui étaient massivement présents dans l’hémicycle face à une gauche pelée.
La «leçon» a tourné à une nouvelle prise de becs opposant le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, à celui du groupe UMP, Jean-François Copé et au président de l’Assemblée nationale (UMP) Bernard Accoyer.
«Vous vous êtes payés pour pas cher une belle quinzaine d’antiparlementarisme. J’en ai honte pour votre groupe», a grondé Jean-François Copé s'adressant aux socialistes. Il faisait référence au rejet fortement médiatisé, le 9 avril, du projet de loi Création et Internet, en raison de la présence d'une vingtaine de socialistes, en léger surnombre: pas de quoi se vanter !
«A la minute où nous avons constaté, par cet incident de séance, que le texte était rejeté, nous avons pris l’initiative de demander sa réinscription. Ce texte va être adopté. Nous avons une majorité rassemblée car nous ne nous laisserons pas prendre une deuxième fois», a poursuivi Copé.
Il n'empêche que, ce matin-là, France Info assura à ses lecteurs que la réinscription avait pris tout le monde par surprise... Pour sa part, PaSiDupes l'avait pourtant annoncée, le 16 avril. (lien PaSiDupes)
La riposte UMP n'a pas été médiatisée
La presse d'opposition n'a pas fait le même tapage partisan dans les deux cas.
A la «belle leçon d’absentéisme» qu’a voulu donner le vertueux PS, Copé a demandé l’adoption de l’ordre du jour de l’Assemblée par scrutin public. Histoire de «voir si vous êtes si nombreux que cela cet après-midi», a-t-il lancé, face à des bancs socialistes clairsemés. En clair, il s'agissait d'officialiser la désertion des bancs socialistes, mais les media -que l'on dit pourtant (cf. Marianne, entre autres) soumis à la majorité- ont négligé de le claironner sur tous les toits des Français, sauf probablement France Info, pour son ultime bulletin, à 1h du matin...
Des minutes plus tard, abandonnant, qui le coiffeur, qui la manucure, quelques députés de gauche sont entrés précipitamment en scène, sous les applaudissements et les railleries des députés de droite. «Le rideau, le rideau!», scandaient les uns, en rappel de l’arrivée impromptue des députés socialistes, cachés sournoisement derrière les rideaux, qui avaient fait basculer le scrutin le 9 avril. «Et où ils sont les socialos ?», lançaient d’autres.
Un vote écrasant (279 contre 46)
Le premier rôle socialiste, Ayrault-La- Voix-de-Son-Maître (Hollande) a quitté son banc sous les huées des élus UMP avant d’apostropher Bernard Accoyer du pied de la tribune du Président. «Il s’est fait insulter par Copé. Il exigeait de répondre, ce que M. Accoyer ne lui a pas permis», a prétendu, dans les couloirs, un collaborateur anonyme du groupe socialiste.
L'exception parlementaire socialiste
Les donneurs de leçons socialistes ne veulent pas qu'on leur fasse ce qu'ils font aux autres.
A la reprise des débats, l’ambiance était toujours électrique. «Vous avez tourné le vote en dérision», s'est plaint Jean-Marc Ayrault, soulignant la valeur du vote du 9 avril sur le texte Hadopi. Vexé, le chef du parti bananier accusa alors Jean-François Copé de «discréditer le Parlement».
La «leçon» a tourné à une nouvelle prise de becs opposant le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, à celui du groupe UMP, Jean-François Copé et au président de l’Assemblée nationale (UMP) Bernard Accoyer.
«Vous vous êtes payés pour pas cher une belle quinzaine d’antiparlementarisme. J’en ai honte pour votre groupe», a grondé Jean-François Copé s'adressant aux socialistes. Il faisait référence au rejet fortement médiatisé, le 9 avril, du projet de loi Création et Internet, en raison de la présence d'une vingtaine de socialistes, en léger surnombre: pas de quoi se vanter !
«A la minute où nous avons constaté, par cet incident de séance, que le texte était rejeté, nous avons pris l’initiative de demander sa réinscription. Ce texte va être adopté. Nous avons une majorité rassemblée car nous ne nous laisserons pas prendre une deuxième fois», a poursuivi Copé.
Il n'empêche que, ce matin-là, France Info assura à ses lecteurs que la réinscription avait pris tout le monde par surprise... Pour sa part, PaSiDupes l'avait pourtant annoncée, le 16 avril. (lien PaSiDupes)
La riposte UMP n'a pas été médiatisée
La presse d'opposition n'a pas fait le même tapage partisan dans les deux cas.
A la «belle leçon d’absentéisme» qu’a voulu donner le vertueux PS, Copé a demandé l’adoption de l’ordre du jour de l’Assemblée par scrutin public. Histoire de «voir si vous êtes si nombreux que cela cet après-midi», a-t-il lancé, face à des bancs socialistes clairsemés. En clair, il s'agissait d'officialiser la désertion des bancs socialistes, mais les media -que l'on dit pourtant (cf. Marianne, entre autres) soumis à la majorité- ont négligé de le claironner sur tous les toits des Français, sauf probablement France Info, pour son ultime bulletin, à 1h du matin...
Des minutes plus tard, abandonnant, qui le coiffeur, qui la manucure, quelques députés de gauche sont entrés précipitamment en scène, sous les applaudissements et les railleries des députés de droite. «Le rideau, le rideau!», scandaient les uns, en rappel de l’arrivée impromptue des députés socialistes, cachés sournoisement derrière les rideaux, qui avaient fait basculer le scrutin le 9 avril. «Et où ils sont les socialos ?», lançaient d’autres.
Un vote écrasant (279 contre 46)
Le premier rôle socialiste, Ayrault-La- Voix-de-Son-Maître (Hollande) a quitté son banc sous les huées des élus UMP avant d’apostropher Bernard Accoyer du pied de la tribune du Président. «Il s’est fait insulter par Copé. Il exigeait de répondre, ce que M. Accoyer ne lui a pas permis», a prétendu, dans les couloirs, un collaborateur anonyme du groupe socialiste.
L'exception parlementaire socialiste
Les donneurs de leçons socialistes ne veulent pas qu'on leur fasse ce qu'ils font aux autres.
A la reprise des débats, l’ambiance était toujours électrique. «Vous avez tourné le vote en dérision», s'est plaint Jean-Marc Ayrault, soulignant la valeur du vote du 9 avril sur le texte Hadopi. Vexé, le chef du parti bananier accusa alors Jean-François Copé de «discréditer le Parlement».
La mascarade socialiste était-elle respectueuse du Parlement et des Français? «Vous nous faites honte, vous donnez une image lamentable», a rétorqué Jean-François Copé.
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