Cet isolant est un symbole fort de la coupure des élus macroniens avec la vraie vie
Philippe Bouty a-t-il vraiment été surpris de se découvrir piégé à son domicile, portes et garage bloquées à la mousse polyuréthane, rapporte le quotidien départemental Charente libre.
L’élu, qui assume être "un soutien d’Emmanuel Macron", pourra désormais se vanter d'avoir payé son engagement de sa personne. Il n’a pas pu sortir de chez lui, à Confolens (Charente), ce lundi matin 21 janvier, non pas parce que son épaisse porte d'entrée ancienne et cloutée avait cédé à des malfaiteurs lourdement équipés, mais suite à une intervention technique fine.
Le président de la Communauté de communes de Charente Limousine, 52 ans, a pu aisément s’exfiltrer par la fenêtre, mais il est tombé sur la même mousse de haute qualité dans le pot d’échappement de sa voiture.
Peu banal pour un administrateur de l' Office public de l'Habitat de la Charente. "J’ai fait démarrer ma voiture et je ne me suis pas rendu compte du bruit. Au bout d’un moment, des gaz d’échappement sont remontés dans la voiture", a témoigné ce gérant de pompes funèbres, qui a également annoncé avoir porté plainte.
La mousse polyuréthane est un isolant composé de fines cellules emmagasinant un gaz à faible conductivité thermique. Lorsqu’elle sèche, elle gonfle et se solidifie. Cet isolant est réputé pour son efficacité et son coût moindre.
Quatre distributeurs d’agences bancaires ont également été pris pour cible la même nuit, avec le même procédé.
Ces dégradations signent l'origine anti-libérale de leurs auteurs, qu'il sera difficile de ranger parmi les factieux nostalgiques des "années 30", encore que Castaner en soit tout-à-fait capable, tout comme l'immense spécialiste de la "peste brune" à Bercy.
Les habitants de Charente n'ont pas oublié, pour leur part, que Bouty s'est fait de solides inimitiés parmi les opposants aux éoliennes à Confolens. En 2016, ce sont 350 personnes qui ont manifesté un samedi matin dans les rues de Confolens, à l'initiative d'associations organisatrices, parmi lesquelles Rapasse de Saint-Laurent-de-Céris, Bon Vent de Brillac, Brise Vent de Saulgond... Les manifestants avaient voulu rencontrer Philippe Bouty, président de la communauté de communes du Confolentais.
L'élu jupitérien s'écrie que ces anti-républicains se sont attaqués […] au "symbole de la République".
"On s’attaque au domicile d’un élu, on s’attaque quelque part au symbole de la République", a estimé son fossoyeur. "On ne peut pas laisser passer ça parce que ce sont des actes gratuits [si on admet que les symboles républicains n'ont pas plus de prix] et ce n’est pas comme ça que l’on arrive à résoudre les problèmes, c’est par le dialogue", a-t-il poursuivi, bien que ce soit précisément cette absence de dialogue qui est reprochée à Macron.
Et de se défendre d'être "ni un soutien, ni un opposant à ce mouvement" des Gilets jaunes.
Macron a des amis de convictions...
Qu'il ne se plaigne pas car la mousse polyuréthane est le fait d'ouvrier et s'il avait eu affaire à un lascar appartenant au milieu médical il aurait eu droit au "lavement à la mousse polyuréthane" et là c'est une autre affaire car ça s'enlève plus difficilement dans le rectum et le gros colon que sur une porte ou une simple lame de couteau suffit !..
RépondreSupprimerMa pauvre fille ... tu es bien à plaindre !..