Le timbre de plus en plus cher
L’ère du timbre bon marché est révolue
L’ère du timbre bon marché est révolue
au-dessus des moyens
des classes populaires
La Poste prévoit une forte progression de nos tarifs d’acheminement du courrier au cours des cinq prochaines années.
La hausse dépasserait de 1% l’inflation en 2014 et 2015, pour tout le monde, selon le "projet stratégique 2013-2018" de la Poste — un document interne—, l’entreprise publique prévoit d’augmenter fortement ses tarifs.
Avant de mettre le turbo : 3% de plus que l’inflation en 2016, 2017 et 2018.
Le calcul est facile à faire. Si, hypothèse la moins défavorable, l’inflation atteint les 2% par an, les tarifs de la Poste progresseraient donc de 24% d’ici à 2018 ! Exemple avec le timbre rouge (la lettre prioritaire) : aujourd’hui facturé 0,63 €, il coûterait ainsi 0,78 € en 2018…
Et si l'inflation dépase les 2% ?
Rien n’est définitivement acté, bien sûr, mais c'est "sur la table", alors nous voilà préparés... Avant d’entrer en vigueur, certains de ces tarifs devront recevoir l’aval du gendarme du secteur, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Ben oui, il y a aussi une autorité pour ça! Et ce sera sa faute et non celle de Bercy: c'est à ça que ça sert. Et attendez-vous à ce que Hollande et Désir H accusent la droite jusqu'au moins 2018. Déjà que c'est celle des Français...
Il est clair que nous serons impactés !
C'est bien normal" que les Français paient puisque les particuliers et surtout les entreprises envoient de plus en plus de courriels et de moins en moins de lettres. Le courrier est donc une activité qui, peu à peu, se meurt. Selon la Poste, le nombre de lettres transportées en France devrait en moyenne baisser de 6% par an. Résultat, cela "diminuerait le chiffre d’affaires de 2,8 milliards d’ici 2018".
Les enjeux sont connus pour la Poste.
En innovant et en augmentant les tarifs, la Poste compte récupérer assez d’argent pour "compenser aux trois quarts" cette baisse de revenus. Avec l’idée d’enrayer la chute des bénéfices dans ce secteur en 2016.
Ce "projet stratégique" porté par Jean-Paul Bailly, l’actuel président du groupe, a été discuté au conseil d’administration de la Poste.
Ce dernier devrait profiter de cette réunion pour annoncer son départ. Arrivé en 2002 à la tête de l’entreprise publique, il aurait dû poursuivre son activité encore pendant un an et demi. Selon Bernard Dupin, représentant de la CGT au conseil d’administration, le départ de Jean-Paul Bailly, "devrait se faire pendant l’été".
Qui pour succéder à Jean-Paul Bailly
Plusieurs noms circulent, mais celui de l’actuel patron de la banque postale, Philippe Wahl, est le plus crédible. Son profil de financier agace d’ores et déjà les représentants des salariés,notamment les trotskistes du syndicat SUD6ptt qui prévient ainsi qu’il juge "inquiétante" et même "ncompréhensible" l’idée de "nommer un banquier à la tête de la Poste"…
Encore un ami de Hollande à la tête d'une entreprise publique
Wahl, qui a voté pour Hollande, animait la section de l'UNEF l'Institut d'études politiques de Paris...
Pas content Olivier Besancenot ?
Il y a pire, mais il a quelques raisons. "Personnellement, même si mon ami Hollande, pour qui j'ai voté, nous a un peu rogné les ailes, je dirais que je suis riche, favorisé, et ravi de payer des impôts. L'échelle des salaires, ici, va du smic dans les back-offices à mon salaire, qui était de 830.000 euros brut avant que le gouvernement n'intervienne (j'ai d'ailleurs le salaire le plus élevé du groupe, supérieur à celui de Jean-Paul Bailly. C'est le métier qui veut ça, mais je gagnais le double chez RBS). Je possède cinq propriétés. Un immeuble à Bordeaux, où je fais de la défiscalisation suivant la loi Malraux, une belle maison en Corse, un appartement rue Madame, et puis deux autres pour les enfants. J'ai, par ailleurs, deux ou trois millions placés."
N'en jetez plus, votre impudeur va en faire vomir plus d'un de ceux qui croyaient que Hollande n'aime pas les riches!
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