Semaine de Carême: le salon de l’alimentation halal s’ouvre à Paris
«C’est plutôt un signe d’intégration»
La chaîne belge de restauration rapide Quick fait actuellement un essai d'infiltration de produits halal sur le marché français, à la satisfaction générale que l'on sait: lien PaSiDupes
«C’est plutôt un signe d’intégration»
La chaîne belge de restauration rapide Quick fait actuellement un essai d'infiltration de produits halal sur le marché français, à la satisfaction générale que l'on sait: lien PaSiDupes
On ne compte pourtant plus les exemples, jusque dans les petites villes les plus reculées du fond de nos provinces et régions socialistes.
Ce serait "plutôt un signe d'intégration"...
- "Les jeunes musulmans de la deuxième génération ont vu leurs parents consommer halal et marquer ainsi leur identité, mais eux ont adopté le mode de vie français et aspirent à faire comme les autres. Comme tout le monde, ils veulent faire leurs courses en hyper et pouvoir acheter de la choucroute, des saucisses-lentilles ou des pâtes à la carbonara halal."
- "Issus du Maghreb mais aussi d’Afrique subsaharienne ou du Moyen-Orient, […] les trois quarts sont stricts sur leur alimentation et respectent le dogme absolu de l’islam qui interdit de consommer du porc. Les plus rigoureux du point de vue religieux refusent tout ce qui peut contenir de la gélatine porcine, les bonbons, les crèmes, les yaourts. Pour eux, le label halal est une garantie qui les rassure, même sur les cosmétiques."
- "on constate que les clients [européens] qui veulent acheter de la viande dans leur quartier finissent parfois par se ravitailler en halal car, pour eux, un steak est un steak "
- "Cette quête ne correspondrait pas à une nouvelle religiosité. Elle "est plutôt signe d’intégration. Pour les consommateurs d’origine musulmane, manger halal est un signe de normalité et ils n’en font pas tous une question d’identité. "
Un business qui flambe à sa façon
Des supermarchés, des fast-foods, des restaurants gastronomiques halal s'exposent à partir du mardi 30 mars
Du oeufs au champagne, le secteur halal dépasse largement le « simple » négoce de viande d’animaux abattus selon le rite musulman. A Nanterre (Hauts-de-Seine), un Limousin d’origine marocaine vient d’ouvrir une supérette Hal’Shop, un concept bobo où l’on trouve de la pâte à tartiner ou des plats thaï halal. A Nantes (Loire-Atlantique), un jeune d’origine irakienne a lancé début mars le Baker Market sur le même modèle. lien PaSiDupes
« Ce marché est en croissance de 15 % par an, il réalisera en 2010 un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros », synthétise Abbas Bendali, directeur de l’institut d’études Solis. « Le gros des ventes se réalise dans le commerce des boucheries, mais le halal concerne aujourd’hui aussi les plats préparés ou les rouges à lèvres sans graisse animale. »
Des grandes marques s’y mettent
- "Les jeunes musulmans de la deuxième génération ont vu leurs parents consommer halal et marquer ainsi leur identité, mais eux ont adopté le mode de vie français et aspirent à faire comme les autres. Comme tout le monde, ils veulent faire leurs courses en hyper et pouvoir acheter de la choucroute, des saucisses-lentilles ou des pâtes à la carbonara halal."
- "Issus du Maghreb mais aussi d’Afrique subsaharienne ou du Moyen-Orient, […] les trois quarts sont stricts sur leur alimentation et respectent le dogme absolu de l’islam qui interdit de consommer du porc. Les plus rigoureux du point de vue religieux refusent tout ce qui peut contenir de la gélatine porcine, les bonbons, les crèmes, les yaourts. Pour eux, le label halal est une garantie qui les rassure, même sur les cosmétiques."
- "on constate que les clients [européens] qui veulent acheter de la viande dans leur quartier finissent parfois par se ravitailler en halal car, pour eux, un steak est un steak "
- "Cette quête ne correspondrait pas à une nouvelle religiosité. Elle "est plutôt signe d’intégration. Pour les consommateurs d’origine musulmane, manger halal est un signe de normalité et ils n’en font pas tous une question d’identité. "
Un business qui flambe à sa façon
Des supermarchés, des fast-foods, des restaurants gastronomiques halal s'exposent à partir du mardi 30 mars
Du oeufs au champagne, le secteur halal dépasse largement le « simple » négoce de viande d’animaux abattus selon le rite musulman. A Nanterre (Hauts-de-Seine), un Limousin d’origine marocaine vient d’ouvrir une supérette Hal’Shop, un concept bobo où l’on trouve de la pâte à tartiner ou des plats thaï halal. A Nantes (Loire-Atlantique), un jeune d’origine irakienne a lancé début mars le Baker Market sur le même modèle. lien PaSiDupes
« Ce marché est en croissance de 15 % par an, il réalisera en 2010 un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros », synthétise Abbas Bendali, directeur de l’institut d’études Solis. « Le gros des ventes se réalise dans le commerce des boucheries, mais le halal concerne aujourd’hui aussi les plats préparés ou les rouges à lèvres sans graisse animale. »
Des grandes marques s’y mettent
Cinq millions de personnes de culture musulmane dont 70 % issues du Maghreb sont aujourd’hui considérées comme une cible marketing. Ces clients, pour la plupart des actifs ayant moins de 40 ans, remplissent aussi les restos halal haut de gamme qui fleurissent en Ile-de-France. On les surnomme les « beurgeois ».
Des marques nationales telles Fleury Michon (entreprise française vendéenne) ou Herta (marque d'origine allemande du groupe Nestlé, suisse...) se mettent à vendre des viandes, des soupes ou des petits pots halal concurrençant les acteurs historiques Dounia ou Médina. Et ça rapporte !
Des marques nationales telles Fleury Michon (entreprise française vendéenne) ou Herta (marque d'origine allemande du groupe Nestlé, suisse...) se mettent à vendre des viandes, des soupes ou des petits pots halal concurrençant les acteurs historiques Dounia ou Médina. Et ça rapporte !
Rien que sur la restauration rapide halal, Solis estime qu’un milliard d’euros sera dépensé en 2010. « Même sur Internet, les clients peuvent vérifier que les produits sont certifiés halal », détaille Abderrahman Bouzid, responsable chez Casino (St Etienne) de la seule marque halal de la grande distribution, baptisée Wassila, qui fabrique hachis parmentier, pizzas, ragoûts d’agneau. « On ne fait pas du business pour le business, assure le manageur. On n’a pas de cosmétiques ou de vinaigre halal tant que le Conseil français du culte musulman n’a pas proposé de normes sur ces produits. » Alors, c'est qui qui commande ?
Joël Rebuchon est en partenariat avec Fleury Michon: « Elle est pas belle la vie ! » dans les quartiers défavorisés ?
Les baux commerciaux ne se comptent plus, à l'inverse des statistiques
La collecte de données ethniques soulève en France des problèmes techniques et juridiques.
Joël Rebuchon est en partenariat avec Fleury Michon: « Elle est pas belle la vie ! » dans les quartiers défavorisés ?
Les baux commerciaux ne se comptent plus, à l'inverse des statistiques
La collecte de données ethniques soulève en France des problèmes techniques et juridiques.
Le Centre d’Analyse Stratégique (ex-commissariat au Plan) a organisé un colloque sur ce sujet controversé: dans certains milieux progressistes et sensibles, le principe même semble contraire à l’égalité républicaine. La loi Informatique et liberté du 6 août 2004 interdit en effet de collecter de « données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou l’appartenance syndicale des personnes, ou qui sont relatives à la santé ou à la vie sexuelle de celles-ci » (8-I).
Cette loi découle d’une directive européenne, laquelle ne contraint que les états qui le veulent bien. Ainsi, le Royaume-Uni travailliste se sert-il des statistiques ethniques depuis une vingtaine d’années.
Ce problème de l’égalité formelle que proclame notre belle république se heurte à celui de l’égalité réelle, renommée "égalité des chances".
L'institut d'études Solis, spécialisé dans le marketing identitaire et ethnique, annonce cinq millions de personnes de culture musulmane.
Cette loi découle d’une directive européenne, laquelle ne contraint que les états qui le veulent bien. Ainsi, le Royaume-Uni travailliste se sert-il des statistiques ethniques depuis une vingtaine d’années.
Ce problème de l’égalité formelle que proclame notre belle république se heurte à celui de l’égalité réelle, renommée "égalité des chances".
L'institut d'études Solis, spécialisé dans le marketing identitaire et ethnique, annonce cinq millions de personnes de culture musulmane.
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RépondreSupprimerhttp://www.baby-food-halal.com/2/index.php?lang=Fr
Source :
http://www.baby-food-halal.com/2/index.php?lang=Fr