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vendredi 4 octobre 2013

Le poids de l'immigration sur l'Education nationale et l'avenir de nos enfants

Dossier : L’école malade de la gauche (idéologue)


Un élève sur quatre ne sait pas lire en entrant au collège

Gugusse en sortie pédagogique
au Louvre de Lens
Mais Vincent Peillon ne propose pas d’autre solution que l’aménagement des rythmes scolaires. Un aveuglement idéologique dont les enfants paient le prix. 

Rythmes scolaires : la pénible impression que nous avons été baladés. C’est le titre d’un billet publié sur son blog par Mara Goyet, professeur d’histoire-géographie dans le 9.3 depuis quinze ans. "J’ai senti le coup venir, mais je ne pensais pas que ce serait un tel foutage de gueule. Je ne comprends pas", écrit-elle au sujet de cette réforme. Une année de débats et de négociations houleuses pour quoi ? " Pour déplacer trois heures ? Il est où l’échec scolaire, l’illettrisme, les résultats Pisa, les statistiques en berne ? 


A-t-il toutes ses facultés ?
On fait quoi pour tous ces enfants qui peinent, n’y arrivent pas, sont incapables d’écrire une phrase correcte, sont prostrés, révoltés, évacués du système ? On leur propose quoi ?"
Rien. Rien d’autre que cette réforme minimaliste dont Vincent Peillon s’enorgueillit pourtant, car les élèves, a-t-il expliqué récemment, auront accès à des activités qu’ils ne pouvaient pas pratiquer jusque-là : le poney, par exemple… (lire page 22). [C'est vraiment ignorer la réalité des efforts des municipalités et de leurs centres sociaux, éducatifs et sportifs et par conséquent des contribuables locaux] Que cet “aménagement” s’avère hors de prix ne le dérange pas. Qu’il pose des problèmes pratiques aux mères de famille qui travaillent ne paraît pas non plus le gêner : "Ma fille a désormais classe le mercredi matin, raconte Inès. Comment vais-je faire pour la conduire de l’école au centre aéré, l’après-midi ? Vais-je devoir m’absenter du bureau ? Payer quelqu’un pour la mener de l’une à l’autre ?" Mais, surtout, que cette réforme ne résolve en rien les difficultés des élèves dans les matières essentielles ne semble pas préoccuper le ministre. [Peillon n'a d'autre préoccupation que d'embrigader nos enfants et de les ré-éduquer]

Un problème ? Quel problème ?

Les voilà, les problèmes !
Il y a des lustres que les experts consultés par l’Éducation nationale déplorent les dysfonctionnements de cette institution, dont les enfants paient le prix, surtout les plus pauvres [ou les néo-arrivants dans l'hexagone]: "Au terme de la scolarité dite obligatoire, et quels que soient leurs parcours, collégiens et lycéens maîtrisent souvent mal et trop souvent pas du tout les savoirs de base ", constatait déjà Roger Fauroux dans son rapport sur l’école en ...1996 !

"La présence des élèves en difficulté, les écarts qui se creusent suffiraient à ôter toutes les illusions sur le collège unique, écrivait trois ans plus tard le sociologue François Dubet. Mais on pourrait au moins souligner que ce collège ouvre les élèves les plus fragiles à la culture, les stimule et les motive. Or, bien des enseignants observent l’inverse. Non seulement les élèves les plus faibles échouent, mais ils se retirent du jeu, ils finissent par osciller entre la violence et l’apathie."

Plus récemment, le Haut Conseil de l’éducation soulignait que
200.000 élèves ont des "acquis fragiles" en entrant au collège. Et 100.000 des "difficultés sévères" : "Lexique très limité, difficultés de compréhension, repères méthodologiques et culturels très insuffisants. Ces lacunes rendent impossibles aussi bien un réel parcours scolaire de collège qu’une formation qualifiante" (rapport sur l’école primaire, août 2007). [On ne mentionne même pas encore l'orthographe délirante]

Un constat alarmant mais incontestable car fondé sur de nombreuses enquêtes. En 1995, des collégiens avaient repassé les épreuves du certificat d’études de 1925. Ils commettaient 2,5 fois plus de fautes que leurs grands-parents et réussissaient beaucoup moins bien les problèmes mathématiques. En 2005, 3.000 élèves refaisaient une dictée proposée à leurs aînés en 1987 (un court passage de Fénelon composé de quatre phrases et de 83 mots). En moyenne, plus de 13 fautes lourdes en 2005, au lieu de 8 en 1987.

Un vrai problème pour ces adolescents mais à terme, aussi, pour les entreprises [et leur indépendance, voire leur liberté de citoyens]. Beaucoup soumettent désormais leurs salariés à des tests d’orthographe. C’est ce qu’a fait la compagnie d’assurances April au mois de mai : une centaine de volontaires ont passé la certification Voltaire, qui mesure le niveau d’orthographe à la manière du Toefl anglais. "La relation de confiance avec nos clients passe d’abord par des courriers impeccables", explique l’un des dirigeants d’April.
[C'est relou!]

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2 commentaires:

  1. que pouvons nous attendre de ce gouvernement de nuls ! le referendum avec comme question :hollande dois démissionner et une seule réponse possible
    guy muller

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  2. zyva wesh C le lenguage de facedebouc du texto sur la play mon frere! lol fait sisir lache ton com ;)

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