Les efforts de solidarité sociale
Les impôts locaux augmentent sans que la population discerne à quoi ils sont employés. Elle conteste les arbitrages opérés et les mesures démagogiques destinées à faire parler de la région et de sa présidente. Ainsi, à France Info, la correspondante de la Charente-Maritime est-elle sollicitée plus souvent qu'à son tour...
Le ministre s'engage en revanche à créer 400 emplois à l'automne.
«La page New Fabris ne s'est d'ailleurs pas tournée hier. Je prends l'engagement de me rendre à la rentrée à Châtellerault (là où était implanté l'équipementier automobile) pour leur parler avenir. Je travaille à ce que des activités s'implantent là-bas dans six à huit mois», annonce le maire de Nice.
Un reclassement qui passera sans doute par des formations et des nouveaux métiers pour les salariés.
Une contribution de la région Poitou-Charentes -administrée par Désirdavenir Royal- est-elle prévue? Ou la région devra-t-elle être assistée ? Dame D. Batho , la députée par procuration, a-t-elle des assurances à donner, pour changer de ses agressions verbales coutumières ?
L'escalade sociale
Le ministre de l'Industrie, qui refuse d'«entrer dans une course à la prime», s'est engagé à œuvrer au reclassement des salariés de l'équipementier.
Estrosi veut aussi se battre pour la reprise de Molex et le maintien des sites Sanofi menacés. «Au XXIe siècle, chacun aura deux, trois professions au cours de sa vie», rappelle le ministre. «Le monde du travail est en évolution, il faut s'y adapter et innover par un travail de reconversion», pointe-il.
«La crise est peut-être un prétexte»
Cependant le ministre reconnaît également que «certaines entreprises profitent sans doute de la crise pour licencier». «La crise est peut-être un prétexte pour les dirigeants de Molex», qui souhaite délocaliser en Slovaquie, avance Christian Estrosi. «Ils ne peuvent pas brader cette entreprise. Je vais tout faire pour qu'ils acceptent de céder l'activité à l'un des deux repreneurs déjà en lice», garantit le ministre de l'Industrie.
Le groupe pharmaceutique a annoncé vouloir fermer ses quatre sites français, malgré d'importants profits. Le maire de Nice a annoncé au JDD «avoir obtenu du PDG de Sanofi France que le site de Porcheville, dans les Yvelines, sur lequel pesait les plus gros risques, ne fermera pas». «Quant aux trois autres sites, j'y travaille et j'ai bon espoir».
D'ailleurs, prévient le ministre, malgré un front social tendu et la hausse des plans sociaux, le gouvernement «n'entrera pas dans une course à la prime». «Ce n'est pas à nous d'exiger une somme minimale de prime de licenciement aux entreprises», tranche le ministre. «Je comprends le désarroi de certains salariés» assure Christian Estrosi «mais mon boulot c'est de leur dire ‘Allez les gars, relevez le défi ! Et je vous aiderai à vous en sortir'».
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