Stéphane Diagana portera la flamme olympique, à Paris
Le premier relayeur de la flamme olympique qui passera par Paris le 7 avril prochain sera Stéphane Diagana. L'ancien champion du monde et d'Europe du 400 mètres haies, 38 ans, n'a jamais participé aux Jeux Olympiques, d'Atlanta puis de Sydney, son physique fragile le forçant au désistement. Mais il a plus de ressources qu'il n'y paraît, comme le prouve son engagement dans les salles de presse et les studios de télévision. Lors de l’étape parisienne, il entend bien prendre sa revanche et faire la leçon à la Chine en lui rappelant ses engagements sur les droits de l'homme."C'est une fierté d'être désigné porteur de flamme. C'est un moment symbolique et j'espère que de cette lumière apparaîtra la lumière", a dit Diagana, mystique... Et pourquoi lui, précisément?
Le premier relayeur de la flamme olympique qui passera par Paris le 7 avril prochain sera Stéphane Diagana. L'ancien champion du monde et d'Europe du 400 mètres haies, 38 ans, n'a jamais participé aux Jeux Olympiques, d'Atlanta puis de Sydney, son physique fragile le forçant au désistement. Mais il a plus de ressources qu'il n'y paraît, comme le prouve son engagement dans les salles de presse et les studios de télévision. Lors de l’étape parisienne, il entend bien prendre sa revanche et faire la leçon à la Chine en lui rappelant ses engagements sur les droits de l'homme."C'est une fierté d'être désigné porteur de flamme. C'est un moment symbolique et j'espère que de cette lumière apparaîtra la lumière", a dit Diagana, mystique... Et pourquoi lui, précisément?
L'ancien athlète espère donc que la Chine respectera les engagements pris auprès du CIO (Comité international olympique) en matière des droits de l'homme. Ceux qui le portent en avant pensent que les sportifs sont en droit de faire passer un message. Encore un droit qui ignore le devoir de respect de la puissance accueillante. Après tout, le CIO a fait le choix de la Chine parmi d'autres candidatures et la Chine était alors plutôt moins démocratique que maintenant. A l’époque, l'intention avouée du Comité International Olympique était de pousser une porte en Chine et d’y ouvrir des fenêtres sur le monde libre extérieur. C’était louable et certainement suffisant. Le but était d'ailleurs confirmé par la désignation de Shangaï pour l'Exposition Universelle de 2010 ! Aujourd'hui, il s'agit d'imposer au CIO de nouveaux objectifs: citius, altius, fortius ( plus vite, plus haut, plus fort) !
"Je pense que l'on peut s'exprimer sans empêcher la flamme d'aller jusqu'à Pékin. Mais il faut un message car il faut rappeler à la Chine que ses engagements n'ont pas été tenus", affirme Stéphane Diagana, porte flambeau et porte-parole, à la fois.
Ce n’est même pas en faveur du peuple Tibétain pour lui-même que le lobby RSF milite : c’est pour la notion de liberté, pour l’idéologie. Tout en s'emparant de l'occasion des Jeux Olympiques, RSF a dissocié des J.O. le Tibet et le dalaï-lama, son chef spirituel. Le soutien au dalaï-lama et le combat pour la laïcité, tout à la fois, çà faisait quelque peu désordre. "Ce qui peut être fait n'est pas contre la Chine mais pour les droits de l'homme. Le droit d'ingérence est un devoir, en tant qu'être humain. Il s'agit d'une position philosophique et non politique." Il a éprouvé le besoin de le préciser, ce qui souligne précisément le caractère politique de la démarche.
Soudainement impliqué et bavard, l’ancien athlète qui ne justifie pas son engagement par un constat personnel qu’il aurait effectué au cours d’un concours d’athlétisme en Chine, monte en chaire. "On ne peut pas être silencieux face à ce qui se passe. Cela relève certes du politique [ah, tout de même !] mais aussi du CIO. Il faut une action concertée. On ne veut pas faire d'esclandre mais faire passer un message. Un fois encore, ce n'est pas un engagement politique mais un engagement sur des valeurs qui sont celles de l'olympisme." Convaincant ?
Diagana estime –comme çà, tout seul, à la suite d’une étude in situ– que la situation des droits de l'homme en Chine mérite "une action concertée de tous les pays" et que le CIO doit assumer les contradictions nées de l'attribution des JO à la Chine."C'est ces contradictions entre les valeurs olympiques et la situation en Chine que nous voulons exprimer. Peut-être que cela ne va pas plaire au CIO mais c'est ainsi", dit-il. Ainsi, la cible serait-elle enfin désignée ?
En revanche, le boycottage ne lui semble pas être une solution. "On l'a vu en 1980 (Moscou) et 1984 (Los Angeles). Ce n'est pas une évidence, ni dans un sens ni dans l'autre. Il faut des gestes politiques, de la part des politiques, mais il faut également trouver un terrain où les sportifs puissent s'exprimer," conclut-il.
En revanche, le boycottage ne lui semble pas être une solution. "On l'a vu en 1980 (Moscou) et 1984 (Los Angeles). Ce n'est pas une évidence, ni dans un sens ni dans l'autre. Il faut des gestes politiques, de la part des politiques, mais il faut également trouver un terrain où les sportifs puissent s'exprimer," conclut-il.
Avouer la nécessité d'une pression politique par des responsables politiques, c'est caractériser la démarche des athlètes qui se rangeraient au côté de Diagana: qu'ils s'en défendent ou non, leur action sera politique.
Ca fait pas mal de politique dans ce langage apolitique… tenu par des sportifs !
Diagana nous a déjà "aidé" à perdre les JO de Paris !!!
RépondreSupprimerQue pense t-il pouvoir faire pour que les JO de Pékin se ternissent ??
Par ailleurs il a "gagné" le 400 m haies alors que les blessures et indisponibilités diverses se sont multipliées l'année qui a précédé cet "exploit".
Bien qu'il soit un chantre de l'antidopage........
On peut se poser des questions!!!!
Où donc étaient tous cas grands "Défenseurs des Droits de l'Homme", tous ces "talents de Gauche", pendant les dizaines d'années où la Chine a occupé le Tibet?
RépondreSupprimerOù étaient-ils lorsque Saddam Hussein et ses fils faisaient torturer (ou le faisaient eux-même) des gens au hasard ou des sportifs (même lorsqu'ils avaient gagné, parce que leur victoire n'était pas assez grande)?
Où étaient-ils quand les FARCs (mouvement d'Extrême Gauche) prenaient des milliers d'otages pendant des dizaines d'années, dans l'igrnoance totale, avant que Nicolas Sarkozy n'essaie de faire libérer Ingrid Bétancourt?
Où étaient-ils pendant la dictateur de Fidel Catro (qui se poursuit avec son frère)?
Et parleront-ils encore du Tibet après les Jeux Olympiques?
Pourquoi n'ont-ils rien dit lorsque la Chine fut sélectionnée?
Pourquoi les sportifs se sont-ils préparés si c'est pour maintenant protester?
Pourquoi vont-ils en Chine, si c'est pour cracher sur ceux qui vont les héberger et les nourrir pendant des semaines, leur offrir des cérémonies sûrement somptueuses, et leur remettre leur belles médailles?
Pourquoi traiter le peuple chinois entier comme un peuple monstrueux?
Et s'ils boycottent effectivement la Cérémonie d'Ouverture, profiteront-ils de cette journée pour aller au Tibet, visiter les prisons, ou manifester dans les rues?
La Gauche va-t-elle envoyer ses brigades de "casseurs" pour manifester en Chine?
Et pourquoi la Gauche n'a-t-elle rien dit lorsque Mme Royal, simple candidate à la Présidence, sans aucune fonction ministérielle ni diplomatique ni aucune mission officielle, ni même aucune invitation (ayant imposé sa présence), est allée en Chine, pour se promener sur la Grande Muraille (quelle "bravitude"! quel acte courageux! quel merveilleuse avancée pour les Droits de l'Homme en Chine et au Tibet!), réciter bêtement des (pseud?) proverbes chinois (insultant ainsi tout un peuple en le réduisant au stéréotype du vieux chinois en robe et à natte qui ne s'exprime qu'en vers et proverbes énigmatiques) et louer l'efficacté de la justice chinoise?